Puis [après le lever du soleil] nous redescendions vers le campement, où nous faisions les exercices de respiration et de gymnastique, et enfin nous dansions la Paneurythmie dans une vaste prairie auprès du troisième lac. C’étaient des centaines de frères et sœurs qui dansaient en formant un vaste cercle, et au centre se trouvaient l’orchestre, ainsi que le Maître dont la présence nous inspirait.
Quelquefois, encore maintenant, dès que j’entends les premières notes de la Paneurythmie, je me sens transporté à Rila. Je revois les cimes des montagnes se refléter dans les lacs si purs, le ciel si bleu où tournoient de grands aigles, et tout à coup c’est le même souffle qui vient me visiter.
Auprès du Maître Peter Deunov, Éléments d’autobiographie 2, chap. XIII