Regard de sagesse sur l'actualité - Année 2014
On se trompe lorsqu’on s’imagine se débarrasser d’un criminel en le tuant. Car, une fois mort, il va* dans le plan astral et dans le plan mental inférieur, d’où il augmente le mal. Il veut se venger, et ainsi, il fait encore plus de mal.
Car il se faufile dans les pensées des humains et il les pousse à commettre des crimes, afin de réaliser à travers eux ses projets malfaisants. Il a même plus de possibilités d’action qu’avant sa mort, puisqu’il n’est plus limité et peut agir au travers de nombreuses personnes.
Tant que le criminel est vivant, il reste enfermé dans son corps - un peu, si vous voulez, comme une odeur dans un bocal fermé. Mais dès qu’il est mort, il est libéré, il se répand et visite un grand nombre de cerveaux humains pour les influencer.
On ne devrait pas punir de mort les criminels à cause des conséquences qui en résultent dans le plan invisible. C’est à nous d’organiser les conditions de la vie pour qu’il n’y ait plus de malfaiteurs.
Œuvres Complètes, tome XXI (éd. 1977), 14 avril
*Ceci fait référence évidemment à l’immortalité de l’âme.
La tradition initiatique appelle plan « astral », dans le monde psychique collectif, le domaine des émotions, des passions.
Il y a des êtres qui, pour se sentir vivre, ont besoin d’explosions et d’incendies. Eh bien, ces êtres-là sont des primitifs, des barbares. D’ailleurs, on l’a vu tout au long de l’histoire, tous ceux qui ont incendié des villes et des campagnes, tous ceux qui ont allumé des bûchers et des fours crématoires étaient des barbares. Le besoin de brûler des objets ou des êtres est l’expression de la sauvagerie.
Vous direz que de tels actes sont tout de même assez rares. Dans le plan physique, peut-être, oui. Mais dans le plan astral, c’est-à-dire dans le domaine des sentiments, les humains, qui ne savent pas utiliser le feu, ne cessent d’allumer et d’alimenter le brasier des passions en eux-mêmes et chez les autres. Tous les êtres qui n’ont pas encore appris la manière correcte de se chauffer et de chauffer les autres, qui n’ont pas appris la manière correcte d’aimer, ne sont pas civilisés et commettent d’une façon ou d’une autre des actes de barbarie.
Pensées Quotidiennes 2006, 16 janvier
La nature déploie devant nous ses innombrables richesses. Mais envers celui qui ne la respecte pas, qui ne pense qu’à la faire servir égoïstement à son propre usage, elle se ferme. Or c’est précisément l’attitude de la plupart des humains envers la terre, l’eau, l’air, le soleil… et même les autres planètes : car pensez-vous que les mobiles qui font partir l’homme à la conquête de l’espace soient désintéressés ?
Beaucoup diront que ça leur est égal que la nature se ferme à eux. Peut-être, mais s’ils continuent, elle ne se contentera pas de se fermer, elle va riposter. Et alors là, ils seront bien obligés de comprendre et de corriger leur attitude.
Cette attitude prouve leur manque d’intelligence, leur manque d’amour, leur manque de volonté.
Manque d’intelligence car ils refusent d’étudier les lois qui régissent la nature ; manque de cœur, car s’ils aimaient les êtres qui la peuplent, ils n’auraient pas la cruauté de les détruire ; manque de volonté, parce que pour leur plaisir, leur confort, leurs intérêts financiers, ils choisissent toujours la solution de facilité.
Eh bien, la nature leur donnera des leçons.
Œuvres Complètes, tome 22 (éd. 2006), 5 avril
La terre est vivante, elle respire… elle ne reste pas insensible aux activités des humains qui l’habitent : ils ne cessent de la bouleverser et de l’exploiter dans leur seul intérêt, ils la retournent, la fouillent, la creusent ou l’aplanissent, sans jamais se demander s’ils ne sont pas en train de déranger un ordre qu’ils ne comprennent pas. La terre ressent tout cela comme des démangeaisons, des piqûres, des blessures, et alors de temps à autre elle donne une chiquenaude pour se débarrasser de ces importuns.
Les humains doivent prendre conscience qu’ils vivent sur la peau de la terre, qui les supporte. Elle supporte leurs agissements quelques minutes… c’est-à-dire, à son échelle, quelques milliers d’années. Mais à la fin elle se fâche. Alors, ils sont terrifiés, ils souffrent. Mais accepteront-ils d’apprendre la leçon ?
Œuvres Complètes, tome 20 (éd. 2008), 2 mai
Le malheur des humains, c’est qu’ils ont toujours peur de perdre quelque chose, alors ils se recroquevillent, ils se ferment. Ils ne comprennent pas que c’est justement cette attitude fermée qui les appauvrit.
Pour s’enrichir, il faut donner.
Oui, celui qui prend s’appauvrit et celui qui donne s’enrichit. Car donner, c’est éveiller en soi des forces inconnues qui sommeillaient, qui stagnaient quelque part dans les profondeurs. Elles commencent à jaillir, à circuler, et on se sent tellement rempli qu’on est étonné, on se dit : « Mais comment ça se fait ? J’ai donné, donné et je suis plus riche… » Eh bien, c’est ça la nouvelle vie !
On entend dire partout : « Il faut changer la vie, il faut changer la société ». Mais comment voulez-vous créer une société nouvelle tant qu’on gardera cette vieille mentalité, de prendre, prendre, toujours prendre sans jamais rien donner !
Brochure n° 3 (1994), Le devoir d’être heureux
Les fanatiques sont, au fond, des mécréants : s’ils ne respectent pas la foi des autres, c’est parce qu’eux-mêmes n’ont pas compris sur quels principes ils doivent fonder la leur. Cela me rappelle un épisode de ma jeunesse, en Bulgarie.*
Aussi souvent que je le pouvais, je faisais l’ascension du mont Moussala. Un jour, en redescendant, soudain j’ai vu un homme s’avancer vers moi. À peine nous étions-nous salués qu’il sortit un livre de sa poche : c’était la Bible et il se mit à m’en lire des versets, qu’il commentait sur un ton agressif en me lançant des regards furieux. Il choisissait les passages où il est question de la colère divine et de châtiments. Entre temps, il m’avait dit qu’il était pasteur protestant.
… Je commençai par l’écouter patiemment. J’ai oublié ce qu’il me racontait, sauf qu’il s’agissait de la foi, du péché et de la damnation éternelle. Je me souviens surtout qu’il faisait très froid, car le Moussala a une altitude d’à peu près 3000 mètres. Au bout d’un moment, tout de même, fatigué de ces discours menaçants, je l’interrompis :
- « Monsieur le pasteur, je vous écoute… et puisque vous êtes pasteur, je peux vous dire que si vous aviez mieux lu les évangiles, vous ne seriez pas en train de jeter des foudres sur moi et sur tous les pauvres humains. Vous voulez me persuader qu’il n’existe rien au-dessus de la Bible et, au nom de votre foi, vous seriez prêt à lui sacrifier tout le genre humain. Eh bien, moi je vous assure que s’il fallait choisir entre la Bible et vous, je pourrais jeter ce livre, là dans le précipice, mais vous, qui êtes une Bible vivante, je ferais tout pour vous garder sain et sauf. »
Je ne peux pas vous décrire l’expression de stupeur qui est alors passée sur son visage. Evidemment, mes paroles le scandalisaient, mais elles ont quand même dû lui plaire, parce que son air s’est radouci. Il devait se dire : « Oh, voilà au moins quelqu’un qui m’apprécie vraiment puisque, entre la Bible et moi, c’est moi qu’il choisirait. »
Il venait d’apprendre qu’il était une Bible vivante.
Alors, comme je voyais qu’il tremblait de froid, et peut-être aussi un peu d’autre chose, après avoir rempli une tasse avec l’eau chaude de mon thermos, je la lui ai tendue : « Allons, maintenant buvez un peu. » Il a pris la tasse, il a commencé à boire. Il buvait… il me regardait… il buvait… il me regardait… Et moi aussi j’ai bu, et ça allait mieux !
Izvor n° 239 L’amour plus grand que la foi, chap. IX
*Le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov a passé sa jeunesse en Bulgarie de 1900 à 1937, avant d’apporter en France l’enseignement de son Maître Peter Deunov.
Au cours de l’histoire, la religion a produit toutes sortes d’atrocités, et de plus, ceux qui les commettaient étaient persuadés d’avoir fait leur devoir : emprisonner, massacrer, dévaster, brûler des « hérétiques », des « infidèles » sans aucune considération d’humanité, c’était cela manifester leur foi.
Et même, certains étaient persuadés qu’ils agissaient ainsi par amour du prochain : en condamnant ces êtres au bûcher, ils leur épargnaient la damnation éternelle, les flammes de l’Enfer ! C’est extraordinaire les aberrations que le fanatisme a pu produire dans la tête de certains.
Et Dieu, évidemment, allait les récompenser !
Mais est-ce qu’ils Lui avaient demandé au préalable s’Il était d’accord pour qu’ils massacrent ses créatures ? C’est la première question que devraient se poser tous ceux qui, encore à notre époque, se proclament « combattants de la foi » et s’imaginent être les instruments de la volonté divine : Dieu les a-t-Il vraiment envoyés sur la terre pour massacrer leurs semblables en son nom ?
Izvor n° 239 L’amour plus grand que la foi, chap. IX
C’est vrai que nous vivons dans une société où l’on doit remanier beaucoup de choses*. Mais cela ne doit pas se faire par la violence. D’ailleurs on ne réussit jamais de véritables changements par la violence : c’est toujours pire après.
Alors, comment transformer la société ? Par notre façon de vivre. En nous changeant d’abord nous-mêmes, nous pouvons remuer le monde entier. C’est pourquoi ici, dans notre fraternité, nous travaillons pour pouvoir un jour donner l’exemple concret, réel, d’une société meilleure. Nous tâchons de former une poignée d’êtres décidés, conscients, un noyau formidable qui prouvera que toute l’humanité peut devenir une fraternité, une famille.
C’est sur nous-mêmes d’abord que nous devons travailler pour donner un exemple magnifique … et même pour nous imposer, si vous voulez, mais sans violence, nous imposer uniquement par la noblesse de caractère, la grandeur, la beauté, la lumière qui émaneront de nous.
Œuvres Complètes, tome XXV, Le Verseau, chap. 3 « La jeunesse et la révolution »
*Cette conférence date du 10 juillet 1968
Un écrivain danois* évoque les contacts que l’être humain peut avoir avec la nature. Il parle de « monde fermé » et de « monde ouvert », expliquant de quelle façon la nature s’ouvre aux êtres sensibles, innocents, en particulier aux enfants, alors que pour la plupart des gens elle reste fermée, car ils n’ont pas appris à recevoir les vibrations, les ondes des mondes subtils ; les arbres, les lacs, les rivières, les montagnes ne sont rien de plus pour eux que les éléments sans vie d’un décor, ils n’ont avec eux aucune communication.
Au contraire, ceux qui vivent dans le monde ouvert sentent que non seulement ils font partie de la nature, mais que toute la nature fait partie d’eux aussi. Lorsqu’ils touchent un rocher, un arbre, un animal ou toute autre créature, ils sont conscients d’exister dans ce rocher, dans cet arbre, dans cet animal, dans cette créature comme dans toute âme et dans tout être.
La nature nous parle, la création nous parle, mais comme elle ne parle pas avec des mots, les humains ne l’entendent pas. Pourtant lorsque le soleil se lève, ne sentent-ils pas que sa lumière, sa chaleur, sa beauté leur disent beaucoup de choses ?
Afin de devenir un livre vivant, ch. XV : «Toute la création me parle et je lui parle»
*Johannes Anker Larsen
Grâce aux progrès des sciences et des techniques, l’humanité a acquis un pouvoir considérable sur la matière, et dans ce sens on peut dire que notre siècle dépasse tous les autres.
Mais le monde matériel exerce maintenant une telle fascination sur nos contemporains, il a sur eux une telle emprise, qu’ils perdent de vue les réalités du monde spirituel. Seuls sont ouverts leurs yeux physiques, et ils cherchent partout de quoi satisfaire leur curiosité ou leurs convoitises. Leur œil intérieur, cet œil qu’ils possèdent dans les régions subtiles de leur être, est comme frappé d’aveuglement.
Une bonne vision des choses ne s’acquiert que par la pureté – comprenez par là : le désintéressement. Toute la destinée de l’homme dépend de la clarté de son œil intérieur, et cette clarté dépend de sa façon de vivre. Quand il commet une faute et transgresse les lois divines, sa vision spirituelle s’obscurcit, il n’est plus averti ni guidé, et il s’égare dans des voies sans issue.
Mais dès qu’il se décide à mener une existence droite, honnête, intègre, ses centres subtils commencent à fonctionner, et non seulement il voit, mais il vit dans la lumière.
Commentaires du Nouveau Testament, (à paraître) I, 57
Il est permis de chercher la richesse, mais il faut prendre des précautions pour ne pas succomber aux états négatifs qui sont les fidèles suivants de tous ceux qui s’engagent imprudemment sur ce chemin. Et ces précautions sont simples : ne pas léser les autres, et surtout veiller à faire circuler ces richesses, trouver du plaisir à y faire participer d’autres personnes.
Car donner est une façon de progresser. Mais rares encore sont ceux qui l’ont compris. Combien ont des fortunes immenses qu’ils gardent pour eux ! Et le comble, c’est qu’ils sont malheureux. On est épouvanté parfois devant cet instinct qui pousse les humains à vouloir tout accaparer, alors que tant d’expériences prouvent qu’en accumulant des biens matériels on ne sera pas plus heureux. Partout, et même dans les familles apparemment les plus unies, que de tragédies tout à coup pour des questions d’héritage !
C’est toujours la rapacité qui domine. Et voilà pourquoi le monde ne peut pas sortir de ses malheurs. Toutes les guerres ont pour origine ce désir d’avoir toujours plus, même aux dépens de ceux qui n’ont presque rien. Quels que soient les motifs que l’on donne – des motifs même souvent très nobles- le mobile réel est toujours d’aller prendre quelque chose chez le voisin : l’argent, les maisons, les terres…
Comme s’il n’y avait dans la vie que l’argent, les maisons, les terres pour se sentir riche et heureux !
Collection Synopsis n° 2, IV, 6 : « À l’origine de l’or, la lumière »
Dans leur existence quotidienne , les gens ne s’inquiètent pas tellement du sort de leur prochain. Oui, bien sûr, quelques minutes, quand ils voient aux informations télévisées des images de dévastations, de famines, de massacres, là, ils sont émus, et parfois même des larmes leur viennent aux yeux. Mais ils oublient vite. Le moment d’après ils retournent à leurs sujets de mécontentement habituels : un patron qui les exploite, un concurrent qui a pris leur place, le voisin qui empiète sur leur terrain, le mari, la femme, les enfants, la belle-mère… Et toutes les misères du monde sont loin !
Je ne dis pas qu’il faut négliger ses problèmes personnels ; simplement je souligne que chacun se préoccupe davantage des petites difficultés qu’il rencontre dans sa vie de tous les jours, que des catastrophes qui arrivent aux autres. Là, le plus souvent, on se contente de dire que le monde est mal fait.
Pensées Quotidiennes 2005, 15 janvier
Il existe dans l’univers une force qui pousse toutes les créatures à marcher vers la perfection. Mais bien sûr, ce perfectionnement n’est possible que si l’être humain a une philosophie qui mette à la première place la vie intérieure, la vie spirituelle. Car c’est l’esprit en l’homme qui est le moteur de son évolution. Il faut donc qu’il laisse un peu de côté les préoccupations matérielles, le confort, l’argent, les plaisirs, car avec ces préoccupations il s’affaiblit, il s’abrutit, et au lieu d’évoluer il retourne à l’état animal.
Le pire avec les humains, c’est qu’ils acceptent de mener une vie limitée : être faible, malade, malheureux, c’est normal, la vie n’a jamais été autrement. Bien sûr, ils ne pourront jamais échapper aux lois de la nature, mais ils peuvent en reculer les limites, ne plus accepter d’être toujours prisonniers et victimes.
Il est possible de prolonger les bons états, les bonnes conditions ou de retarder l’apparition d’états négatifs, mais pour cela il faut au moins croire qu’on le peut. Malheureusement, quand on regarde les humains, on voit qu’ils se conduisent comme s’ils étaient hypnotisés, comme si on avait tracé une ligne devant eux en leur disant « Vous ne pourrez jamais franchir cette ligne ». Voilà pourquoi ils n’avancent pas : parce qu’ils croient que cette limitation doit être leur état normal. Ils ne veulent pas s’instruire auprès d’êtres qui sont allés tellement plus loin, qui pourraient leur montrer qu’ils peuvent eux aussi aller plus loin.
La vérité, c’est que vous êtes une partie de la Divinité, que vous êtes des flammes, des étincelles. Mais pour vivre cette vérité, vous devez cesser de vous identifier à votre corps, et apprendre à vous identifier de plus en plus à votre esprit, qui est force, puissance, lumière.
Œuvres Complètes, tome XXVIII, La Pédagogie initiatique, ch. 2
Il existe dans l’univers deux principes fondamentaux qui se reflètent dans toutes les manifestations de la nature et de la vie. Toute la création est l’œuvre de ces deux principes émissif et réceptif. Pour être féconds, ces deux principes doivent obligatoirement travailler ensemble ; séparés ils sont improductifs. C’est pourquoi ils sont toujours à la recherche l’un de l’autre. Rien n’est plus essentiel pour un être que la rencontre de son principe complémentaire.
Collection Izvor, n° 214, chapitre II
…Deux principes travaillent dans le monde, deux pôles positif et négatif, que l’on retrouve dans tous les phénomènes de la nature et de la vie. Entre ces deux pôles se produit une circulation, des échanges ininterrompus, - et des échanges, cela suppose toujours une correspondance.Collection Izvor, n° 214, chapitre I
L'économie est la science de la prévision. Oui, être un bon économiste, c'est ne pas se contenter de solutions qui sont peut-être bonnes sur le moment, mais après... ? Le jour où l'on s'aperçoit qu'on s'est engagé dans une voie qui devient dangereuse, il est très difficile de revenir en arrière. Nous en avons tellement d'exemples !
…
Regardez les difficultés que rencontrent les humains pour se débarrasser seulement de leurs déchets. Vous direz : « Mais de plus en plus ils étudient les moyens de les recycler. » Je sais, mais ils ont fabriqué tellement de produits qui, une fois utilisés, ne se décomposent pas naturellement ou qui polluent la terre, l'air, l'eau, etc. ! Et tous ces résidus de matières radioactives ou de substances extrêmement toxiques dont on ne sait que faire, on est obligé de les entasser dans des galeries souterraines, et ils font courir de terribles dangers à l'humanité. Vous direz : « Mais les matières plastiques, les piles électriques, l'essence, l'énergie nucléaire… représentent un grand progrès. » Bien sûr, je ne dis pas le contraire, mais en même temps qu'on réalisait ces progrès, on devait réfléchir aux inconvénients qu'ils allaient aussi entraîner. Or on ne l'a pas fait : il fallait se dépêcher de vendre !
Les humains ont mis le progrès technique au service de leur avidité, au risque de détruire les bases même de leur existence sur la terre.* C'est pourquoi le progrès technique n'est pas le vrai progrès. Les humains ne respectent rien, ils se prennent pour les maîtres de l'univers, ils sont prêts à tout bouleverser pour satisfaire leur curiosité ou leur cupidité, mais un jour ils devront payer très cher cet irrespect et cette violence.
Collection Synopsis n° 2, IV, 4 : « Repenser l’économie »
*Cette conférence a été faite il y a plus de 30 ans.
La cause des pollutions, c’est le manque de respect envers la nature
C’est une bonne chose d’aller marcher dans la nature, de se promener près des cascades et des rivières, de boire l’eau des sources, de se baigner dans les lacs ou dans les mers. Mais on ne recevra aucune bénédiction de l’eau si on ne sait pas comment entrer réellement en contact avec elle, lui parler, se lier à elle.
L’eau est un monde vivant peuplé d’entités très belles et très pures ; elles ne seront bien disposées envers nous que si nous avons de la considération pour elles. Aussi, quand vous allez à leur rencontre, pensez d’abord à les saluer avec respect et amour.
Si vous voulez vous baigner, et particulièrement vous baigner dans un lac, soyez attentif, ne le faites pas dans n’importe quelle disposition d’esprit. Demandez l’autorisation aux entités de l’eau, car en se baignant c’est comme si on se débarrassait de ses impuretés dans leur demeure, et vous devez être conscient que vous pouvez les indisposer. Soyez donc très vigilant.
Œuvres Complètes, tome 20 (éd. 2008), 17 juillet
La morale est une réalité. Ce sont les humains qui ne la voient pas et qui discutent encore sur Dieu, sur tel ou tel point de théologie… Il est inutile de discuter, il suffit de savoir que tout s’enregistre, tout.
Si la nature a fait qu’un arbre enregistre dans sa graine les propriétés, les couleurs, les dimensions, les goûts et les parfums des fruits, pourquoi n’aurait-elle pas fait la même chose pour l’homme ? La nature a réussi à tout enregistrer. Et la morale, justement, est fondée sur l’enregistrement, sur la mémoire de la nature. Oui, la mémoire.
Car la nature possède une mémoire que rien ne peut effacer. Et tant pis pour celui qui ne prend pas cette mémoire en considération : elle continue jour et nuit à enregistrer les cacophonies, les états épouvantables qu’il porte en lui, et un beau jour il est mordu, écrasé, anéanti. Personne ne peut échapper à cette loi, personne n’a jamais été suffisamment puissant pour réussir à lui échapper : aucun empereur, aucun dictateur, personne…
Dans la mémoire de la nature, tout est enregistré. Alors attention, tout ce que vous faites, dites, pensez, souhaitez, s’enregistre dans les profondeurs de vos cellules, et tôt ou tard vous en cueillerez les fruits dans votre vie. C’est en veillant à ne pas propager par vos pensées, vos sentiments et vos actes des semences ténébreuses et destructrices, que vous arriverez à vous créer une autre destinée.
Coll. Izvor 202, L’homme à la conquête de sa destinée, ch. II
Tout d’abord, le feu, la foudre, l’eau, le vent, étaient les ennemis de l’homme qui se battait contre eux et mourait dans la lutte. Quand il a commencé à apprivoiser toutes ces forces, il a compris qu’elles n’étaient ses ennemies que parce qu’il ne savait pas les dompter pour les utiliser. Pourquoi ne pas comprendre qu’on peut faire la même chose avec d’autres forces dans la vie ? En réalité le mal représente des forces très puissantes avec lesquelles nous n’avons pas de bonnes relations parce que nous ne savons pas comment les canaliser. Et évidemment, tout ce que nous ne savons pas utiliser ne peut que nous nuire.
…
Le mal est comme une force brute, inorganisée, qui tourmente l’homme tant qu’il n’a pas encore trouvé la possibilité de la dominer et de l’utiliser. Mais le disciple, s’il prend conscience que ce qu’il croit être un mal peut lui servir beaucoup pour son avancement spirituel, devient peu à peu maître de toutes les situations. Comme on ne peut jamais arriver à anéantir le mal, il faut désormais remplacer les mots « combattre, écraser, tuer, déraciner, extirper… » qui sont l’expression de conceptions erronées, par d’autres mots comme « apprivoiser, assimiler, canaliser, orienter, sublimer, utiliser… » qui expriment une conception plus avancée, plus spirituelle. À ce moment-là, pour parler comme les alchimistes, la couleur noire du charbon se transforme en un rouge lumineux…
Mais il faut avoir beaucoup vécu, beaucoup étudié et avoir traversé beaucoup d’épreuves pour constater combien cela est vrai.
Coll. Izvor, n° 210, L’arbre de la connaissance du bien et du mal, ch. III
Quand on regarde le soleil, ce que l’on voit d’abord, c’est ce disque lumineux qui a toujours la même forme, la même dimension, qui peut être observé, mesuré, filmé… : c’est son corps. Mais si on veut étudier ce qui sort de lui, cette lumière qui coule, qui jaillit du centre vers la périphérie, pour savoir ce qu’elle est et jusqu’où elle se répand dans l’espace, c’est presque impossible, cela dépasse l’imagination.
…
Je vous disais un jour : « Les planètes nous touchent. Le soleil nous touche. » et vous étiez étonnés ! Pourtant c’est vrai, le soleil nous touche … de loin avec ses rayons. Et nous qui sommes construits sur le même modèle que le soleil, par notre pensée, par notre âme, par notre esprit nous avons des pouvoirs qui s’étendent très loin en dehors des limites de notre corps physique. De même que le soleil agit sur les métaux, les plantes, les animaux, les humains, qu’il pénètre, chauffe et nourrit, de même par nos émanations nous pouvons à distance transformer, améliorer, éclairer, vivifier les créatures.
Ce disque lumineux que nous voyons dans le ciel, parfaitement délimité, c’est le corps du soleil ; ce qui sort de lui, ses rayons, ce sont ses pensées, son âme, son esprit qui vont visiter la périphérie pour distribuer partout la richesse et l’abondance. Et quand ils se sont déchargés, ils retournent vers le soleil pour se recharger et repartir ensuite visiter d’autres créatures à travers l’espace.
…
Ces rayons, cette lumière que le soleil envoie correspondent au sang : comme le sang envoyé par le cœur, ils sont remplis de tout ce qui est utile, profitable, bénéfique, salutaire pour toutes les créatures de l’univers… Donc, la lumière qui sort du soleil, c’est son sang. Et une fois que les rayons ont été utilisés par les planètes et par les êtres innombrables de l’univers – car l’espace est habité de milliards de créatures qui reçoivent ces rayons et y puisent une nourriture –, ils s’assombrissent, perdent leur lumière, leur chaleur ; ils se dirigent alors vers certains lieux qui sont comme les poumons de l’univers pour y être purifiés ; et enfin ils retournent dans le soleil. Puis de nouveau, chargée d’amour, de sagesse et de vérité, cette force repart dans l’espace, renvoyée par le soleil.
C’est donc toute une circulation qui se fait dans le système solaire. Le système solaire est un organisme vivant qui fonctionne grâce au soleil, ce cœur qui bat et l’alimente sans arrêt.
Collection Izvor, n° 201, Vers une civilisation solaire, ch. VI
Combien de fois on entend dire : « Je suis fatigué ! » Eh oui, tout le monde est fatigué, et malgré cela on voit les gens s’affairer, courir à droite et à gauche sans s’arrêter une minute. C’est bien de vouloir être actif, mais pour pouvoir rester toujours actif sans être fatigué, il faut savoir se détendre ; et pas seulement une ou deux fois par jour, ce n’est pas assez, mais dix, quinze, vingt fois, ne serait-ce qu’une minute à chaque fois. Dès que vous avez un moment de libre, n’importe où, au lieu de perdre votre temps ou de vous énerver parce qu’on vous fait attendre, profitez de cette occasion pour vous apaiser et retrouver votre équilibre : vous reprendrez ensuite vos activités avec des forces nouvelles.
Ce qui nuit tellement à nos contemporains, c’est cette fièvre, cette tension continuelle dans laquelle ils vivent et qui entraîne des dégâts dans leur vie psychique. Car non seulement cette précipitation empêche leurs qualités de se manifester, mais encore elle fait apparaître toutes sortes d’anomalies dans leur comportement. Je dis parfois à certains : « Vous laissez vos robinets d’eau et de gaz toujours ouverts… et ça coule, ça coule toute la journée. Alors à la fin vos réservoirs sont vides : votre système nerveux est épuisé. Si vous pensiez à vous arrêter quelques minutes pour fermer les robinets (symboliquement), vous ne seriez jamais vidé ! »
…
Pour devenir infatigable, il faut s’exercer à travailler avec les deux principes, émissif et réceptif, masculin et féminin. Il est impossible d’être émissif, actif toute la journée. Donc, au moment où vous faites une pause dans votre activité, mettez-vous consciemment dans un état de réceptivité, mais en vous liant à la lumière, pour n’attirer que des énergies pures et divines.
Collection Izvor, n° 225, Harmonie et santé, chap. VIII
Tout notre pouvoir est dans le commencement. Car, les forces une fois déclenchées, souvent on ne peut plus les arrêter. Il ne faut jamais rien commencer sans être instruit des conséquences qui découleront de l’action entreprise, ainsi que de la nature des forces que l’on met en jeu.
Il est facile de déclencher des énergies, de provoquer des évènements, mais il est beaucoup plus difficile de les diriger, de les orienter, de les maîtriser.
Ne soyez donc pas des apprentis sorciers. Souvenez-vous que la puissance de l’homme n’est ni au milieu ni à la fin d’une action, mais au commencement.
Si par exemple en vous promenant dans la montagne, vous faites volontairement basculer un gros rocher au lieu de le laisser en place, ni votre volonté ni votre force ne pourront plus le retenir, il va rouler dans la vallée et écraser beaucoup de personnes.
Il en va de même pour chaque acte de notre existence. C’est au commencement qu’il faut être sûr qu’on s’engage sur le meilleur chemin avec les meilleures forces, afin que tout retombe en bénédictions sur soi-même et sur les autres.
Œuvres Complètes, tome XX (éd. 1976), 22 avril
Dans une école initiatique, les disciples apprennent à se servir des mots, à les prononcer de façon à déclencher les forces lumineuses de la nature. Les mots sont puissants, mais nous ne savons pas encore nous en servir ni les prononcer correctement.
Lorsque vous êtes dans le froid, abandonné, et que vous avez l’impression que personne ne vous aime, prononcez le mot « amour » une fois, deux fois, dix fois et de différentes façons : vous déclenchez ainsi les puissances cosmiques de l’amour, au milieu desquelles vous ne pouvez plus vous sentir seul, abandonné.
Lorsque vous vous sentez dans l’obscurité, comme si vous étiez tombé au fond d’un abîme, prononcez les mots « sagesse », « lumière », jusqu’à ce qu’ils vibrent et chantent dans toutes les cellules de votre corps. À ce moment-là, tout s’éclaircira.
Lorsque vous vous sentez tourmenté, limité, troublé, prononcez le mot « liberté ». Vous pouvez encore prononcer les mots « beauté », « vérité », « force », « santé », « harmonie »... Vous direz que c’est peu de chose. Oui, mais si vous savez les prononcer avec intensité et conviction, chaque mot, au fur et à mesure que vous le répétez, acquiert une grande puissance et influence votre propre matière.
Œuvres Complètes, tome 13, La Nouvelle Terre, V
Le bonheur véritable se caractérise par la stabilité. Vous direz : « Mais la vie n’est qu’une succession de changements : succès et échecs, abondance et pauvreté, paix et guerre, santé et maladie… Nous sommes bien obligés de subir ces changements. »
Extérieurement, oui bien sûr. Mais intérieurement non.
Une guerre peut éclater, vous pouvez tomber malade, perdre soudain toute votre fortune, être abandonné par votre mari ou votre femme, vos enfants, vos amis… sans pour autant vous sentir vaciller. Pourquoi ? Parce que votre conscience ne stagne pas au niveau des événements. Pour chaque difficulté, pour chaque épreuve vous trouvez une explication, une vérité qui vous apaise et vous console.
Celui qui s’est habitué à monter très haut par la pensée voit les choses sous un jour différent. On peut le dépouiller, le persécuter, mais désormais il sait que tout cela est passager, qu’il est immortel, que rien ne peut réellement l’atteindre. Là où tous poussent des cris, il arrive quand même à trouver le bonheur.
Œuvres Complètes, tome 22, Oguen, le feu, 29 mai
Pour évoluer, nous avons à passer des examens, à affronter de grandes épreuves dans notre existence. Ces épreuves sont en relation avec les quatre éléments : la terre, l’eau, l’air et le feu. Tout au long de notre vie, elles ne cessent de se présenter à nous, nous ne pouvons pas y échapper.
Les épreuves de la terre sont d’ordre physique, matériel, comparables à des séismes. Elles vérifient notre volonté, notre patience, notre stabilité. Est-ce que, à l’image de la pyramide, nos assises sont suffisamment solides ?
Les épreuves de l’eau touchent le monde des sentiments. Elles nous plongent dans le flot noir de la haine, de la trahison. Et l’amour en nous doit pouvoir neutraliser tous ces poisons.
Les épreuves de l’air ressemblent à des tornades et des ouragans. Notre intellect va-t-il perdre sa direction, ou continuera-t-il à y voir clair et à raisonner correctement ?
Les épreuves du feu sont les plus terribles. Elles brûlent toutes les impuretés qui empêchent notre âme de s’unir à la Cause première dont dépendent toutes les existences. Pour trouver le divin, nous devons passer par le feu purificateur.
Œuvres Complètes, tome 19, Zémia, la terre, 2 février
Ce n’est pas Dieu qui envoie les souffrances aux humains, c’est eux qui, dans leur ignorance, se les fabriquent et qui les multiplient en répétant leurs erreurs. Ils se plaignent, ils poussent des cris, mais si on les délivre de ces souffrances, ils s’arrangent toujours pour en attirer d’autres. On dirait qu’ils ne peuvent pas s’en passer. Bien sûr, ils ne le reconnaîtront pas, mais c’est pourtant la vérité. La paix, la sérénité sont des états qui leur sont étrangers, ils s’y ennuient, ils ne savent pas comment s’occuper et ils s’empressent de retourner dans des activités où ils souffriront à nouveau.
Mais oui, regardez : une guerre, puis une autre, puis encore une autre éclatent dans divers endroits de la planète. Tout le monde se lamente et se demande pourquoi ces guerres… Mais simplement parce que les humains ne savent pas comment mettre à profit les bonnes conditions que leur donne la paix. Trouver quelles activités avoir en temps de paix nécessite une grande science. Même en temps de paix, tous continuent à être en guerre. Dans tous les domaines on ne voit que des rivalités : la politique, le commerce, les finances, la religion, et même la famille sont des terrains d’affrontement, de véritables champs de bataille. Comment s’étonner ensuite que des conflits armés se déclenchent un peu partout, entraînant tellement de malheurs !
Et ensuite on supplie Dieu de faire cesser ces guerres et de ramener la paix. Mais dites-moi un peu : en quoi cela concerne le Seigneur ? Quelle idée les humains se font-ils de Lui ?
Izvor n° 242 Aux sources inaltérables de la joie (chap. III ‘L’aiguillon de la souffrance’)
Le Ciel ne regarde pas tellement quels succès vous remportez, mais quels efforts vous faites pour marcher et vous maintenir sur la bonne voie. Faites des efforts, et si vous ne réussissez pas encore, si vous n’obtenez pas tous les bons résultats que vous avez souhaités, cela ne doit pas vous troubler.
Ne demandez pas le triomphe, il ne dépend pas de vous, il dépend du Ciel qui vous le donnera quand il jugera sage de vous le donner. Ce qui dépend de vous, ce sont les efforts, car le Ciel ne peut pas les faire à votre place. De même que personne ne peut manger à votre place, personne ne peut faire des efforts pour vous, c’est vous qui devez les faire. Et le succès, c’est le Ciel qui le décidera quand il voudra et comme il voudra.
Pensées Quotidiennes 2006, 13 juin
Dans les sanctuaires du passé, les Maîtres, qui connaissaient la nature humaine, ne surchargeaient pas leurs disciples de connaissances, comme cela se passe maintenant dans les universités, où il y a tellement de détails à enregistrer que les étudiants n’ont même plus le temps de vivre et de respirer.
Ils disaient très peu de choses, ils révélaient quelques vérités essentielles, et c’était ensuite aux disciples de les méditer dans le silence pour s’en imprégner, pour les vivre. Oui, les Maîtres mettaient tout leur amour, toute leur âme, tout leur esprit dans leurs paroles et les disciples les prenaient, les goûtaient, les absorbaient … ils se nourrissaient beaucoup plus de la vie contenue dans les paroles que des paroles elles-mêmes.
Tandis que maintenant, surtout en Occident, les gens n’ont pas la sensibilité qui permet de trouver cette vie contenue dans les paroles pour s’en nourrir, se renforcer et se transformer grâce à elle. Ils comptent seulement sur les mots, et comme ça, froidement, ils prennent des notes sans avoir rien senti ni rien vécu. Alors, c’est raté. Toute cette vie cachée qui pourrait les éclairer, les guérir, les ressusciter, ils ne la reçoivent pas.
Ce n’est pas l’intellect, mais l’âme et l’esprit qui doivent être à la première place, car à ce moment-là, grâce à quelques mots que vous aurez entendus, vous pourrez un jour voyager dans l’espace !
Izvor n° 229, La voie du silence, chap. XI
Les études sont utiles, nécessaires, indispensables même. Mais la véritable compréhension de la vie n’est pas dans l’accumulation de connaissances. Avec les connaissances intellectuelles, on reste à la surface des choses, on ne trouve pas le sens de la vie ; c’est là leur plus grave lacune.
À la sortie de leurs études universitaires, combien d’étudiants se retrouvent désorientés, dans le vide ! Ce qu’ils ont appris n’a réussi qu’à encombrer leur cerveau, à semer en eux le doute et la confusion. Connaître l’histoire, les sciences, etc., c’est bien, mais cela ne peut rendre la jeunesse ni plus heureuse ni plus équilibrée. Et les responsables de l’instruction publique n’ont pas fini d’être étonnés en voyant que, malgré leurs efforts pour améliorer les conditions de travail, les jeunes continuent à se droguer, à se révolter et à partir à la dérive.
Trop souvent je vois venir à moi des étudiants qui se plaignent : « Je ne sais plus où j’en suis, maintenant je ne crois plus à rien… » Quel travail ensuite pour moi de les aider à retrouver leur chemin ! Car cet état de désarroi se reflète sur leur comportement : ils sont prêts à faire toutes sortes de bêtises.
……
Autant qu’ils s’en sentent capables et qu’ils en ont le goût, les jeunes doivent faire des études, mais en sachant que ce qu’on leur enseigne dans les écoles ne pourra satisfaire qu’une partie de leurs aspirations. Tant qu’on ne mettra pas l’accent sur la formation du caractère, les connaissances données dans les écoles et les universités seront pour les jeunes des moyens de réussir à tout prix dans le monde, de tromper les autres, de les évincer, mais jamais de se transformer pour devenir des bienfaiteurs de l’humanité. S’ils sont ambitieux, craintifs, orgueilleux, sensuels, avares, ils le resteront.
Nous, nous proposons une autre école où l’on apprend à connaître la nature humaine, à changer son caractère, à se transformer, à s’améliorer pour le bien du monde entier.
Izvor n° 233, Un avenir pour la jeunesse, chap. VI et VII
Du point de vue initiatique, les succès ne sont pas toujours souhaitables !
Évidemment, si l’homme est faible, chétif, il vaut mieux qu’il ne rencontre pas de trop grands obstacles sur sa route, parce que s’il tombe, il ne se relèvera plus.
Mais s’il est fort, les échecs vont encore le renforcer ; les adversités, les ennemis lui donneront des énergies comme s’ils étaient pour lui une nourriture. Et un jour il deviendra invincible.
Il n’y a malheureusement pas beaucoup de gens qui continuent malgré les obstacles et les oppositions : la plupart sont tout de suite découragés, anéantis. Pour prendre des forces dans l’adversité, il faut être très évolué.
Et même, quelquefois, c’est le ciel qui envoie des épreuves à certains, car il connaît leur nature : il sait que pour arriver au sommet il leur faut les plus grandes difficultés. Les autres, il les ménage, sinon c’en sera fini d’eux. Il agit donc différemment selon les personnes.
C’est pourquoi il est difficile de se prononcer sur la destinée des humains. Souvent leurs malheurs nous paraissent être une punition infligée par le karma, alors qu’en réalité ce sont des bénédictions pour les obliger à monter jusqu’au sommet.
Œuvres Complètes, tome XIX (éd. 1984), 30 avril
Une réflexion sur la répartition des richesses doit commencer par une réflexion sur la répartition de la nourriture.
En accumulant plus qu’il n’est nécessaire, on prend ce qui était destiné aux autres, et si beaucoup en font autant, certains ayant trop et d’autres pas assez, il s’ensuit un déséquilibre dans le monde. La plupart des conflits ont pour origine la convoitise, l’avidité, le manque de mesure de ceux qui accumulent des richesses : nourriture, mais aussi terrains, objets dont les autres sont privés.
Il est temps que la conscience collective s’éveille pour comprendre et prévoir les conséquences éloignées, les perturbations que ces tendances peuvent provoquer. Ce besoin de prendre, d’absorber plus qu’on n’en a réellement besoin, pousse les êtres à asservir les autres et même à les supprimer à la moindre résistance ou opposition. Même minuscule, c’est là le point de départ de grandes catastrophes.
C’est donc très tôt qu’il faut maîtriser cet instinct en s’efforçant de régler d’abord soi-même la question de la nourriture : ne pas accumuler, donner ce que l’on a en trop, et manger avec modération.
Collection Synopsis n° 2, IV, 5
On ne trouvera certainement pas, dans l’histoire des hommes, des périodes où il n’y a pas eu de guerre. Et pourtant, on ne peut pas nier qu’ils souhaitent la paix, et dès qu’une guerre éclate, combien de croyants se tournent vers le Seigneur en Lui demandant de la faire cesser ! C’est très bien, mais est-ce que ces prières touchent le Seigneur, c’est une autre question. Ce n’est pas à Lui d’arrêter les guerres que les humains ont déclenchées, c’est à eux de trouver des moyens de ne plus se combattre. Qu’ils prient, c’est entendu, mais ils feraient mieux de prier pour que les terribles expériences qu’ils ont faites leur servent de leçons !
Si les humains n’apprennent pas la sagesse, qu’ils ne comptent pas sur Dieu pour les arrêter dans leurs folies ! Ils supplient : « Seigneur, donne-nous la paix ! » en s’imaginant qu’Il est impatient de voir se terminer une guerre. Pas du tout, Dieu est très patient, et Il leur répond :
« Apprenez à discerner tout ce qui en vous est facteur de conflits. Le jour où chacun aura compris les efforts qu’il doit faire pour devenir plus raisonnable, plus honnête, plus généreux, enfin la paix viendra. Mais cela dépend de vous, pas de moi. »
Pensées Quotidiennes 2013, 29 août
La beauté, la vraie beauté, ne peut pas s’expliquer, c’est une vie, une vie qui jaillit, qui émane… Vous regardez par exemple un diamant sur lequel vient se poser un rayon de soleil : vous êtes ébloui par l’éclat des couleurs que vous voyez apparaître. Voilà la vraie beauté, elle est comparable à la lumière du soleil. Et autant un être arrive à émaner une beauté pareille, autant il se rapproche de la vraie beauté.
La vraie beauté n’est pas dans les formes, elle n’a même pas de forme, car elle se trouve en haut, dans un monde qui n’est fait que de courants, de forces, de rayonnements. Quand on arrive à la contempler, on est tellement saisi de ravissement qu’on voudrait presque mourir !
…
Le degré de beauté que l’artiste peut atteindre et exprimer par son œuvre dépend beaucoup de ce qu’il est, lui. La beauté est comme un rayon de lumière qui n’apparaît dans tout son éclat que s’il traverse un milieu parfaitement transparent. Dans un milieu opaque, le rayon est dévié et déformé.
C’est pourquoi il est tellement important qu’avant de créer, l’artiste fasse un grand travail sur lui-même pour devenir une matière si transparente et vibrante qu’elle se laissera traverser par la beauté divine.
…
Pour avoir une idée de ce qu’est la vraie beauté, lumineuse, pure, prenez un cristal, prenez un prisme et essayez de voir comment la lumière passe au travers et devient si belle que vous pouvez rester des heures entières en extase devant ces couleurs. Je le fais souvent, je me réjouis de contempler la beauté de la lumière, et je vous conseille de le faire aussi, vous y gagnerez immensément.
Izvor n° 223, Création artistique et création spirituelle, ch. II et IX
Si vous êtes attentif envers les pierres, les plantes, les animaux et les humains, et même envers les objets qui vous entourent, votre conscience de la vie se développe, s’approfondit, et vous êtes enrichi de toute cette vie qui respire et vibre autour de vous.
Vous n’avez peut-être jamais pensé à cela ?... C’est pourquoi vous vous sentez souvent désorienté, angoissé, dans le vide. Voulez-vous sortir de cette situation ? Pensez que vous êtes lié aux forces et aux entités lumineuses de la nature et que vous communiez avec elles.
Cette communion ininterrompue chaque jour avec une multitude de créatures, c’est cela la vraie vie. « Mais, direz-vous, comment faire ? » Par l’amour. Il n’y a pas d’autre moyen que l’amour. Si vous aimez la nature, elle parlera en vous, car vous aussi vous êtes une partie de la nature.
Et le jour où vous atteignez cet état de conscience, vous vous sentez dans la lumière et dans la paix, protégé par la Mère nature qui vous reconnaît comme son enfant, et elle vous chérit, elle vous prend dans ses bras, elle vous donne ses joies. Vous ne savez même pas d’où viennent ces joies, mais vous êtes heureux comme si le ciel et la terre vous appartenaient.
Brochure L’homme dans l’organisme cosmique, p. 28
Ce que l’on appelle généralement la conscience peut être défini comme un lieu où tous les représentants de notre organisme physique et de notre organisme psychique ont convenu de se rencontrer. C’est un peu comme l’ONU à Genève. Dans cette ville, les représentants des puissances du monde entier, amies ou ennemies, se donnent rendez-vous pour parlementer, régler certains problèmes ; et au moins pour quelque temps, elle devient la conscience du monde : il y a des mises au point, des discussions, des décisions.
De la même façon, la conscience est une zone neutre, une zone franche où les éléments et les forces de toutes natures viennent s’exprimer, autant que les circonstances le permettent, et dire leur mot. On peut aussi la comparer à un tableau ou à un écran sur lequel vient s’afficher tout ce qui se passe dans ce monde qu’est l’être humain.
Suivant le degré d’évolution de l’être, la nature et le nombre de ces « affichages » sont évidemment différents. Supposez un village – c’était ainsi dans le passé - où le garde champêtre vient faire des annonces avec sa petite trompette : les achats, les ventes, les décisions de la mairie… Les autres villages n’entendent rien de ces annonces. Mais supposez maintenant que les annonces soient faites dans le ciel en gigantesques lettres de feu : le monde entier pourra les lire. La conscience peut être limitée au garde champêtre, mais elle peut aussi avoir les dimensions de l’univers.
…….
D’une manière générale, on peut dire que la conscience est le reflet des préoccupations de la personne, de sa façon de vivre ; elle existe comme une conséquence de tous les processus physiques et psychiques qui se déroulent dans l’être humain. Elle est un écran sur lequel se projettent les images de sa vie intérieure et extérieure.
Si votre conscience est « malheureuse », si elle est en proie aux angoisses et aux obsessions, il est inutile d’essayer d’échapper à ces angoisses et ces obsessions tant que vous n’avez pas changé de vie. Sinon, c’est comme si, mécontent des images qui se projettent sur un écran de cinéma, vous vouliez changer l’écran au lieu de changer le film.
La conscience se manifeste au niveau du cerveau, mais elle est le résultat du fonctionnement de toutes les cellules. Donc c’est sur les cellules qu’il faut agir pour changer la conscience, non sur l’écran qui, lui, n’y est pour rien.
Collection Izvor n° 222, La vie psychique, éléments et structures, ch. 11
Étudiez l’histoire : combien de pays qui forment maintenant une unité étaient composés il n’y a pas si longtemps de petits États séparés qui se faisaient la guerre ! Ils ont compris que l’unité était préférable, et depuis qu’elle s’est faite ils sont devenus de véritables puissances.
Mais c’est une étape encore insuffisante, car chacun de ces pays sent que le pays voisin lui fait concurrence, et réciproquement. Ils se préparent donc à se battre et à la fin ils ne peuvent que se détruire.
Il faut que les humains comprennent que le moment est venu* de faire une unité beaucoup plus large, beaucoup plus vaste : tous les pays de la terre doivent s’unir et cette unification, comme dans l’organisme humain, produira la santé, la force, le bien-être. L’humanité n’est pas encore arrivée à être bien portante, elle est malade, cancéreuse, parce qu’une philosophie de la séparativité règne partout. Chacun tâche de travailler seulement pour son pays, sa famille, son parti, sa religion. Eh bien, cette tendance créera éternellement des complications et des guerres, parce que dans cette division, il y aura toujours les intérêts des uns ou des autres qui seront lésés.
Il faut maintenant simplifier les choses, arriver à convaincre les pays du monde entier que s’ils acceptent de s’unir, ils vivront beaucoup mieux : tous les humains seront dans l’abondance, libres de voyager, de se rencontrer, de se réjouir…
O.C. tome XXV, ch. VIII « La politique à la lumière de la science initiatique »
* Cette conférence a été prononcée le 18 février 1968.
On voit maintenant* de grands projets de Pan-Europe, de Pan-Asie, de Pan-Amérique ou de Pan-Afrique. Bien sûr, cela représente des progrès gigantesques, mais rien ne sera encore vraiment résolu de cette façon.
Il n’y a que la Pan-terre qui peut résoudre tous les problèmes.
… Ne vous inquiétez pas : ce n’est pas la panthère qui va vous dévorer**, non, la « Pan-Terre » cela veut dire : toute la terre réunie en une seule famille. Sinon, au lieu d’un pays qui se heurte contre un autre pays, ce sera un continent entier contre un autre continent. Est-ce que ce sera mieux ?
Moi je crois à tout ce qui est irréalisable. Tout ce qui est inaccessible, tout ce qui est impensable, j’y crois. Je me jette toujours sur des réalisations impossibles, parce que ce sont les meilleures, les plus grandioses, les plus solennelles, les plus glorieuses, et vous ne pouvez pas ne pas me donner raison.
Et même aux chefs d’État je peux dire :
« Voulez-vous vraiment être grand, glorieux ? Propagez le premier de tous cette idée de la Pan-terre, et vous serez immortel. »
Oui, la réalisation de la fraternité universelle est possible aujourd’hui, parce que les humains sont arrivés à un stade d’évolution technique qui la rend possible. Tous ces moyens qui permettent de communiquer d’un bout à l’autre de la terre ont réduit les distances entre les pays, les continents, et l’unité est possible.
Œuvres Complètes, tome XXVI, ch. 3 « L’idée de la Pan-Terre »
* Cette conférence date du 28 novembre 1966.
** Le conférencier, comme toujours, improvise et il tient compte avec humour des réactions de la salle.
Savez-vous vraiment en quoi consiste le travail de la pensée ?
En nous, autour de nous existe une matière subtile mais inorganisée, une matière qui n’a pas encore reçu de formes. C’est sur cette matière que notre pensée a des pouvoirs. C’est donc à nous de la prendre comme une sorte de pâte à modeler et de travailler sur elle afin de devenir des créateurs dans le monde de la beauté, de l’harmonie et de la lumière.
Ce que l’homme fabrique, édifie dans le plan matériel est important, bien sûr ; mais infiniment plus importantes sont ses créations psychiques, et c’est d’après ces créations, qui sont des entités vivantes, qu’il est apprécié par le Ciel.
La majorité des humains, qui ne maîtrisent pas leur pensée, peuplent l’espace d’entités maléfiques qui vont partout propager la discorde et le chaos. Le disciple au contraire, conscient des pouvoirs de la pensée, s’efforce de ne créer que des entités qui portent la paix et la lumière dans le monde entier.
Pensées Quotidiennes 2005, 16 octobre
Celui qui décide d’entreprendre un travail spirituel doit comprendre que ce travail concerne une matière extrêmement subtile, qui échappe à tous les moyens d’investigation habituels.Un jour ou l’autre les résultats sont là, mais d’abord ils se produisent dans les plans subtils. Celui qui ne connaît pas ces lois s’attend à voir tout de suite les résultats concrets de son travail intérieur. Comme il ne voit rien venir, il est déçu, et cette déception peut l’amener à détruire ce qu’il a déjà construit. Mais vous, maintenant, vous savez, et vous ne vous découragerez pas.
Pensées Quotidiennes 2004, 12 mars
Plongez-vous juste un peu dans les affaires des humains et vous verrez : dans quelque domaine que ce soit, affectif, social, économique, politique, les difficultés viennent de ce que la plupart d’entre eux se dirigent toujours d’après leur nature inférieure, leur raisonnement personnel, égoïste. Leur norme, leur règle, leur idéal, c’est toujours de prendre… et il y a des milliers de façons de prendre.
S’ils étaient mieux instruits, mieux conseillés par des guides conscients et sages qui leur montrent le côté pernicieux de cette attitude, ils pourraient s’arracher à cette obscurité dans laquelle ils pataugent, malheureux, insatisfaits, prêts à se détruire ou à détruire les autres.
……
Je me souviens qu’il y a des années, en Bulgarie, au cours d’une réunion dans la Fraternité de Sofia, le Maître Peter Deunov nous a demandé :
- « Quelle est la différence entre le vieil enseignement et le nouvel enseignement ? »
Quelques-uns essayèrent de répondre en se lançant dans toutes sortes d’explications longues et compliquées. À la fin, le Maître prit la parole et dit seulement ceci :
- « Le vieil enseignement nous montre comment prendre, et le nouvel enseignement nous apprend à donner. »
Voilà, c’était bref, c’était clair, même s’il faudrait ajouter beaucoup d’explications pour éclairer le sens de « prendre et donner » dans tous les domaines de l’existence.
Donner, ce n’est pas faire l’aumône de quelques sous, quelques croûtons de pain, vieux vêtements ou quoi que ce soit de matériel. Il y a tellement de façons de donner ! Tout ce que l’on fait peut être une occasion de donner, c’est-à-dire de se montrer plus large dans sa compréhension, plus désintéressé dans ses relations avec les autres. La bonté, la générosité, l’indulgence, l’abnégation, toutes ces qualités sont contenues dans le mot « donner ». Et l’égoïsme, la jalousie, l’intolérance sont des défauts contenus dans le mot « prendre ».
La nature supérieure ne cesse de donner, de jaillir, de rayonner. Elle veut éclairer, aider, soutenir. Elle ne cherche pas à retenir ce qu’elle possède et elle ne s’irrite pas si quelqu’un vient le lui prendre. Au contraire, elle est heureuse de voir qu’auprès d’elle les autres se nourrissent, s’abreuvent, s’éclairent. La qualité fondamentale de la nature supérieure est de briller, de rayonner comme le soleil.
Coll. Synopsis n° 2, II, 4 « Prendre et donner »
Tous les hommes politiques qui n’essaient pas d’arriver à un point de vue universel se trompent, et un jour ou l’autre c’est la vie elle-même qui leur prouvera qu’ils sont dans l’erreur.
Je ne suis pas contre la politique, mais je la comprends différemment. Si on donne le pouvoir à quelqu’un qui ne connaît pas la structure de l’être humain et la façon dont il est lié à toutes les puissances cosmiques, comment voulez-vous qu’il puisse apporter quelque chose de vraiment bon à son pays ? Puisqu’il n’a pas réalisé ce lien en lui-même, comment voulez-vous qu’il le réalise pour toute une nation ?...
Pour être un véritable homme politique, il faut tout d’abord posséder une connaissance approfondie de l’homme et de la nature, respecter les lois divines, et n’avoir aucune ambition, aucune passion personnelle.
Tous parlent de servir la patrie, mais ce ne sont souvent que des mots… Je ne suis pas contre la politique, mais pour moi la seule politique valable est celle des sages, des initiés, qui ont étudié la nature humaine, ses forces, ses faiblesses, ses besoins, et les conditions spirituelles, morales, mentales, affectives et économiques dans lesquelles elle peut s’épanouir. Tant qu’on ne possède pas ces connaissances, la politique ne peut mener qu’à des affrontements.
Izvor n° 208, ch. VIII « Ce que tout homme politique devrait savoir »
J’ai donc choisi le sujet le plus important : l’être humain.
Beaucoup ne voient pas cette importance, ils perdent leur temps et leurs énergies dans des histoires que tout le monde a oubliées très peu de temps après. Oui, c’est extraordinaire cette tendance des gens de toujours s’intéresser à des choses éphémères ! Un nouveau gouvernement, par exemple, voilà de quoi on s’occupe avec passion. Mais combien de temps va-t-il durer, ce gouvernement ? Quelques mois après, il sera changé et il faudra s’occuper d’un autre. Et les partis politiques : certains apparaissent, d’autres disparaissent ou changent de nom, et si vous ne connaissez pas leurs noms et ceux qui sont à leur tête, vous êtes très mal vu. Que vous ne connaissiez rien du monde divin, des lois divines, cela n’a aucune importance, mais ne pas connaître les bagarres des dirigeants politiques et ce qu’ils se sont dit à la télévision, voilà qui est grave !…
Mais c’est misérable, c’est lamentable. Qu’est-ce que ces histoires peuvent bien apporter aux humains pour leur véritable avenir, c’est-à-dire pour leur paix, pour leur lumière, pour leur immortalité ?
Vous direz : « Mais on veut aider notre pays. » On ne peut pas l’aider de cette façon. On n’a jamais pu aider les humains de cette façon. On s’imagine qu’on les aide. Non, ce ne sont pas ces discussions et ces bagarres politiques qui peuvent les aider. Tout cela n’a jamais rien apporté, sauf des mécontentements, des fureurs, des grèves, des révolutions… Qu’est-ce qu’elle a amélioré, cette politique-là ? Les hôpitaux sont pleins de malades, les tribunaux pleins de procès, et il faudra bientôt un policier par habitant.
Collection Izvor, n° 208 (mai 1990)L’égrégore de la colombe ou le règne de la paix, ch. VIII
Dans le domaine politique, économique, quand il est question de faire l’unité, il s’agit presque toujours d’ententes fondées sur des intérêts égoïstes, un peu comme chez les brigands qui s’unissent pour faire de mauvais coups. Ce n’est pas cela, la véritable unité, mais c’est ainsi qu’on la comprend : s’unir pour se jeter sur quelqu’un d’autre et l’évincer, ou même l’anéantir. Quand les membres d’une nation disent : « Unissons-nous », si cette union n’a pour but que de combattre le voisin, on ne peut pas réellement parler d’unité.
La véritable unité doit toujours être la plus vaste possible.
Si, dans le corps, un organe réalise l’unité pour lui-même sans travailler en harmonie avec les autres organes, lui peut-être se sentira bien, mais les autres souffriront, donc l’unité sera compromise. Quand nous parlons d’unité, nous sous-entendons une unité universelle, cosmique, dont rien ni personne n’est exclu. Mais cette unité doit d’abord se faire en chacun de nous-mêmes : toutes nos cellules, toutes nos tendances unies vers le divin. Cet effort que nous faisons se reflètera sur les autres unités, et toutes ces unités éparpillées en se rassemblant feront une unité universelle.
Pensées Quotidiennes 2004, 16 novembre
Toute activité, aussi insignifiante soit-elle en apparence, un mouvement, un sentiment, une pensée, une parole, produit nécessairement des effets bons ou mauvais. C’est pourquoi on peut dire que la magie est la première des sciences. Il suffit d’un mouvement, d’une influence, d’une empreinte, d’une vibration, pour entrer dans le domaine de la magie.
Chaque fois qu’un être agit sur un autre ou sur un objet, il accomplit un acte magique. Et voilà que les gens regardent, parlent, pensent, ont des désirs, des sentiments, font des gestes, sans se rendre compte que toutes les forces qu’ils déclenchent ainsi sont des forces magiques. Souvent dans leur ignorance il leur arrive de mettre en action des forces négatives qui se retournent contre eux, et quand ils sont saisis, mordus, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Il est donc important que chacun apprenne à travailler sur ses pensées, ses sentiments, ses paroles, ses gestes, son regard, afin que les forces déclenchées par ses activités physiques ou psychiques produisent uniquement des effets bénéfiques, …bénéfiques pour lui, mais aussi pour toutes les autres créatures dans le monde.
Pensées Quotidiennes 2012, 6 octobre
Partout dans le monde on se plaint de la pollution engendrée par le progrès technique : la terre, l'eau, l'air, tout est pollué par des produits toxiques, et les végétaux, les poissons, les oiseaux, les humains sont chaque jour plus menacés. Les remèdes sont difficiles à trouver, et même si on les trouvait, ils ne toucheraient que le côté extérieur, le plan physique, ce qui est insuffisant.
Car dans le monde psychique se propagent aussi des produits toxiques, des gaz d'échappement, des fumées, qui sont en train d'asphyxier l'humanité.
S'il y a maintenant tellement de gens malades, ce n'est pas seulement à cause de la pollution de l'air, de l'eau et de la nourriture, non. Si l'atmosphère psychique n'était pas tellement polluée, les humains arriveraient à neutraliser les poisons extérieurs. Le mal est d'abord à l'intérieur. Quand l'être humain vit dans l'harmonie, les forces qu'il possède au-dedans réagissent et rejettent les impuretés, même celles du plan physique, et ainsi l'organisme arrive à se défendre. C'est dans le plan psychique tout d'abord que l'on est vulnérable, et peu à peu cette vulnérabilité s'étend au corps physique.
Pensées Quotidiennes 2001, 29 mai
Vous pouvez être victime de graves injustices de la part des humains. Si véritablement vous n’êtes pas coupable, mobilisez intérieurement toutes vos énergies pour faire face. Ne donnez jamais à personne la possibilité de vous entamer, de vous détruire. Que vous importe ce que pensent des gens tellement aveugles ? Qu’il vous suffise d’écouter le jugement de ce tribunal intérieur qu’est votre conscience : la divinité qui habite en vous.
Préoccupez-vous avant tout d’être lucide sur vous-même et de vous conduire toujours avec honnêteté et désintéressement. Ensuite, dites-vous que ce que vous êtes, votre dignité, votre honneur, ne dépendent ni du regard ni du jugement que les autres portent sur vous. Votre nature divine vous soutient, et cela doit vous suffire pour continuer à marcher la tête haute.
Œuvres Complètes, tome 21 (2006), pensée du 27 novembre
En donnant la prépondérance au domaine économique (matières premières, capitaux, débouchés, importations, exportations, ainsi de suite), les humains […] laissent de côté certaines règles, certaines lois, certaines vertus. Ainsi, les dirigeants qui mettent principalement l’accent sur l’économie sont en train de provoquer la décadence de l’humanité.
Pour être toujours plus fort et plus riche que le voisin, on est obligé de commettre des actes contraires aux principes les plus élémentaires de la justice. Alors, pendant que d’un côté l’opulence augmente, d’un autre le respect des lois divines diminue, et c’est cela qui risque d’entraîner les pires catastrophes. Mais on ne veut pas le voir. On ne veut pas voir que pour remporter tous ces succès économiques, on est obligé de commettre sans arrêt des malhonnêtetés et des crimes. Tout est permis, on prétend que l’on travaille pour son pays. Oui, mais …et les autres pays ? Quand on donne la priorité aux intérêts économiques, toutes les bonnes qualités sont effacées et remplacées par l’égoïsme, la violence, la ruse, l’absence de scrupules.
La vie économique doit être maîtrisée pour obéir à d’autres exigences, d’autres puissances qui lui sont supérieures.
Coll. Synopsis n° 2, IV, ch. 4 « Repenser l’économie »
Si vous n’avez pas les possibilités d’aller à la montagne, exercez-vous à la visiter en imagination, à faire des ascensions par la pensée.
Imaginez que vous passez devant des cascades, que vous longez des torrents, que vous traversez des pâturages… Vous vous réjouissez à la vue des edelweiss, des rhododendrons accrochés aux parois des rochers. Vous contemplez les lacs cristallins, la neige qui resplendit au soleil… Enfin vous arrivez au sommet : vous saluez les entités puissantes qui l’habitent, en ayant conscience que vous entrez dans leur demeure et que vous devez leur montrer votre respect. Puis, dans l’air léger et le bleu du ciel vous respirez profondément, et vous vous élancez dans l’espace…
Concentrez-vous tantôt sur un sommet, tantôt sur un autre : ainsi vous préparez les conditions pour entrer en contact avec les plus grands esprits qui sont descendus sur la terre. Car il existe un lien entre les sommets des montagnes et tous les êtres d’élite venus au cours des âges apporter la lumière aux humains. C’est par les sommets que nous entrons en communication avec eux.
Et même, avant de vous endormir, pensez à la montagne, à ses forêts, à ses lacs, à ses sommets, mais aussi à ses cavernes profondes et à leurs habitants invisibles, afin de garder toujours avec eux des relations d’amitié. Les montagnes ne sont pas uniquement des amoncellements de terre et de roches, elles sont les réceptacles d’immenses trésors : l’or, l’argent, les cristaux, les pierres précieuses, sur lesquels veillent et travaillent de puissantes entités… Je ne vous dis pas cela pour que vous le preniez à la lettre et alliez creuser dans les montagnes pour y trouver ces trésors.
Vous comprendrez que c’est au côté symbolique que vous devez vous attacher : vous saurez les gravir et les visiter en vous-même.
Izvor n° 232, Les révélations du feu et de l’eau, chap. VII
Sommet du Gangchenpo au Népal
Au lieu de se lamenter en disant que la terre est une vallée de larmes, et de se demander pourquoi le Seigneur n’intervient pas pour éliminer le mal, il faut se secouer et travailler à se perfectionner, en conservant sa foi dans le bien. Sinon, à quoi cela aura servi de vivre ? Non seulement on aura souffert, mais encore on n’aura rien appris, rien compris. Celui qui accepte les difficultés, les épreuves, libère les puissances de son âme et de son esprit et, après quelque temps, il se rend compte qu’elles ont produit en lui quelque chose de magnifique.
C’est cela le véritable travail alchimique : arriver à tirer de la matière brute, noire de la souffrance, une matière précieuse, chatoyante, irisée, resplendissant de mille couleurs. Ceux qui ne savent pas souffrir restent très pauvres ; et lorsqu’ils veulent s’exprimer, ils n’ont pas de matériaux, ils ne connaissent rien de cette vie de l’âme et de l’esprit, de son immensité, de ses profondeurs, de ses sommets, c’est pourquoi ils ne peuvent pas être créateurs.
Les véritables créateurs, tous ceux qui, quel que soit leur domaine, ont réalisé de grandes choses, ont beaucoup souffert. Et c’est comme si leurs souffrances étaient une encre noire où ils ont pu tremper leur plume afin d’en extraire une œuvre formidable d’intelligence et de beauté. Les expériences, les souffrances par lesquelles ils sont passés, toute cette gamme de sentiments, de sensations, d’émotions, c’est cela les couleurs dont ils ont pu se servir pour produire des chefs-d’œuvre ou des actions sublimes, dont tous pouvaient bénéficier et dont nous bénéficions encore.
Izvor n°239, L’amour plus grand que la foi, chap. VII
L’amour n’est pas un amusement, c’est un travail gigantesque, splendide, de reconstruction, de réédification, de résurrection, de divinisation.
Les organes sexuels sont les racines de l’être, et si on en use n’importe comment, on peut abîmer l’être entier, car les racines, c’est très important, tout dépend d’elles, tout vient d’elles. Ce sont ces racines-là qui colorent l’ensemble de la personnalité, qui donnent toutes les nuances d’un tempérament, d’un caractère.
……
Si le but de l’amour est inférieur, si l’homme et la femme cherchent seulement le plaisir, sachez qu’ils ouvrent en eux-mêmes une porte par laquelle des entités inférieures se faufileront, et alors quels dommages, quels ravages elles vont faire en très peu de temps ! (…) Les énergies de l’amour sont des énergies divines qui doivent retourner vers le monde divin. Lorsque ceux qui s’aiment sont conscients de cette vérité, des quantités de forces intelligentes dans la nature orientent ces énergies et les utilisent pour le bien de l’humanité tout entière, et même de tout le cosmos, car ce sont des énergies vivantes, formidablement vivantes !
C’est donc d’abord le but qui compte, et si l’homme et la femme s’unissent avec la conscience de la grandeur de cet acte, ils peuvent avec toutes ces énergies faire un travail gigantesque (…) et même prolonger leur vie et obtenir des pouvoirs, parce que la puissance de l’amour est la plus formidable puissance dans le monde. Aucune force ne peut la dépasser ni même l’égaler. L’amour est tout-puissant.
Izvor n° 214, Le masculin et le féminin, fondements de la création, chap. VII
Si certaines personnes ne veulent pas faire l’effort de s’harmoniser avec les autres, c’est qu’elles craignent d’être absorbées par la collectivité.
Non, chacun est un individu bien distinct, mais tout en conservant son caractère propre, sa propre façon d’être, il doit travailler pour l’unité.
Regardez les cellules de l’organisme, elles ne sont pas identiques et elles ne remplissent pas les mêmes fonctions : une cellule du cœur n’est pas une cellule de l’estomac, chacune garde son individualité ; mais leurs affinités, leurs liaisons créent entre elles cet état d’harmonie que l’on appelle la santé. Est-ce tellement difficile à comprendre ?
On n’a pas à demander à un noir de devenir blanc, à un musulman ou un bouddhiste de devenir chrétien. Dans le passé, la chrétienté a envoyé des missionnaires pour convertir tous les peuples de la terre, et de quelles violences, de quelles tragédies cela s’est accompagné ! Tous les croyants, comme tous les humains, doivent garder leurs particularités, leurs différences, mais en même temps établir entre eux des liens fraternels grâce auxquels ils forment une unité.
Pensées Quotidiennes 2014, 30 mars
Depuis la végétation jusqu’à notre corps physique*, les fils forment la texture du vivant. Les arbres avec leurs racines, leur tronc, leurs branches, ne sont qu’un assemblage de fils. De même, notre corps est constitué de fils, de filets, de filaments : nos muscles, nos nerfs, nos vaisseaux sanguins sont des fils… La chair dont nous sommes tous faits est un tissu constitué de fils de différentes qualités. Et si le corps physique tombe malade, c’est parce que ‘le tisserand’ (nous) n’a pas su prendre du fil assez résistant, ce fil casse souvent.
Et de quoi dépend la résistance des fils ? De la qualité des pensées et des sentiments que le tisserand nourrit en lui. Car la pensée et le sentiment tissent aussi des fils. La pensée va de droite à gauche, le sentiment va de gauche à droite, et ensemble ils tissent des actes. Les actes, c’est cela le tissu. Et le corps est une image fidèle de ces actes. Selon que le tissu est grossier ou fin, souple ou rigide, on reconnaît les qualités mentales et affectives du tisserand, et on peut même prévoir quel sera son destin. Chaque jour nous sommes à notre métier à tisser et nous tissons notre destinée.
…
La nature travaille avec des fils, le monde entier travaille avec des fils. Depuis nos vêtements jusqu’au téléphone, aux appareils radio, aux ordinateurs, etc. que de fils enchevêtrés ! Et que sont aussi les relations humaines ? Des fils que chacun tend entre lui et les autres.
Qu’est-ce qu’une baguette magique ? Un ‘fil’ qui relie le monde d’en bas et le monde d’en haut. Et que sont les rayons du soleil ? Des fils qu’il envoie jusqu’à nous, pour que nous puissions nous élever jusqu’à lui.
Dictionnaire du livre de la nature, article « Fils du tissage »
*« Corps physique » : l’expression désigne notre corps terrestre tangible, visible. Pour la science initiatique, c’est le plus épais de nos sept corps, hiérarchisés des plus épais aux plus subtils
Si vous comprenez le secret magique de la loi d’affinité, vous obtiendrez de grands résultats. Chaque sentiment que vous éprouvez est d’une nature déterminée, et il va éveiller dans l’espace des forces de même nature, qui se dirigent alors vers vous en vertu de cette loi d’affinité. Si votre sentiment est mauvais, le résultat sur vous sera mauvais ; s’il est bon, eh bien vous recevrez quelque chose de bon.
C’est grâce à cette loi qu’on peut attirer tout ce qu’on veut des grands réservoirs de l’univers, mais à condition d’émaner, de projeter des pensées et des sentiments de la même nature que ce que l’on désire. Ce sont ces pensées et ces sentiments qui déterminent absolument la nature des éléments et des forces qui vont être éveillés très loin, quelque part dans l’espace, et qui tôt ou tard arriveront jusqu’à vous.
Cette loi de l’affinité est pour moi la plus grande clé, le plus grand arcane, la baguette magique. C’est sur elle que j’ai basé ma vie. En connaissant cette loi, je travaille dans un sens déterminé en pensant à tout ce qu’il y a de meilleur et de plus beau à mes yeux, et j’attends que cela arrive. Beaucoup de choses sont déjà arrivées, d’autres arriveront plus tard. Je travaille sans cesse avec cette loi car elle embrasse toutes les autres.
Œuvres Complètes, t. V, chap. 12 : La paix
Quelqu’un dit : « Moi je suis sincère, je dis tout ce que je pense, surtout à mes amis » et, on le voit, il démolit tout sur son passage.
Sa sincérité est certainement une qualité, mais il n’a pas de quoi être tellement fier de ces démolitions.
S’est-il seulement posé des questions sur la justesse de ce qu’il pense ? Non. Et d’ailleurs pourquoi le ferait-il ? Il vous dira que la liberté de pensée, la liberté d’opinion est une grande conquête de l’humanité.
C’est d’accord, la liberté de pensée est une chose précieuse. Mais à condition de savoir réellement ce qu’est la pensée. Combien de gens appellent « penser » n’importe quelle agitation de leur intellect à propos de ce qui leur plaît ou leur déplaît !
Ils font erreur. La véritable pensée n’est pas liée au plaisir et au déplaisir, à la sympathie et à l’antipathie. Elle ne commence même pas avec le plan mental (l’intellect), mais avec le plan causal : elle suppose la connaissance des grandes lois cosmiques.
La première opinion venue n’est pas une pensée. Et beaucoup, qui prétendent dire ce qu’ils pensent, devraient comprendre que s’ils pensaient vraiment, ils se tairaient… ou ils ne parleraient qu’après s’être demandé ce que vaut leur opinion.
Œuvres Complètes, tome 19, 3 septembre
L’œil au centre d’un triangle est un symbole très répandu dans le christianisme et dans certains mouvements spirituels : il représente l’œil de Dieu qui voit tout.
Cela ne signifie pas, comme beaucoup le croient naïvement, que Dieu est occupé à observer les humains et à noter toutes leurs bonnes ou mauvaises actions pour les punir ou les récompenser. En réalité, « l’œil de Dieu » est en chacun de nous. Et si nous sommes capables de sentir ce regard qui sonde les reins et les cœurs, comme il est dit dans la Bible, nous avancerons sur le chemin de la lumière sans risque de nous égarer.
Tant que la conscience spirituelle d’un être n’est pas assez développée, cette sensation d’une surveillance divine est nécessaire, salutaire. Dans la vie courante, celui qui est conscient de ses devoirs n’a pas besoin d’être surveillé, il travaille même mieux en se sentant libre. Mais dans le plan spirituel dont nous parlons, pour que la surveillance de cet œil de Dieu ne soit plus nécessaire, l’être humain doit avoir atteint un degré d’évolution très élevé, avoir acquis la pleine conscience de l’importance de l’œuvre cosmique à laquelle il participe.
Tant qu’il n’a pas atteint un tel niveau de conscience, cette surveillance est sa sauvegarde, et il doit non seulement l’accepter, mais la demander.
Œuvres Complètes, t. 19 (éd. 2007), 18 décembre
Quand vous méditez, quand vous priez intensément, vous produisez des ondes harmonieuses, et ces ondes s’en vont dans le monde toucher des hommes et des femmes qui s’ouvrent à cette idée de fraternité pour laquelle nous travaillons.
Oui, par les ondes puissantes et harmonieuses que nous émettons, nous envoyons des messages qui sont captés par les êtres réceptifs et préparés. Et souvent, sans même savoir d’où leur vient cette impulsion, ils prennent la décision de travailler pour la paix et la fraternité dans le monde, pour la propagation de la lumière et la gloire de Dieu.
Où qu’ils soient, quels qu’ils soient, même si nous ne les connaissons pas, tous ces êtres sont liés à nous. Car il est dans les projets du Ciel que tous ses enfants doivent s’unir pour la réalisation du règne de la justice et de la paix
Pensées Quotidiennes 2001, 21 juillet
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