Rosh Hashana est une fête juive célébrant la nouvelle année civile du calendrier hébreu. Elle est fêtée les deux premiers jours du mois de tishri. Ces jours ont lieu, selon les années, en septembre ou en octobre dans le calendrier grégorien.
Appelée « jour de la sonnerie » dans la Bible ou « fête des trompettes », elle commence dès la prière du matin à la synagogue par la sonnerie du Shofar, corne d'un bélier dans laquelle on souffle sur différents rythmes en souvenir de l’épisode biblique au cours duquel Abraham sacrifia un animal à la place de son fils Isaac. Cette sonnerie évoque les sanglots du repentir pour les uns, la mise en alerte, la "convocation" pour les autres. Une coutume plus tardive s’est développée dans de nombreuses communautés de consommer des mets symboliques dans un but propitiatoire (de pénitence).
Elle est également considérée dans la tradition rabbinique comme le jour du jugement de l’humanité, inaugurant ainsi une période de dix jours de pénitence pendant lesquels il est de coutume de résoudre les conflits et disputes et de multiplier les bonnes actions, au plus tard la veille de Yom Kippour, car les péchés envers Dieu seront absous ce jour-là, mais pas les péchés envers le prochain à moins que le pardon de l’offensé ne soit obtenu.
Yom Kippour, « le jour des propitiations », jour d’expiation et de pénitence, également appelé le Jour du Grand Pardon, est la fête juive considérée comme la plus sainte de l’année. Elle représente donc la culmination de la période pénitentielle de dix jours inaugurée à Rosh Hashana. Outre un chômage et un jeûne complets, Yom Kippour est marqué par d’autres rites. Cinq offices de prière, de nombreuses compositions liturgiques, confessions et autres coutumes, dont le jeûne de la parole, viennent renforcer l’atmosphère austère et solennelle du jour.
Cette fête correspond au passage de la Bible au cours duquel Moïse, ayant reçu sur le mont Sinaï les instructions divines pour la construction du sanctuaire, doit redescendre en hâte car son peuple a, en son absence, érigé un veau d’or. Des instructions divines concernant le rituel de l’encens, n’ayant pas été respectées, Dieu prescrit un nouveau rituel de propitiation des fautes dans le sanctuaire, chargé de purifier non seulement le sanctuaire mais aussi le peuple. Il comporte, outre les offrandes, l’envoi dans le désert d’un bouc chargé de toutes les fautes d’Israël (le « bouc émissaire »). Ce grand shabbat de 25 heures se termine par une nouvelle sonnerie du Shofar.
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Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2006, 1er janvier
Comment la nouvelle année peut-elle être vraiment nouvelle si les humains qui l’accueillent continuent à stagner dans les mêmes pensées, les mêmes sentiments, les mêmes habitudes souvent déplorables ?
La nouvelle année est comme une eau fraîche et pure, et si on veut qu’elle garde sa fraîcheur et sa pureté, on doit se préoccuper des récipients dans lesquels on va la recevoir. N’est-ce pas ce que l’on fait chaque jour dans sa cuisine ? Quand on veut verser de l’eau propre dans une casserole, si cette casserole est sale, on la nettoie. Eh bien, quand il s’agit de recevoir dans ces récipients que sont notre âme, notre tête, notre cœur, les eaux pures de la nouvelle année, nous devons appliquer les mêmes règles que dans notre cuisine : entreprendre tout un travail de nettoyage intérieur.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, tome 20 (éd. 2008), 5 juin
Vous avez commis une faute ? Vous ressentez du remords, de la honte. C’est normal, c’est même une bonne chose, car on ne peut pas se corriger si on ne prend pas conscience d’abord qu’on a eu tort d’agir comme on l’a fait. Et quand on découvre ses torts, on ne peut pas être fier.
Mais le remords ne sert qu’à une chose : prendre la décision de ne plus recommencer les mêmes erreurs. Ensuite, il est inutile et même nuisible. Ceux qui reviennent sans cesse sur leurs fautes et se laissent écraser par le remords remuent la lie de leur subconscient et attirent des forces négatives. Non seulement ils se font ainsi beaucoup de mal, mais ils ne réjouissent pas le Ciel avec une telle attitude.
Que vos expériences malheureuses vous servent seulement à trouver le chemin de la sagesse ! Ne les ressassez pas, oubliez-les même, et présentez-vous devant le Seigneur en disant : « Mon Dieu, j’ai commis des erreurs ; mais puisque je suis ton enfant, je sais que tu m’as donné ta lumière et ta force. Aide-moi à les manifester, afin que je te glorifie sur la terre comme les anges te glorifient dans le ciel. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Œuvres Complètes, t. XII Les lois de la morale cosmique, XVII
Tout s’enregistre.
La connaissance de cette loi peut suffire à nous faire comprendre que nous devons être très attentifs à ne pas nous laisser aller. Car toutes les mauvaises pensées qui viennent dans notre tête et s’en vont, en réalité laissent en nous des traces, des empreintes, des clichés qui resteront pour l’éternité. D’autant plus qu’une fois imprimés, les clichés ont tendance à se répéter sans cesse jusqu’à l’infini.
Je vous ai souvent expliqué comment vous pouvez imprimer de nouveaux clichés, afin que toutes ces faiblesses, ces vices, ces habitudes déplorables contractées dans le passé cessent de se répéter.
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Au lieu de s’arrêter sur les défauts, les déformations qui sont le résultat d’un travail de destruction dans le passé, il vaut mieux s’arrêter sur ce qu’il y a à faire dans l’avenir.
Désormais, vous allez vous dire : « Maintenant je vais tout réparer, tout reconstruire » et chaque jour, avec une ténacité, une foi inébranlable, une conviction absolue, travailler dans ce sens : c’est-à-dire prendre tous les éléments que Dieu vous a donnés, l’imagination, la pensée, le sentiment, la volonté, et vous concentrer souvent, très souvent, projeter en vous-même les plus belles images... vous voir dans la lumière, vous voir dans le soleil, dans la perfection des formes... avec des qualités, des dons, des vertus : la bonté, la générosité, la possibilité de soutenir les autres, de les aider, de les éclairer. Puisque tout s’enregistre, il faut enregistrer ce qui existe de plus parfait.
Vous verrez, si vous commencez ce travail, vous serez tellement pris, il vous inspirera tellement que vous y trouverez une source de joie inépuisable, car vous construirez en vous-même le temple de Dieu.
Je ne connais pas de travail supérieur à celui-là.
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