Regard de Sagesse pour le temps présent

“Une vieille époque, pareille à une nuit longue, pénible et obscure, s’en va.
Elle s’éloigne dans le passé du temps pour faire place à une nouvelle époque d’une culture ensoleillée.” 

19 janvier 2025 - Est-on libre de n'en faire qu'à sa tête ?
Quelqu’un dit :
« – Moi je suis libre de faire ce que je veux et il faudra bien que les autres m’acceptent comme je suis. »

 

Eh bien vas-y, tu bousculeras les gens, tu mettras les pieds sur la table, tu élimineras ceux qui te gênent, tu commettras toutes sortes d’excès, et tu seras très fier de toi. Mais un jour tu seras coincé, parce qu’aucun acte ne reste sans conséquences.

 

« – Comment, coincé ? Pourquoi je serai coincé ? »

 

Parce que consciemment ou inconsciemment, sous prétexte d’affirmer ta liberté, tu transgresses sans arrêt les lois, les lois humaines mais aussi, ce qui est beaucoup plus grave, les lois divines. Tu te prépares donc de très mauvaises conditions dans ta tête, dans ton cœur et jusque dans ton organisme. Et voilà comment un jour, au lieu d’être libre, tu seras coincé.

 

Pour se persuader qu’ils sont forts, indépendants et libres, beaucoup s’engagent sur des voies dangereuses. Les transgressions qui s’accumulent représentent autant de dettes à payer. Et peu à peu à cause de l’énormité du fardeau, ils succombent.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome 21 (éd. 2006), 11 septembre

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10 janvier 2025 - De quoi dépendent les choix en économie ?
À l’heure actuelle, les gens ont de plus en plus tendance à donner la première place au domaine économique. Et à première vue ils ont raison : si vous n’avez pas l’argent nécessaire pour manger et vous loger, bien sûr tout se complique !

 

Mais l’économie n’est pas tout, car elle-même dépend de facteurs situés sur un plan plus élevé. Le domaine économique, si vous voulez c’est le côté mort, inerte, il ne peut ni se déplacer, ni agir, ni s’exprimer ; ce sont d’autres facteurs qui décident de le déplacer ici ou là. Et suivant que c’est la sagesse ou la folie qui le gère, les résultats sont tout à fait différents. Quand la tête qui doit décider est malade, à la fin l’économie elle-même est ruinée. Alors voilà des mécontentements, des grèves, des révolutions…

 

… Tout ce qui se produit comme évènements dans le plan matériel dépend de phénomènes qui ont lieu beaucoup plus haut, dans le monde des pensées et des sentiments.
Un jour, je parlais avec un personnage important de la vie politique en France*, et il me disait que le capital est le moteur de la société. Je lui ai répondu : « En réalité non, car si on y réfléchit, qu’est-ce qui déplace les capitaux d’un endroit à un autre ? Ce sont les idées… Ce sont les idées qui sont à la première place, ce sont elles qui dirigent et déplacent les capitaux, ce sont elles qui façonnent le monde. »

 

Les gens s’arrêtent sur l’apparence, ils ne voient que le domaine matériel : les placements, le manque ou l’abondance de matières premières, les débouchés, importations, exportations, etc. Ils ne voient pas que tout cela est dirigé, organisé par un élément supérieur qui s’appelle intelligence, volonté…

 

Le spirituel et le matériel ne sont pas deux mondes séparés. Tant qu’on ne verra pas le facteur invisible qui agit sur le domaine matériel pour l’influencer, dans le sens du bien ou dans le sens du mal, on ne comprendra jamais rien à la réalité. La réalité, c’est qu’il n’y a rien d’économique, de technologique, d’industriel, qui puisse fonctionner tout seul sans l’esprit.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O. C. tome XXV, chap. V
*Conférence prononcée en Suisse le 17 mars 1974

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1er janvier 2025 - Surabondance d'amour
En regardant le soleil, nous nous approchons du centre de notre système solaire, et le même phénomène se produit en nous : notre conscience s’approche de notre propre centre, notre esprit, notre Moi supérieur, avec lequel elle se fusionne.

 

Mais pour cela nous devons apprendre à mobiliser nos pensées, nos désirs et même toutes les tendances de notre nature inférieure, pour la réalisation d’un haut idéal. Lorsqu’un être est parvenu à unifier toutes les forces chaotiques qui le tiraillaient en tous sens, lorsqu’il a appris à les lancer dans une direction unique, lumineuse, salutaire, il devient un foyer tellement puissant qu’il est capable de rayonner dans toutes les directions, comme le soleil.

 

Oui, l’être qui est arrivé à régler ses propres problèmes pour être libre, peut commencer à s’occuper de l’humanité entière, et il devient comme le soleil. Il vit dans une telle liberté qu’il élargit le champ de sa conscience à tout le genre humain, auquel il envoie la surabondance d’amour qui déborde de son cœur.

 

S’il y avait des centaines, des milliers d’êtres sur la terre capables de se consacrer à ce travail, on sentirait un souffle nouveau passer à travers les créatures, et un beau jour l’humanité se réveillerait complètement transformée.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes, tome XX (éd. 1984), 13 novembre

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21 décembre 2024 - Ce qui sera nouveau, c'est d'incarner l'idéal
Notre enseignement n’est pas nouveau ; et cependant il l’est, car il apporte une application de toutes les grandes vérités déjà connues depuis des millénaires. Il donne des méthodes adaptées à notre temps pour le développement des qualités divines dans l’être humain.
(10 juillet 1938)

 

Note de l’auteur, octobre 1972 :

Quand je disais que notre enseignement n’est pas nouveau, sur ce point je dois m’expliquer plus clairement.
… Aujourd’hui, avec le perfectionnement des moyens de locomotion et d’information (avions, radio, télévision, … etc.), les conditions sont changées, la distance n’existe plus, les gens peuvent communiquer et propager leurs idées à travers le monde, les possibilités de réaliser le royaume de Dieu sont là.

 

Malheureusement, ce qui n’est pas changé, c’est la mentalité individualiste, égocentrique, séparatiste. La fraternité n’est ni comprise ni réalisée, non seulement par les politiciens, mais même par les enseignements religieux et spiritualistes. Il y a partout des divisions, des barrières, des hostilités, des guerres.

 

L’enseignement de la Fraternité blanche universelle n’apporte pas une nouvelle science ou une nouvelle philosophie, mais seulement un but, une intention, un idéal de collectivité, de partage, d’universalité : tous les humains sont frères et sœurs, fils et filles du même Père et de la même Mère célestes et ils doivent être unis comme les cellules d’un organisme qui travaillent toutes en harmonie pour la santé de cet organisme. Voilà ce que notre enseignement apporte de nouveau dans le monde.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, brochure n° 145 (éd. 1973), p. 14

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11 décembre 2024 - Plus éternel qu'une cathédrale de pierre
Nous avons à travailler comme travaille un bâtisseur, pour construire notre temple intérieur.

 

Ce temple-là, on ne le construit pas avec le ciment ou la pierre, mais avec les matériaux les plus subtils, l’amour, la douceur, l’humilité, la générosité, la bonté. Tous les éléments, toutes les particules qu’un être émane à certains moments solennels, sacrés, de son existence lorsqu’il ressent une émotion ou une impulsion céleste, contribuent à l’édification de son temple intérieur.

 

Ces termes : « temple intérieur, nouvelle Jérusalem, corps spirituel, corps de gloire » représentent la même réalité. Et tant que nous ne construirons pas le temple, notre corps spirituel, nous ne pourrons pas retourner au paradis, c’est-à-dire sur la nouvelle terre que Dieu continue à créer.

 

Vous comprenez mieux maintenant l’importance du travail que nous faisons dans la Fraternité ? Construire son temple avec des matériaux inaltérables, l’or, les pierres précieuses symboliquement parlant, quel travail gigantesque ! Chacun de vous est appelé à construire son temple. Personne d’autre ne viendra le construire à votre place. C’est uniquement avec la lumière et la pureté de vos pensées, de vos sentiments, de vos émanations, que vous construirez ce temple, que l’Apocalypse appelle la « Jérusalem céleste ».

 

Bienheureux ceux qui ont compris que le temps est venu ! …

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome 32, chap. 25

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4 décembre 2024 - Qu'est ce que la pureté ?
Contrairement à ce que beaucoup croient, la pureté ne concerne pas tellement le domaine sexuel ; la sexualité n’en est qu’un aspect limité. Il y a d’autres formes de pureté plus hautes, plus essentielles.

 

La véritable pureté est d’abord dans les pensées, les sentiments et les désirs : c’est une vertu qui consiste à ne rien garder pour soi. Tout ce que l’on apprend, tout ce que l’on acquiert, il faut chercher à en faire, d’une façon ou d’une autre, bénéficier autrui.

 

Quant à l’impureté, c’est l’égocentrisme sous toutes ses formes.

 

Vouloir être pur pour mieux se garder soi-même, ce n’est pas encore la pureté. Seul est véritablement pur celui qui cherche la pureté pour mieux donner aux autres, et ne leur donner que les éléments les plus précieux.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 237, chap. XVIII

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27 novembre 2024 - L'amour n'est pas un viol
Les primitifs se conduisaient dans le domaine de l’amour avec une violence, une brutalité, une sensualité indescriptibles. C’étaient des océans déchaînés, des volcans en éruption. Avec le temps, plus ou moins, avec l’éveil de la conscience, de la sensibilité, de nouveaux éléments se sont ajoutés : la tendresse, la finesse, la délicatesse… Et pourtant même aujourd’hui, dans bien des cas l’amour est resté une manifestation primitive. Cet amour passionnel, instinctif, pratiqué pendant des millénaires, s’est si profondément gravé dans l’être humain qu’il ne sait plus comment l’affiner, l’ennoblir, et pour le moment aimer ressemble encore à un carnage : les gens se jettent les uns sur les autres brutalement, sans préparation, sans esthétique, sans poésie. On a faim, eh bien on mange, on se régale, on est repu pour un temps ; puis de nouveau on a faim et il faut se jeter de nouveau sur la nourriture. Beaucoup de gens, même ceux qui appartiennent à une société soi-disant cultivée, pratiquent l’amour comme des sauvages : aucune poésie, aucune beauté, aucune harmonie, rien, ils se dévorent.

 

[Pourtant] l’amour est une impulsion magnifique, mais il s’y mêle souvent trop d’éléments passionnels qui empêchent sa nature véritable d’apparaître. […]

 

L’amour, c’est la vie divine qui descend dans les régions inférieures pour les envahir, les arroser, les vivifier. C’est la même énergie que l’énergie solaire, la même lumière, la même chaleur, la même vie… Elle a jailli pure et cristalline au sommet des hautes montagnes. Mais elle est rendue méconnaissable à cause de sa descente dans les couches inférieures du subconscient, quand les humains considèrent l’amour uniquement comme un moyen d’avoir du plaisir ou de procréer.

 

Alors la question se pose : puisque c’est une énergie divine, la plus puissante, la plus essentielle, comment la rendre à nouveau aussi pure qu’elle l’était au commencement, à sa source ?

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n°214, chap. V

 

Laissez votre amour se manifester, pensez seulement à l’améliorer, à lui enlever des éléments nocifs de convoitise, de possessivité, de violence, qui sont trop personnels et qui peuvent nuire à votre évolution. Nous avons tous quelques germes, quelques éléments qui rendent notre amour égoïste, et il faut donc le perfectionner, le purifier, l’ennoblir en lui ajoutant des éléments d’impersonnalité, de générosité, d’abnégation.

 

Conférence du 12.7.1977

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20 novembre 2024 - L'actuel et l'essentiel
Quand on m’écoute parler et qu’on est au courant de tous les évènements qui se produisent dans le monde, on trouve bien sûr que les sujets que je traite n’ont aucun rapport avec l’actualité. On se dit : « Mais qu’est-ce qu’il raconte ? S’il savait seulement ce qui se passe en … [tel et tel pays], il ne nous entretiendrait pas de choses tellement secondaires. »

 

Et voilà qu’on n’a pas compris. Car ce que je vous explique, c’est l’essentiel, la base, ce sont des clés pour résoudre tous les problèmes, ceux de la vie personnelle d’abord, ensuite ceux de la vie nationale et internationale. Car tout est lié.

 

Si je dois maintenant vous parler des évènements politiques ou économiques, à quoi cela servira-t-il ? Il y a tellement de gens qui en parlent sans apporter de solutions ! Ce ne sont que des constatations, des compte rendus, des statistiques… et qui sait seulement s’ils sont exacts. Je laisse donc de côté tous ces sujets, et je m’occupe de l’essentiel, de ce qui restera valable pour l’éternité.

 

Et l’essentiel, c’est la connaissance de l’être humain.

 

L’être humain a un corps physique, une volonté, un cœur, un intellect, une âme, un esprit. La question est donc là : comment doit-il travailler avec ces principes, qui seront toujours là présents en lui et qui continueront à composer sa conduite ? Oui, pendant des milliers d’années encore, quels que soient les évènements ou les conditions, il sera placé devant les mêmes problèmes : comment penser, comment aimer, comment agir, travailler, sentir, créer, etc…

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Coll. Synopsis n° 2, IV, 2

 

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11 novembre 2024 - Face à un danger
Lorsque vous vous trouvez devant un danger quelconque, avant d’entreprendre quoi que ce soit, restez immobile pendant un bref instant, ne bougez pas, ne parlez pas, serrez votre poing droit en respirant profondément, liez-vous à Dieu – et vous pourrez ainsi dominer vos cellules.

 

Faites ensuite ce qu’il faut pour vous sauver, mais d’abord ne bougez pas ; si vous faites un mouvement incontrôlé, c’est comme si vous faisiez sauter un barrage : les flots déchaînés vont déferler et vous ne pourrez plus redresser la situation. C’est ainsi qu’on a vu des gens sauter par la fenêtre ou se jeter dans le feu.

 

Devant le danger, il faut rester immobile quelques secondes et se lier à la Providence : c’est alors que vous sentirez naître la paix, qui est la condition première pour que s’éveillent en vous les forces bénéfiques. Vous les sentirez, vous verrez leur puissance. Car elles sont toujours présentes en vous, mais il faut leur donner les conditions pour se manifester.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome 22 (éd. 1986), 15 novembre

 

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28 octobre 2024 - "Je commence à comprendre ce que vous faites..." (2)
  • …« Excusez-moi de vous interrompre, jeunes gens… je suis émerveillé de votre gaieté, de votre jeunesse. Voyez-vous, je suis extrêmement riche, je peux tout avoir, mais je ne suis pas heureux. La vie n’a aucun sens pour moi. Vous, vous êtes jeunes, vous êtes joyeux… alors faites-moi plaisir, commandez tout ce que vous voulez. »
  • Alors, Monsieur, si nous avons commandé ! Nous avons mangé ! nous avons bu ! … Et lui, il nous regardait. Puis il nous a salués et il est parti.Et voilà, je commence à comprendre ce que vous faites : vous donnez à vos disciples le sens de la vie.
  • Bravo, Monsieur Carrodano, mais comment avez-vous compris ça ?
  • Quand je les vois chaque matin descendre du Rocher, tellement heureux ! tellement rayonnants ! je comprends que c’est ça que vous leur donnez : le sens de la vie. »
Ces paroles m’ont fait un plaisir !

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, 9 août 1969 (brochure 130, éd. 1973)

 

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23 octobre 2024 - "Je commence à comprendre ce que vous faites..." (1)
Il y a des années, au Bonfin, nous avions acheté bon marché une très grande baraque en démolition et avec ce matériel de récupération nous avons construit quatre chalets. Pour cela nous avons fait appel à un menuisier qui est venu avec ses fils. Le père travaillait alors au troisième chalet qui est tout près du chemin du Rocher, et chaque matin il nous regardait redescendre du lever du soleil. Un matin, il me dit :
  • « Ah, Monsieur Aïvanhov, je commence à comprendre ce que vous faites.
  • Tiens tiens, et qu’avez-vous compris, Monsieur Carrodano ?
  • Je comprends, je comprends…
  • Dites-le moi !
  • Je vous ferai d’abord un petit récit. Lorsque j’étais jeune -c’était en Italie-, je travaillais avec des camarades, jeunes comme moi, et à midi nous mangions dans un petit restaurant de rien du tout… des macaronis, des pommes de terre frites, un peu de vin… et nous étions heureux !… nous riions, nous plaisantions !…
  • Un jour il est entré un monsieur. D’après ses vêtements, son chapeau, ses bagues, on voyait qu’il était très riche. Mais il avait un visage tellement triste, tellement sombre ! Il s’est assis et s’est mis à nous regarder. Et nous, on riait, on buvait, on mangeait, on était joyeux, Monsieur…
  • Eh oui, je comprends, Monsieur Carrodano.
  • Et voilà que ce monsieur se lève, s’approche de nous, nous salue et nous dit : « Excusez-moi de vous interrompre, jeunes gens…
(à suivre)
Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

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13 octobre 2024 - à propos d'immortalité
Malgré tous les progrès de la science, l’homme ne doit pas espérer qu’une époque viendra où il pourra vivre indéfiniment dans son corps physique, car celui-ci est constitué d’éléments périssables qui doivent nécessairement retourner à la terre d’où ils sont venus.

 

C’est seulement dans son corps de lumière que l’être humain peut devenir immortel. Ce corps de lumière est constitué des éléments de la plus grande pureté, dont les vibrations intenses s’opposent aux processus de la maladie et de la mort. Quand la lumière triomphe dans l’homme, il devient immortel, pas dans son corps physique, mais dans son corps de gloire.

 

C’est pourquoi nous avons à comprendre l’importance de la lumière, comprendre que chaque jour nous avons besoin de manger et de boire la lumière, avec la conviction absolue que c’est cette lumière qui nous apportera la nouvelle vie, la puissance et la splendeur du Ciel.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2006, 19 novembre

 

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2 octobre 2024 - Victoire illusoire
Imaginons que vous ayez exterminé votre ennemi : c’est seulement son corps physique que vous avez fait disparaître. En réalité on ne peut jamais anéantir un être, car il a une âme immortelle.

 

Et une fois de l’autre côté, il continue à vous détester et à vous combattre. Donc la guerre continuera, ce ne sera jamais fini.

 

On se trompe, tout le monde se trompe, des pays tout entiers se trompent à l’idée qu’ils vont vaincre tel ou tel autre pays par les armes, l’espionnage ou la guerre économique.

 

Je le répète, si vous répondez avec la même haine, la même cruauté, c’est que vous acceptez de descendre dans une région où les forces hostiles se déchirent et se mangent entre elles ; et là, évidemment vous vous affaiblissez, vous vous assombrissez.

 

Pour vaincre un ennemi, vous perdez votre force : votre beauté, votre lumière. Et c’est donc lui en réalité qui vous a vaincu.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 210, chap. IX

 

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29 septembre 2024 - Veillée autour du feu
Merci, Ange du feu, et sois béni, notre ami bien-aimé. Merci pour la lumière et la chaleur que tu nous as données, pour la leçon que tu nous as donnée.

 

Entre dans les cœurs de nos frères et de nos sœurs afin de les rendre ardents comme toi.
Frère bien-aimé, transporte aussi devant le trône de Dieu tous nos souhaits, toutes nos prières, tous nos bons désirs de perfectionnement.

 

…Et aussi, merci aux étoiles au-dessus de nous qui nous envoient leurs messages de lumière.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome XXX, chap. VIII, 3

 

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21 septembre 2024 - Équinoxe : un travail d'équilibrage
La Balance du zodiaque est un reflet de la balance cosmique – cet équilibre des deux principes opposés mais complémentaires, grâce auxquels l’univers est apparu et continue à exister.

 

Au milieu de cette succession de créatures vivantes, êtres humains et animaux, qui constitue le zodiaque, la Balance seule est un objet, plus exactement un instrument de pesée : comme si avec ses deux plateaux elle tenait en équilibre les puissances de la lumière et celles des ténèbres, les puissances de la vie et celles de la mort.
L’oscillation des plateaux de la Balance exprime que la création est toujours en devenir. (…) L’évolution suppose une perpétuelle oscillation de la balance : voilà encore un enseignement du nombre 2. Si le mouvement s’arrêtait, ce serait la mort, car l’équilibre parfait empêche les échanges. Or la vie n’est faite que d’échanges.

 

Ce que nous appelons équilibre est en réalité un certain déséquilibre ; mais ce déséquilibre doit rester limité et momentané : l’équilibre est momentanément rompu pour être rétabli aussitôt. De cette rupture de niveau jaillissent des forces qui doivent être rapidement rattrapées par un mouvement contraire, afin d’être dominées. C’est cette oscillation qui engendre la vie. Et on peut dire que la vie est un déséquilibre sans cesse rééquilibré.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 237, chap. I et II (extraits)

 

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15 septembre 2024 - Une nouvelle sorte de travail
Dans l’état actuel du développement de la terre et des humains, nous ne pouvons pas ne pas rencontrer le mal et la souffrance. En effet, dans l’univers la terre est considérée comme une école, un centre d’apprentissage pour ceux qui acceptent de s’instruire ; …mais aussi une maison de correction pour les récalcitrants.

 

Oui, la terre est un lieu où se fait notre évolution. Et pour évoluer il faut apprendre à travailler avec la lumière sur toutes les formes du mal, donc connaître les difficultés et les souffrances.

 

Alors, au lieu de se lamenter en disant que la terre est une vallée de larmes, il faut se secouer et travailler à se perfectionner. Sinon, non seulement on aura souffert, mais encore on n’aura rien appris, rien compris : à quoi ça aura donc servi de vivre ?

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2004, 19 février

 

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7 septembre 2024 - Et dans la vie politique ?
Deux personnes commencent à discuter d’un problème. Que font-elles ? elles ne s’écoutent pas, elles s’interrompent, elles parlent en même temps… et elles finissent par s’affronter. Elles sont toutes les deux tellement imbues d’elles-mêmes qu’aucune ne veut écouter l’autre. Elles s’exaspèrent mutuellement si bien qu’à la fin, ne pouvant plus se maîtriser, il ne leur reste plus qu’à s’empoigner.

 

Vraiment, la plupart des gens ne sont ni psychologues, ni même intelligents. S’ils l’étaient, ils devraient savoir à l’avance qu’avec une telle attitude ils ne trouveront jamais de solution. Mais veulent-ils vraiment en trouver ? Oui, sans doute, un peu. Mais ce qu’ils veulent surtout, c’est s’affirmer, imposer leurs opinions, leurs préférences.

 

Un homme intelligent commence par montrer beaucoup de patience, beaucoup de bienveillance, et par-dessus tout il écoute ce qu’on lui dit avec grande attention, afin de susciter un bon mouvement chez son interlocuteur. À ce moment-là, même les problèmes les plus difficiles finissent par se résoudre.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome 22 (éd. 2006), 23 février

 

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30 août 2024 - Vaincre son ennemi ?
Les humains sont habitués à se venger du mal qu’on leur a fait. On leur a donné une gifle ? ils trouvent normal d’en rendre une… ou même deux. Un coup de pied ? deux coups de pied. On tâche de vaincre ses ennemis en utilisant contre eux les moyens qu’ils ont eux-mêmes utilisés.

 

Mais si on veut étudier la question du point de vue de la science initiatique, lui demander son opinion à ce sujet, elle donnera une réponse qui ne ressemble pas du tout à ce que les humains pensent et pratiquent : on ne peut pas vaincre les méchants par la méchanceté, les calomniateurs par la calomnie, les jaloux par la jalousie ou les coléreux par la colère. Car c’est s’identifier à eux et se placer à leur niveau. Vous projetez des ondes de même nature qu’eux, vous êtes donc vulnérable, ils peuvent vous atteindre à travers l’espace et vous faire du mal. Pour pouvoir vous protéger, être invulnérable, il ne faut pas rester au même niveau que votre ennemi, car là, il vous atteindra.

Imaginons que vous ayez exterminé votre ennemi : c’est seulement son corps physique que vous avez fait disparaître. En réalité on ne peut jamais anéantir un être, car il a une âme immortelle. Et une fois de l’autre côté, il continue à vous détester et à vous combattre. Donc la guerre continue, ce n’est jamais fini. On se trompe, tout le monde se trompe, des pays tout entiers se trompent à l’idée qu’ils vont vaincre tel ou tel autre pays par les armes, l’espionnage ou la guerre économique…

 

Je le répète, si vous répondez avec la même haine, la même cruauté, c’est que vous acceptez de descendre dans une région où les forces hostiles se déchirent et se mangent entre elles ; et là, évidemment vous vous affaiblissez, vous vous assombrissez. Pour vaincre un ennemi, vous perdez votre force, votre beauté, votre lumière, et c’est donc lui en réalité qui vous a vaincu !
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 210, chap. IX (extraits)

 

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20 août 2024 - "La source des merveilles"
Lorsque vous vous servez à boire, vous pouvez vous habituer à tenir votre verre quelques secondes dans la main en pensant : « Je te salue, gentille eau, pure et vivante. Toi, servante de Dieu, introduis en moi la pureté. » Vous sentirez alors tout votre être s’imprégner d’un fluide subtil.

 

Regardez l’eau, aimez-la, identifiez-vous à elle. Imaginez que vous avez vous aussi cette transparence, cette limpidité de cristal. Peu à peu elle ne sera plus pour vous uniquement un liquide incolore et insignifiant dont vous vous servez pour faire la cuisine, la lessive ou vous laver, mais vous sentirez s’ouvrir en vous la source des merveilles. Les êtres et les choses se manifesteront à vous au-delà de leur apparence matérielle, tels qu’ils sont dans leur réalité.

 

L’eau est un reflet de l’Âme universelle dans laquelle sont plongées toutes les créatures, et c’est dans cette substance éthérique que tout s’inscrit. Notre âme fait partie de cette Âme universelle. Si elle reçoit rarement ses messages, c’est parce que nos canaux psychiques sont obstrués. Mais celui qui, ayant fait un grand travail de purification, peut s’élever jusqu’à cette région de l’eau céleste, reçoit de merveilleuses images dans son âme.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor 232, chap. XVI « Le miroir magique »

 

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5 août 2024 - La méditation heureuse
Souvenez-vous que dans ce silence, dans cette harmonie, dans cette ambiance fraternelle imprégnée de bonheur, de douceur, d’amour, entouré d’amis et d’êtres magnifiques qui viennent vous aider, vous avez toutes les possibilités de donner issue à votre être intérieur, cet être mystérieux, subtil… pour qu’il puisse sortir, s’épanouir, jeter un regard dans l’espace infini, enregistrer toutes ces merveilles et les réaliser ensuite dans le plan physique.

 

Évidemment la plupart du temps, ce que voit cet être intérieur, ce qu’il contemple, ne parvient pas jusqu’à notre conscience ; mais en répétant souvent ces exercices, peu à peu ses découvertes arrivent jusqu’à la conscience, et voilà tout un trésor qui s’installe en nous et demeure en notre possession.

 

Il faut prendre goût à la méditation, il faut qu’elle entre dans la pensée, dans le cœur, dans la volonté comme un plaisir, comme une joie sans laquelle la vie n’a plus ni saveur, ni sens. Vous devez l’attendre avec impatience, ce moment où vous allez enfin vous plonger dans l’éternité et boire l’élixir de la vie immortelle. Est-ce qu’on voit en vous cette joie, cette impatience ? Pas encore ? … Au moment de méditer, il faut se dire : « Enfin ! mon âme, mon esprit, mon cœur vont maintenant embrasser l’univers au moins pour quelques instants et se trouver face à face avec l’immensité ! »
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., t. XVIII « Connais-toi toi-même », ch. VI, IV

 

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27 juillet 2024 - Vacances contemplatives
Habituez-vous à regarder, à écouter la vie de la nature : les pierres, les plantes, les animaux, mais surtout les quatre éléments et les différents aspects sous lesquels ils nous apparaissent : les rochers, le sable, la pluie, la neige, le vent, les nuages, le soleil, les étoiles… Il y a tellement de choses à observer, à contempler !

 

Regardez seulement les nuages, leur densité, leurs contours, leurs couleurs : on croirait parfois voir des chevauchées, des batailles, des fêtes… Ce sont les esprits de l’air, ces créatures que l’on appelle les sylphes ou les elfes, qui font leur travail. Car il y a toute une vie en haut, qui s’exprime par une multitude de formes : des visages, des oiseaux, des troupeaux, des paysages…

 

Il y a même des écritures que nous ne savons pas encore déchiffrer, mais cela n’a pas tellement d’importance : l’important, c’est de nous imprégner de ces images, de les laisser consciemment pénétrer en nous, car c’est ainsi que nous entrerons en contact avec la vie de la nature.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome 21 (éd. 2006), 22 septembre

 

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13 juillet 2024 - L'unité, dans quel but ?
Dans le domaine politique, économique… quand les gens appellent à l’unité, il s’agit presque toujours d’ententes fondées sur des intérêts égoïstes – un peu comme dans ces contes, ces histoires où des brigands s’unissent pour faire de mauvais coups. Évidemment, ce n’est pas cela la véritable unité, mais c’est ainsi qu’on la comprend : s’unir pour se jeter sur quelqu’un d’autre afin de l’évincer ou même l’anéantir. Quand les citoyens d’un pays disent « unissons-nous ! » et que cette union n’a pour but que de combattre le pays voisin, et non de s’entendre avec lui, on ne peut pas parler réellement d’unité.

 

La véritable unité doit être toujours la plus vaste possible. Si, dans le corps, un organe réalise l’unité pour lui-même sans travailler en harmonie avec les autres, peut-être lui se sentira-t-il bien, mais les autres souffriront et l’unité sera compromise. Quand nous parlons ici d’unité, nous sous-entendons une unité universelle, cosmique, dont rien ni personne n’est exclu.

 

Or cette unité doit d’abord se faire en nous-même : toutes nos cellules, toutes nos tendances unies pour tendre vers la Vie divine. Cet effort que nous faisons se reflétera sur les autres unités -les humains-, et toutes ces petites unités éparpillées feront, en se rassemblant, une unité universelle.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2017, 4 mars

 

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29 juin 2024 - des héros pour notre temps
Vous direz : « Mais considérer tous les humains comme nos frères, c’est tellement difficile ! » Bien sûr, c’est difficile, je ne vous ai jamais dit que c’est facile, c’est même la chose la plus difficile au monde ! Mais c’est aussi celle qui devient la plus nécessaire.

 

Car les progrès des sciences et des techniques ont donné aux humains des moyens de plus en plus efficaces pour agir, se manifester, se rencontrer, et comme leur nombre ne cesse d’augmenter […] *, s’ils ne font pas l’effort de maîtriser leurs tendances égoïstes, agressives, leur besoin de domination, l’existence va devenir impossible.

 

Oui, ce sont les conditions qu’ils ont eux-mêmes créées qui vont les obliger à développer des sentiments plus fraternels. Pour le moment, ils n’ont pas encore bien compris : tellement émerveillés par les moyens mis à leur disposition, ceux qui peuvent en profiter ne se demandent pas si ce qu’ils estiment utile et bénéfique pour eux l’est également pour les autres. Ils en usent et en abusent, c’est toujours à qui sera le premier ici ou là, et ils deviennent cruels, inhumains. Ils se prennent pour des champions, des héros, et les badauds qui les admirent et veulent les imiter ne se rendent pas compte qu’ils sont en train d’acclamer des monstres.

 

Eh bien, il faut maintenant d’autres héros, des héros pour notre temps. Le véritable héroïsme, c’est d’arriver à triompher de son égoïsme, de ses partis pris, de son agressivité.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 240, chap. XIII : « Un fils de Dieu est frère de tous les hommes »

 

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16 juin 2024 - Un cadeau chaque matin
Celui qui se lie à cette chaîne vivante, lumineuse, de la fraternité reçoit chaque matin en se réveillant un cadeau précieux. Il l’ouvre et il trouve des conseils, de la nourriture, des trésors… Il se lève, il va au travail, et il sent que tout est bien, car il a reçu ce cadeau.

 

Celui qui ne reçoit rien se sent triste. Mais c’est de sa faute : s’il ne trouve rien pour lui à son réveil, c’est qu’il n’est pas abonné au « journal quotidien » du monde invisible ! Ce journal contient des conseils, des avertissements, des encouragements pour lui.

 

Si on veut connaître le bonheur, la joie, la lumière, il faut s’abonner à ce journal. Mais pour cela, il faut payer quelque chose. Voilà, bien sûr, qui est très difficile à accepter, n’est-ce pas ? Dès qu’on parle de payer, tout le monde s’enfuit. Si on parle de recevoir, tout le monde se précipite, mais payer… ah non, impossible ! Eh bien justement, une chose à savoir, c’est que dans le monde invisible tout se passe comme ici-bas sur la terre. La seule différence, c’est que nous ne devons pas payer avec de l’argent, mais avec des pensées de confiance, de patience, d’humilité, d’amour, d’espérance…

 

Si nous ne donnons rien, nous ne recevrons rien, car pour recevoir il faut donner. Et plus on donne, plus on reçoit.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov,Conférence du 10 juillet 1938. Broch. 145 (éd. 1973)

 

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10 juin 2024 - L'eau
Tant que les hommes politiques croient que pour améliorer la situation il suffit de mettre en place de nouvelles institutions, de créer de nouvelles structures ou de nouveaux ministères, ils n’arriveront à rien, pourquoi ? Parce qu’ils ont oublié l’eau.

 

Tout ce qu’ils pourront organiser extérieurement se révèlera inefficace aussi longtemps qu’ils ne s’occuperont pas de « faire couler l’eau ». Quelle que soit l’organisation, il est nécessaire qu’il y ait au sommet un être qui possède cette eau, cet amour, pour que tous les autres prennent exemple de cet amour, s’inspirent de cet amour. À ce moment-là, toutes les branches de toutes les activités s’agenceront naturellement pour contribuer au succès de l’ensemble.

 

Autrement, bien sûr, je comprends combien l’organisation de tout un pays doit être quelque chose de complexe. Oui, mais pour que cet ensemble fonctionne, il faut l’amour.

 

Et quand je parle de l’amour, je veux dire cet état de conscience qui permet d’envelopper tous les êtres dans la même bienveillance et de comprendre leurs besoins.

 

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Synopsis 2, partie IV, 2

 

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2 juin 2024 - Notre intérêt à tous
Nous devons travailler pour la collectivité avec un désintéressement, avec un amour inlassable, afin de former une famille sur toute la terre : qu’il n’y ait plus d’hostilités, plus de guerres, plus de misères !

 

À ce moment-là les intérêts de chaque être humain seront respectés. Quand tout marche bien dans la collectivité, chacun de ses membres s’en trouve bien. Alors que si quelques individus seulement sont bien, mais pas la collectivité, tôt ou tard ces individus sont menacés et écrasés, car leur bien-être n’était pas une situation stable et durable. Quand on voit quelqu’un qui a une seule idée en tête : être bien, lui, en se moquant complètement des autres, on peut savoir d’avance que sa situation sera instable.

 

Si les humains faisaient l’effort de s’oublier un peu pour se consacrer à la collectivité, tout le monde verrait ses intérêts sauvegardés. L’intérêt de tous est là. C’est pourquoi je dis souvent : Vous ne connaissez pas votre intérêt, votre comportement le prouve, tôt ou tard vous risquez de péricliter ! La vie de la collectivité nous entoure, nous gouverne, nous dirige ; on ne peut jamais être libre et indépendant d’elle. Il ne faut donc plus s’occuper de chercher un petit abri pour soi, car ce n’est que palliatif.

 

Pourquoi est-on encore tellement loin de cet élargissement de la conscience ?

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O. C., tome XXV, chap. VIII

 

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28 mai 2024 - L'atome de la prière
Il existe en l’être humain un « atome » qui a la faculté de demander de l’aide aux mondes sublimes pour remédier aux circonstances. Si cet atome n’est pas exercé et développé parce que la personne ne prie jamais, tout se déroule exactement d’après ce qui a été déterminé par le destin.

 

Cet atome bien sûr ne peut pas changer les grandes lignes de cette existence, qui sont très difficiles à modifier ; mais c’est dans le domaine subtil, éthérique, qu’il peut produire des changements. Voilà pourquoi les personnes qui sont habituées à prier souffrent moins. Quand des évènements dramatiques sont là, intérieurement elles sentent moins le découragement, l’amertume, la désolation.

 

Souvent les évènements pénibles sont liés à la collectivité et il est impossible de les éviter – une guerre par exemple. Pendant une guerre on ne peut pas éviter qu’il y ait des privations et des malheurs ; mais intérieurement, celui qui prie agit par son âme et son esprit, et arrive à transformer ces difficultés. Même si extérieurement les circonstances restent les mêmes, là où beaucoup flanchent, se découragent ou désespèrent, il trouve, lui, une force, une nourriture, un encouragement.

 

Cet atome est l’un des dons les plus grands que Dieu ait fait à l’homme, et s’il n’existait pas, l’être humain aurait disparu depuis longtemps.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome XVIII « Connais-toi toi-même », VII, 2

 

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18 mai 2024 - Le feu de l'esprit
Le feu visible est l’expression du feu invisible.
Chaque fois que nous allumons un feu, même une simple bougie, par notre âme et notre esprit nous pouvons nous lier au feu céleste, le feu du Saint-Esprit.
Quand ce feu voit un être qui s’intéresse à lui, qui chante avec lui, qui le comprend, il se sent attiré. Voilà pourquoi, souvenez-vous de la parabole des cinq vierges sages, il est présenté comme un fiancé, comme un époux qui va vers sa bien-aimée, l’âme humaine.
Nous devons sans cesse souhaiter le feu céleste, penser à ce feu et le contempler jusqu’à ce qu’il vienne embraser notre cœur, notre être tout entier.
… Inlassablement, en nous liant à lui de tout notre amour, de toute notre intelligence, nous continuerons à marcher vers lui.
L’Initiation est le chemin à parcourir pour arriver jusqu’à ce feu.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, « La Bible, miroir de la Création », t. 2, III

 

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8 mai 2024 - Génétique et spiritualité
…Que l’on me comprenne bien : je ne suis pas en train d’approuver ou d’encourager les tentatives actuelles d’améliorer l’espèce humaine sans discernement, par tous les moyens que la biologie est capable de mettre au point. Il ne s’agit pas de fabriquer scientifiquement des générations d’enfants bien portants en éliminant les autres, et doués de telles qualités ou capacités selon les désirs des parents, la convenance de la société ou l’ambition des États.

 

Si on veut vraiment l’amélioration de l’humanité, il faut savoir que jamais les moyens techniques ne remplaceront la pratique spirituelle. C’est aux parents eux-mêmes de communiquer aux enfants qui vont naître les germes divins qu’ils souhaitent voir s’épanouir en eux.

 

Et je vous dirai même que les moyens techniques dont la biologie dispose de plus en plus, s’ils ne sont pas soutenus par une pratique spirituelle, fabriqueront des êtres dangereux, des monstres de cruauté et d’orgueil, et non des bienfaiteurs de l’humanité, de véritables fils et filles de Dieu.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Coll. Synopsis n° 2, VIII, 2

 

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4 mai 2024 - S'aimer soi-même
Si on y réfléchit, on est obligé de constater que les humains ne savent pas s’aimer eux-mêmes, ils se détruisent même. Manger et boire n’importe quoi, fumer, faire toutes sortes de folies, est-ce vraiment avoir de l’amour pour soi ?… Et quand on laisse éclater la colère ou la haine, vous croyez qu’on se fait du bien ? Non, on s’empoisonne. Vous direz : « Mais moi je veux empoisonner tel ou tel. » C’est entendu, mais ce poison devra passer d’abord à travers toi avant d’aller empoisonner l’autre, donc tu seras empoisonné avant lui. Vous voyez quelle ignorance, quelle incompréhension ! On s’aime très mal, il faut apprendre à s’aimer soi-même comme il faut.

 

Supposons que vous ne vouliez plus rien laisser entrer en vous de toxique : à ce moment-là oui, vous vous aimez, car par cette pureté vous préparez les conditions les plus magnifiques pour que les anges viennent habiter en vous. Quand vous êtes attentif à ne faire aucun mal par vos pensées, vos sentiments, vos paroles, déjà vous préparez intérieurement les conditions pour que le Ciel vienne s’installer en vous. Cet amour-là pour vous-même est quelque chose de divin et c’est de cette façon qu’il faut s’aimer.

 

Ceux qui ne savent pas s’aimer n’aiment pas les autres, et ils n’aiment pas Dieu non plus. L’amour de Dieu commence par l’amour de soi, car l’amour passe d’abord à travers notre soi pour rejoindre l’autre Soi, en haut : vous voulez vous garder dans la lumière et la pureté pour faire plaisir à « Vous-même », à la partie supérieure de vous-même, qui vous surveille.

 

S’aimer, c’est conserver tout intact au-dedans de soi. C’est normal de s’aimer, c’est la nature qui a donné à ses enfants cet amour pour eux-mêmes. Mais ils doivent apprendre comment s’aimer : en respectant l’ordre et l’harmonie, en ayant conscience de leur dignité, de leur divinité.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome XIV, chap. I

 

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25 avril 2024 - Penser au bien de l'humanité
Chaque pensée que vous formez, la plus faible, la plus insignifiante soit-elle, est une réalité. On peut même la voir, il y a certains êtres qui la voient. La pensée est une entité vivante. Évidemment, dans le plan physique on ne peut ni la voir ni la saisir, elle n’agit pas, elle est faible ; mais dans son domaine, dans sa région, avec les matériaux subtils dont elle est faite, c’est une réalité agissante.

 

L’ignorance de cette vérité nuit beaucoup aux humains. Ils ne voient pas, ils ne sentent pas que la pensée travaille, qu’elle démolit ou qu’elle construit, et ils se permettent de penser n’importe quoi.

 

La pensée est une réalité vivante et nous devons veiller à n’émaner, ne projeter que des pensées pleines d’amour, de bonté, de lumière, d’harmonie. Le vrai savoir commence par la conscience que la pensée est une réalité.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O. C. tome XIX (éd. 1984), 13 décembre

 

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16 avril 2024 - Comment remercier la nature
Pour tout ce que nous prenons dans la nature : l’air, l’eau, la chaleur, les rayons du soleil, … nous contractons une dette envers elle. Et comme nous ne pouvons pas payer cette dette avec de l’argent, nous la paierons avec notre amour, notre reconnaissance, notre respect, notre volonté d’étudier tout ce que la nature a écrit dans son grand livre. Nous la paierons aussi en faisant du bien à toutes les créatures : en leur donnant notre chaleur, notre lumière.

 

Nous ne sommes pas obligés de rendre l’air que nous avons respiré sous forme d’air, ni l’eau que nous avons bue sous forme d’eau : comment ferions-nous pour fabriquer de l’air ou de l’eau, ou encore la chaleur et la lumière du soleil ? Et notre corps, que nous avons reçu de la terre, nous le lui rendrons un jour, impossible de faire autrement ; mais en attendant, tant que nous sommes en vie, nous gardons notre corps, on ne nous demande pas de le donner. Mais ce que nous pouvons donner, ce sont nos émanations lumineuses.

 

Car l’être humain a été créé dans les ateliers du Seigneur pour rayonner, pour briller, pour envoyer des rayons dans l’univers entier. Il a reçu une quintessence de lumière qu’il peut sans cesse amplifier, vivifier et envoyer dans l’espace – … à condition de s’être exercé, sinon il ne donnera que des ténèbres. Dans le plan physique nous sommes limités, mais dans le plan spirituel nos possibilités sont infinies et nous pouvons rendre au centuple tout ce qu’on nous a donné.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome XIII, ch. VIII

 

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7 avril 2024 - Pour toucher le cœur de l'univers
Concentrez-vous sur l’harmonie, et d’un seul coup elle fera germer en vous toutes les vertus à la fois.
Harmonisez tout en vous et vous deviendrez capable d’agir avec une telle sagesse, une telle pénétration, une telle intelligence que vous vous demanderez : « Mais d’où cela me vient-il ? » Oui, vous arrangerez les situations, vous trouverez des solutions, vous donnerez des conseils : c’est l’harmonie qui vous instruira.

 

L’harmonie, c’est la synthèse de toutes les qualités, toutes les vertus réunies. En travaillant sur l’harmonie vous touchez le cœur des choses, l’Âme universelle, le Centre, et de là viennent des ordres, des courants, des forces qui transforment et organisent tout.

 

Quand on n’est pas dans l’harmonie, quand on est agité, irrité, crispé, on a beau insister pour avoir au moins une qualité, rien à faire : tout ce qu’on a de mauvais en soi est là pour mordre, pour piquer, frapper, désagréger. Dans l’harmonie, tout s’épanouit : votre regard, votre expression s’embellissent, vos gestes sont plus mesurés, vos paroles plus constructives, vos pensées plus intelligentes.

 

On dit que la paresse est la mère de tous les vices, on ne parle jamais de la mère de toutes les vertus : c’est l’harmonie !

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 225, chap. II

 

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26 mars 2024 - Le repas sacré
Qu’est-ce que communier ? C’est faire un échange : vous recevez une chose et vous en donnez une autre. Si vous ne donnez rien, ce n’est pas une véritable communion.

 

La véritable communion est un échange divin. Et le pain (ou l’hostie) et le vin n’apportent leurs bénédictions aux fidèles que si en échange ils leur donnent leur respect, leur foi, leur amour. Ce ne sont pas les objets eux-mêmes – le pain, le vin – qui agissent sur nous, mais la façon dont nous les considérons à cause de ce qu’ils représentent.

 

Si les fidèles avaient la même considération pour la nourriture que pour le pain et le vin de la communion, elle se transformerait en eux non seulement en énergies physiques, mais aussi en énergies psychiques et spirituelles : car ils communieraient avec la nature elle-même, qui est le corps de Dieu.

 

Lorsque vous prenez conscience que Dieu a mis sa vie dans la nourriture, au moment où vous allez manger vous êtes comme un prêtre qui bénit le pain et le vin, et chaque jour, à chaque repas, vous recevez la vie divine.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, « La Bible, miroir de la création », t. 2, II, 69

 

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18 mars 2024 - Amitié avec le soleil
Apprenons à contempler le soleil qui se lève comme si nous le regardions pour la première fois.

 

Il y a tout un travail à faire, un travail de renouvellement. Chaque matin, quand vous venez au lever du soleil, vous devez n’avoir rien d’autre dans la tête que ce renouveau. Laissez de côté tout ce qui est déjà vieux et caduc pour recevoir cette vie nouvelle et entrer en communication avec ce grand courant qui vient du cœur de l’univers.

 

Les rayons du printemps vous envoient tout ce dont vous avez besoin comme énergies et stimulants pour le reste de l’année. Ne les laissez pas passer sans rien prendre. Ouvrez-vous à eux pour vous laisser traverser par ces forces de lumière, de joie, de résurrection.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Brochure 323, 7

 

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11 mars 2024 - Boire la lumière
Au commencement de la création, Dieu a dit « Que la lumière soit ! » et de cette lumière Il a fait la matière de l’univers.

 

Le matin au lever du soleil, nous avons la possibilité d’intensifier en nous cette lumière vivante grâce au prâna contenu dans l’air. Le prâna est une énergie subtile répandue partout dans la nature, dans la terre, l’eau, l’air, le feu, mais il est principalement transporté par les rayons du soleil, et c’est par la respiration que nous pouvons le capter et l’introduire en nous.

 

Chaque particule de ce prâna est comme une goutte d’eau cristalline, une petite sphère en suspension remplie de lumière. Lorsque nous contemplons le soleil, le matin, nous absorbons par la respiration quelques-unes de ces sphères, de ces particules subtiles, et ainsi nous renforçons notre organisme physique, mais aussi notre organisme psychique.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2008, 13 avril

 

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5 mars 2024 - Notre avenir est entre nos mains
Devant le spectacle du monde actuel, on se dit évidemment que le pire peut toujours arriver : une guerre nucléaire, des épidémies, des catastrophes naturelles capables d’entraîner la disparition de l’humanité. Certaines voix se font entendre pour annoncer que les fléaux décrits dans le livre de l’Apocalypse vont s’abattre sur la terre.

 

C’est vrai que l’Apocalypse prédit la fin du monde, c’est écrit ; mais en réalité les évènements ne sont jamais déterminés absolument. Suivant le comportement des humains, ils peuvent prendre une tout autre orientation. Il n’y a pas de détermination, il n’y a pas de destin irrévocable, ni pour une personne, ni pour le monde entier.

 

Dieu n’est pas un tyran qui décrète des cataclysmes auxquels personne ne peut échapper. Il a créé les humains avec une volonté libre, ils disposent de leur avenir. S’ils vivent dans l’inconscience, le désordre, ils déclenchent des courants chaotiques ; et alors évidemment les lois de la nature, qui sont les lois de la justice, les amènent vers les catastrophes, c’est mathématique.

 

Mais s’ils décident de s’assagir, s’ils projettent autour d’eux des forces harmonieuses, s’ils ne troublent plus l’équilibre de la nature, beaucoup de malheurs peuvent être évités.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2011, 30 décembre

 

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27 février 2024 - Loi de la jungle, loi du soleil
« Pourquoi être honnête, bon, généreux, alors que partout dans la nature règne la loi de la jungle ? » Combien de fois on entend ce raisonnement !

 

Mais ceux qui parlent ainsi tiennent seulement compte de ce qu’ils voient sur la terre. Cela ne représente qu’un aspect de la réalité. S’ils jetaient un regard vers le ciel, ils verraient un autre aspect de la réalité – lequel ?
Le soleil.

 

Alors que sur la terre les animaux, et les humains souvent aussi, ne font que prendre, absorber, engloutir, le soleil, lui, ne cesse de donner, de briller, de rayonner. Pourquoi ? Pour que nous ayons la vie, la chaleur, la lumière. Serions-nous encore vivants s’il n’existait pas cette loi de l’amour et du sacrifice, qui n’est pas la loi de la terre, mais la loi du soleil ?

 

Alors, quand vous vous sentez découragé à cause du triste spectacle que donnent les humains, pensez au soleil : lui, il continue là-haut imperturbablement à briller, sans se préoccuper de savoir si les créatures auxquelles il envoie ses rayons sont intelligentes ou stupides, bonnes ou criminelles, si elles méritent ou non ses bienfaits ; il les éclaire toutes sans distinction.

 

C’est pourquoi on peut dire que le soleil est le meilleur symbole de l’Amour divin : il porte sur les créatures le même regard que Dieu Lui-même.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Dictionnaire du livre de la nature », art. Soleil (extrait)

 

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19 février2024 - Cultiver le bien
Dès le matin chacun devrait commencer sa journée avec la pensée et le désir de contribuer au bien de tous.

 

Or, si on jette un regard sur ce qui se passe dans la société, dans les familles, on constate qu’au contraire tout, ou presque, y est organisé pour satisfaire les tendances les plus égoïstes de la nature humaine : gagner, profiter, réussir, et tant pis si cela doit se faire au détriment des autres !

 

Pourtant, lorsque l’Intelligence cosmique a créé l’être humain, elle a semé en lui des graines destinées à se développer sous forme de bonté, de générosité, d’abnégation. Quand on voit ces qualités se manifester chez certains êtres, on ne peut pas douter qu’une nature divine habite aussi dans la créature humaine.

 

Mais il faut sans cesse le lui rappeler, et surtout lui donner de bonnes conditions pour la développer.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, brochure n° 325, « Un idéal de vie fraternelle », III

 

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10 février2024 - Punir ?
Il ne dépend pas de nous que les méchants soient supprimés, c’est Dieu seul qui rend la justice. Nous, nous avons seulement à nous occuper du bien, étudier le bien, travailler pour le bien. Plus nous augmenterons la puissance spirituelle du bien, plus les méchants se trouveront limités par elle.

 

Seules les entités supérieures peuvent transformer les méchants, mais nous, nous en sommes incapables. Et même je vous dirai que les humains se trompent lorsqu’ils s’imaginent se débarrasser d’un criminel en le tuant car, une fois mort, il va dans le plan astral et le plan mental inférieur, d’où il a la possibilité d’augmenter le mal. Il veut se venger, et ainsi il fait encore plus de mal : car il se faufile dans la tête de certains et les pousse à commettre des crimes, afin de réaliser à travers eux ses projets malfaisants. Il a même plus de possibilités d’action qu’avant sa mort, puisqu’il n’est plus aussi limité et peut agir au travers de nombreuses personnes, en influençant leurs pensées et leurs sentiments. Tant que le criminel est vivant, il reste enfermé dans son corps, mais dès qu’il meurt, son esprit est libéré, il se répand et visite un grand nombre de cerveaux humains pour les influencer. On ne devrait pas punir de mort les criminels, à cause des conséquences que cela déclenche dans le plan invisible.

 

C’est à nous d’organiser les conditions de la vie pour qu’il n’y ait plus de malfaiteurs. Une société qui n’est pas fondée sur des lois spirituelles est comme un marécage, et un marécage ne peut que produire des moustiques.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 210, chap. IV

 

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6 février2024 - Magie florale
Vous voudriez offrir des fleurs à des amis que vous allez visiter, mais voilà qu’il est tard et les boutiques sont fermées.

 

Qui vous empêche de vous concentrer quelques minutes, avec tout votre amour, en imaginant les fleurs les plus belles, les plus fraîches ? et vous pouvez même ajouter une carte avec quelques mots gentils pour vos amis ! Quand vous arriverez, ils sentiront quelque chose de spécial, et vous verrez avec quelle joie vous serez reçu.

 

Est-ce que vous avez l’habitude de vous préparer ainsi à visiter vos parents ou vos amis ?… Même si vous leur apportez des fleurs pour la forme, il vous arrive de ruminer quelques griefs contre eux, et vous imaginez comment vous allez régler certains comptes. Alors, quel bien peut-il résulter de votre visite ?

 

Il ne faut jamais aller chez quelqu’un sans penser à lui apporter quelque chose de bon. Même si vous n’êtes pas peintre pour lui offrir des tableaux, ni chanteur ou musicien pour pouvoir chanter ou jouer pour lui, intérieurement vous avez toutes les possibilités de chanter, de jouer, d’apporter les plus beaux cadeaux. La vraie magie est là !

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O. C., t. 22 (éd. 2006), 14 juillet

 

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30 janvier 2024 - Le fleuve vivant de la fraternité
Tous les êtres des différents règnes de la nature sont liés entre eux. Sans que nous le sachions, tous les êtres qui sont au-dessus et au-dessous de nous sont liés à nous.

 

…Chaque être humain est lié à des millions de créatures supérieures et inférieures à lui. S’il a des pensées et des sentiments élevés, il aide tous ceux qui sont moins évolués que lui : les animaux, les plantes, les pierres. Car ce qui se passe en lui, chaque état qu’il est en train de vivre, se transmet à tout ce qui se trouve autour de lui. Si ses actes sont bons et nobles, tous les êtres qui sont en train d’évoluer reçoivent des forces merveilleuses.

 

Et comme il est lié aussi aux êtres supérieurs, toutes les énergies divines commencent à se déverser en lui à travers cette chaîne vivante et ininterrompue. La sagesse, la lumière, l’amour des anges et des archanges coulent d’abord à travers les consciences les plus éveillées et viennent ensuite nous envahir. Mais cette sagesse ne reste pas en nous, elle nous traverse et descend jusqu’aux créatures situées au-dessous de nous et liées à nous, jusqu’au végétal, jusqu’à la pierre. Puis grâce à un autre courant de circulation, ces forces remontent du minéral jusqu’aux règnes supérieurs de la nature. Si l’homme est lié à cette chaîne vivante des êtres, il est traversé par la joie, la paix et la lumière…

 

Celui qui connaît vraiment le sens de la vie n’est plus malheureux, excepté du malheur des autres : il le sent, mais sa joie va vers eux et il prend sur lui leur fardeau. Il ne souffre plus pour des raisons personnelles, il souffre pour les autres.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov,conférence du 10 juillet 1938 (extraits) – Brochure 145, éd. 1973

 

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23 janvier 2024 - « Si on te frappe sur une joue… »
À l’époque où Jésus parlait, l’humanité avait à développer des vertus et des qualités sur lesquelles on n’avait pas insisté jusqu’alors : l’indulgence, la clémence, la miséricorde… Jusque-là seule avait régné la loi de justice : œil pour œil, dent pour dent. La nouvelle morale qu’apportait Jésus encourageait les humains à développer les qualités du cœur : au lieu de répondre toujours avec des moyens grossiers, la pierre, le couteau, l’épée… il s’agissait de répondre avec des moyens plus nobles, plus élevés : la patience, l’humilité, l’amour, la grandeur d’âme. Voilà le sens des paroles de Jésus.

 

Mais ce qu’il a dit pour cette époque ne doit pas être considéré comme fixé pour l’éternité. S’il venait de nouveau, il dirait : Maintenant, comprenez-moi bien, il y a une conduite meilleure encore. Lorsque vous subissez une injustice, vous devez riposter avec une telle intelligence, une telle force de caractère, un tel savoir, une telle lumière, une telle chaleur, que votre ennemi sera complètement bouleversé, aveuglé, foudroyé, c’est-à-dire : transformé ! pas anéanti, pas tué, non : régénéré ! Au lieu de le tuer, vous le vivifiez, c’est-à-dire vous l’amenez vers Dieu. Si vous êtes capable de faire cela, vous êtes un véritable héros, un véritable enfant de Dieu.

 

Pourquoi se laisser toujours massacrer et faire triompher ses ennemis ? Il ne faut pas tuer les gens, il ne faut leur faire aucun mal. Mais pourquoi accepter la situation d’éternel vaincu ? Il faut savoir se défendre. Comment ? En devenant comme le soleil : projeter une telle lumière que, même lorsque des gens veulent vous attaquer avec leur méchanceté et leur cruauté, ils soient éblouis, aveuglés. […] La nouvelle morale, ce n’est plus de rester faible, à la merci des gens violents et cruels, mais de devenir comme le soleil, pour qu’ils ne puissent plus ni vous salir ni vous atteindre. Et quand ils s’approchent, vous les faites fondre comme de la cire par votre bonté et votre lumière !

 

Si les humains n’ont pas encore cette possibilité lumineuse, c’est qu’ils n’y ont jamais pensé.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 215, chap. VIII

 

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16 janvier 2024 - Patries
Les fleuves portent toujours le même nom, Seine, Tamise, Mississipi… mais l’eau qui coule dans leur lit est chaque jour nouvelle. Les habitants du fleuve, ces milliards de gouttes d’eau, ne font que passer et, tandis qu’elles se dirigent vers la mer, d’autres prennent leur place et passeront… Comme les fleuves, les pays conservent le plus souvent le même nom, mais il s’y incarne successivement des êtres toujours nouveaux et qui viennent d’ailleurs.

 

Un pays est donc comme un fleuve où pour un temps déterminé, se rencontrent des âmes d’une grande diversité qu’un décret de la destinée a fait descendre précisément dans ce lieu. Quelques-unes viennent déjà de ce pays, mais la plupart viennent d’ailleurs. C’est pourquoi lorsque certains, au nom de l’amour pour la patrie, se croient justifiés de mépriser d’autres pays ou même de les haïr, ils ne se doutent pas, les ignorants, que dans une autre incarnation ils ont pu être les citoyens de ces pays, et qu’alors ils tenaient les mêmes discours méprisants ou haineux à l’égard de cette patrie qu’ils veulent maintenant défendre !

 

Un pays n’est notre patrie que pour cette incarnation… Et cette loi ne vaut pas seulement pour les pays, mais aussi pour les races et les religions. Combien de chrétiens ont rejeté les juifs ou les musulmans sans imaginer une seconde que, dans une autre incarnation, ils avaient pu être eux-mêmes juifs ou musulmans ! Appartenir à un peuple, à une race ou à une religion, c’est toujours une expérience limitée dans le temps.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Dictionnaire du livre de la nature », Article Fleuve

 

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8 janvier 2024 - La nouvelle année
La plupart des gens ne pensent pas qu’il y a quelque chose à étudier, à approfondir, à transformer ; ils attendent chaque nouvelle année avec le ferme espoir qu’enfin cette année-là leur apportera le gros lot, le mariage avec un prince, l’héritage fabuleux d’une grand-mère ou d’un oncle d’Amérique. D’autres attendent jour et nuit des formules qui leur permettront de découvrir des trésors enfouis dans des grottes ou au fond des mers. On cherche toujours à vivre dans les illusions, on se dit : « l’année nouvelle m’apportera ceci et cela… » et on attend. Mais l’année se passe comme les autres et quelquefois pire que les autres.

 

On n’a rien semé, et on attend que ça pousse ? Mais cela n’existe jamais nulle part. Seul celui qui a planté a le droit d’attendre des fruits. Sinon, il n’y a rien à attendre.

 

Les gens attendent que chaque nouvelle année leur apporte la joie, le bonheur, la paix. S’ils ont travaillé dans le passé, s’ils ont labouré leur terrain – leur propre terrain -, s’ils ont semé, s’ils ont déclenché quelque chose en eux-mêmes, alors oui ils peuvent attendre un résultat… À condition de donner encore dans cette vie un petit coup de pouce. Mais s’ils n’ont jamais rien planté et sont dans l’espérance… quelle espérance désespérante, je vous assure ! car elle n’est basée sur aucune loi de la nature.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., t. XII « Les lois de la morale cosmique », chap. XXI

 

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1er janvier 2024 - Minutes d'éternité
Y a-t-il plus important, plus salutaire, que de prendre goût aux activités spirituelles ? de les aimer et de ne plus laisser passer une seule journée sans vous lier au Ciel, méditer, prier…

 

Plusieurs fois par jour arrêtez-vous pendant quelques minutes et tâchez de trouver en vous-même votre point d’équilibre, votre centre divin… Vous commencerez alors à sentir que, dans toutes les circonstances de la vie, vous possédez au-dedans de vous un élément éternel, indestructible…

 

Et même si vous n’en retirez aucun bénéfice dans le plan matériel, intérieurement vous devenez plus libre, plus fort, plein d’assurance, vous planez au-dessus des évènements. Ce travail spirituel est la seule richesse, le seul bien qui soit vraiment à vous. Tout le reste peut vous être enlevé ; seul votre travail est à vous pour toujours.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2020, 9 janvier

 

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En créant l’école ésotérique de la « Fraternité Blanche » en Bulgarie au début du 20ème siècle, le Maître Peter Deunov avait choisi comme emblème un dessin symbolique :

Ce double symbole nous transmet un message pour le temps présent. Il nous appelle à une double réalisation.

Que représente l’ancre, dans les tempêtes que l’humanité traverse aujourd’hui ? Au milieu de ces innombrables conflits d’opinions, de convictions, de passions qui tiraillent les consciences, l’ancre symbolise la stabilité, la solidité, la force d’âme, l’absence de peur, l’espérance invincible qu’un disciple puise dans la méditation des grandes vérités éternelles.

 

Et au centre du dessin, deux mains grand ouvertes déversent une eau douce qui jaillit à profusion. C’est le travail de notre moi spirituel. Ce moi supérieur sait comment unir les opposés – l’intelligence et le cœur, la droite et la gauche, le masculin et le féminin – et ainsi il fait circuler l’eau… l’eau vivifiante qui vient d’En-haut, ce courant merveilleux d’harmonie et de paix.

 

Rester invariablement fort pour donner, partager, vivifier, réjouir : voilà l’idéal que nous propose cette image symbolique.

 

Quels que puissent être les évènements du monde.