Regard de Sagesse pour le temps présent

“Une vieille époque, pareille à une nuit longue, pénible et obscure, s’en va.
Elle s’éloigne dans le passé du temps pour faire place à une nouvelle époque d’une culture ensoleillée.” 

11 décembre 2024 - Plus éternel qu'une cathédrale de pierre
Nous avons à travailler comme travaille un bâtisseur, pour construire notre temple intérieur.

 

Ce temple-là, on ne le construit pas avec le ciment ou la pierre, mais avec les matériaux les plus subtils, l’amour, la douceur, l’humilité, la générosité, la bonté. Tous les éléments, toutes les particules qu’un être émane à certains moments solennels, sacrés, de son existence lorsqu’il ressent une émotion ou une impulsion céleste, contribuent à l’édification de son temple intérieur.

 

Ces termes : « temple intérieur, nouvelle Jérusalem, corps spirituel, corps de gloire » représentent la même réalité. Et tant que nous ne construirons pas le temple, notre corps spirituel, nous ne pourrons pas retourner au paradis, c’est-à-dire sur la nouvelle terre que Dieu continue à créer.

 

Vous comprenez mieux maintenant l’importance du travail que nous faisons dans la Fraternité ? Construire son temple avec des matériaux inaltérables, l’or, les pierres précieuses symboliquement parlant, quel travail gigantesque ! Chacun de vous est appelé à construire son temple. Personne d’autre ne viendra le construire à votre place. C’est uniquement avec la lumière et la pureté de vos pensées, de vos sentiments, de vos émanations, que vous construirez ce temple, que l’Apocalypse appelle la « Jérusalem céleste ».

 

Bienheureux ceux qui ont compris que le temps est venu ! …

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome 32, chap. 25

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4 décembre 2024 - Qu'est ce que la pureté ?
Contrairement à ce que beaucoup croient, la pureté ne concerne pas tellement le domaine sexuel ; la sexualité n’en est qu’un aspect limité. Il y a d’autres formes de pureté plus hautes, plus essentielles.

 

La véritable pureté est d’abord dans les pensées, les sentiments et les désirs : c’est une vertu qui consiste à ne rien garder pour soi. Tout ce que l’on apprend, tout ce que l’on acquiert, il faut chercher à en faire, d’une façon ou d’une autre, bénéficier autrui.

 

Quant à l’impureté, c’est l’égocentrisme sous toutes ses formes.

 

Vouloir être pur pour mieux se garder soi-même, ce n’est pas encore la pureté. Seul est véritablement pur celui qui cherche la pureté pour mieux donner aux autres, et ne leur donner que les éléments les plus précieux.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 237, chap. XVIII

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27 novembre 2024 - L'amour n'est pas un viol
Les primitifs se conduisaient dans le domaine de l’amour avec une violence, une brutalité, une sensualité indescriptibles. C’étaient des océans déchaînés, des volcans en éruption. Avec le temps, plus ou moins, avec l’éveil de la conscience, de la sensibilité, de nouveaux éléments se sont ajoutés : la tendresse, la finesse, la délicatesse… Et pourtant même aujourd’hui, dans bien des cas l’amour est resté une manifestation primitive. Cet amour passionnel, instinctif, pratiqué pendant des millénaires, s’est si profondément gravé dans l’être humain qu’il ne sait plus comment l’affiner, l’ennoblir, et pour le moment aimer ressemble encore à un carnage : les gens se jettent les uns sur les autres brutalement, sans préparation, sans esthétique, sans poésie. On a faim, eh bien on mange, on se régale, on est repu pour un temps ; puis de nouveau on a faim et il faut se jeter de nouveau sur la nourriture. Beaucoup de gens, même ceux qui appartiennent à une société soi-disant cultivée, pratiquent l’amour comme des sauvages : aucune poésie, aucune beauté, aucune harmonie, rien, ils se dévorent.

 

[Pourtant] l’amour est une impulsion magnifique, mais il s’y mêle souvent trop d’éléments passionnels qui empêchent sa nature véritable d’apparaître. […]

 

L’amour, c’est la vie divine qui descend dans les régions inférieures pour les envahir, les arroser, les vivifier. C’est la même énergie que l’énergie solaire, la même lumière, la même chaleur, la même vie… Elle a jailli pure et cristalline au sommet des hautes montagnes. Mais elle est rendue méconnaissable à cause de sa descente dans les couches inférieures du subconscient, quand les humains considèrent l’amour uniquement comme un moyen d’avoir du plaisir ou de procréer.

 

Alors la question se pose : puisque c’est une énergie divine, la plus puissante, la plus essentielle, comment la rendre à nouveau aussi pure qu’elle l’était au commencement, à sa source ?

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n°214, chap. V

 

Laissez votre amour se manifester, pensez seulement à l’améliorer, à lui enlever des éléments nocifs de convoitise, de possessivité, de violence, qui sont trop personnels et qui peuvent nuire à votre évolution. Nous avons tous quelques germes, quelques éléments qui rendent notre amour égoïste, et il faut donc le perfectionner, le purifier, l’ennoblir en lui ajoutant des éléments d’impersonnalité, de générosité, d’abnégation.

 

Conférence du 12.7.1977

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20 novembre 2024 - L'actuel et l'essentiel
Quand on m’écoute parler et qu’on est au courant de tous les évènements qui se produisent dans le monde, on trouve bien sûr que les sujets que je traite n’ont aucun rapport avec l’actualité. On se dit : « Mais qu’est-ce qu’il raconte ? S’il savait seulement ce qui se passe en … [tel et tel pays], il ne nous entretiendrait pas de choses tellement secondaires. »

 

Et voilà qu’on n’a pas compris. Car ce que je vous explique, c’est l’essentiel, la base, ce sont des clés pour résoudre tous les problèmes, ceux de la vie personnelle d’abord, ensuite ceux de la vie nationale et internationale. Car tout est lié.

 

Si je dois maintenant vous parler des évènements politiques ou économiques, à quoi cela servira-t-il ? Il y a tellement de gens qui en parlent sans apporter de solutions ! Ce ne sont que des constatations, des compte rendus, des statistiques… et qui sait seulement s’ils sont exacts. Je laisse donc de côté tous ces sujets, et je m’occupe de l’essentiel, de ce qui restera valable pour l’éternité.

 

Et l’essentiel, c’est la connaissance de l’être humain.

 

L’être humain a un corps physique, une volonté, un cœur, un intellect, une âme, un esprit. La question est donc là : comment doit-il travailler avec ces principes, qui seront toujours là présents en lui et qui continueront à composer sa conduite ? Oui, pendant des milliers d’années encore, quels que soient les évènements ou les conditions, il sera placé devant les mêmes problèmes : comment penser, comment aimer, comment agir, travailler, sentir, créer, etc…

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Coll. Synopsis n° 2, IV, 2

 

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11 novembre 2024 - Face à un danger
Lorsque vous vous trouvez devant un danger quelconque, avant d’entreprendre quoi que ce soit, restez immobile pendant un bref instant, ne bougez pas, ne parlez pas, serrez votre poing droit en respirant profondément, liez-vous à Dieu – et vous pourrez ainsi dominer vos cellules.

 

Faites ensuite ce qu’il faut pour vous sauver, mais d’abord ne bougez pas ; si vous faites un mouvement incontrôlé, c’est comme si vous faisiez sauter un barrage : les flots déchaînés vont déferler et vous ne pourrez plus redresser la situation. C’est ainsi qu’on a vu des gens sauter par la fenêtre ou se jeter dans le feu.

 

Devant le danger, il faut rester immobile quelques secondes et se lier à la Providence : c’est alors que vous sentirez naître la paix, qui est la condition première pour que s’éveillent en vous les forces bénéfiques. Vous les sentirez, vous verrez leur puissance. Car elles sont toujours présentes en vous, mais il faut leur donner les conditions pour se manifester.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome 22 (éd. 1986), 15 novembre

 

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28 octobre 2024 - "Je commence à comprendre ce que vous faites..." (2)
  • …« Excusez-moi de vous interrompre, jeunes gens… je suis émerveillé de votre gaieté, de votre jeunesse. Voyez-vous, je suis extrêmement riche, je peux tout avoir, mais je ne suis pas heureux. La vie n’a aucun sens pour moi. Vous, vous êtes jeunes, vous êtes joyeux… alors faites-moi plaisir, commandez tout ce que vous voulez. »
  • Alors, Monsieur, si nous avons commandé ! Nous avons mangé ! nous avons bu ! … Et lui, il nous regardait. Puis il nous a salués et il est parti.Et voilà, je commence à comprendre ce que vous faites : vous donnez à vos disciples le sens de la vie.
  • Bravo, Monsieur Carrodano, mais comment avez-vous compris ça ?
  • Quand je les vois chaque matin descendre du Rocher, tellement heureux ! tellement rayonnants ! je comprends que c’est ça que vous leur donnez : le sens de la vie. »
Ces paroles m’ont fait un plaisir !

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, 9 août 1969 (brochure 130, éd. 1973)

 

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23 octobre 2024 - "Je commence à comprendre ce que vous faites..." (1)
Il y a des années, au Bonfin, nous avions acheté bon marché une très grande baraque en démolition et avec ce matériel de récupération nous avons construit quatre chalets. Pour cela nous avons fait appel à un menuisier qui est venu avec ses fils. Le père travaillait alors au troisième chalet qui est tout près du chemin du Rocher, et chaque matin il nous regardait redescendre du lever du soleil. Un matin, il me dit :
  • « Ah, Monsieur Aïvanhov, je commence à comprendre ce que vous faites.
  • Tiens tiens, et qu’avez-vous compris, Monsieur Carrodano ?
  • Je comprends, je comprends…
  • Dites-le moi !
  • Je vous ferai d’abord un petit récit. Lorsque j’étais jeune -c’était en Italie-, je travaillais avec des camarades, jeunes comme moi, et à midi nous mangions dans un petit restaurant de rien du tout… des macaronis, des pommes de terre frites, un peu de vin… et nous étions heureux !… nous riions, nous plaisantions !…
  • Un jour il est entré un monsieur. D’après ses vêtements, son chapeau, ses bagues, on voyait qu’il était très riche. Mais il avait un visage tellement triste, tellement sombre ! Il s’est assis et s’est mis à nous regarder. Et nous, on riait, on buvait, on mangeait, on était joyeux, Monsieur…
  • Eh oui, je comprends, Monsieur Carrodano.
  • Et voilà que ce monsieur se lève, s’approche de nous, nous salue et nous dit : « Excusez-moi de vous interrompre, jeunes gens…
(à suivre)
Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

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13 octobre 2024 - à propos d'immortalité
Malgré tous les progrès de la science, l’homme ne doit pas espérer qu’une époque viendra où il pourra vivre indéfiniment dans son corps physique, car celui-ci est constitué d’éléments périssables qui doivent nécessairement retourner à la terre d’où ils sont venus.

 

C’est seulement dans son corps de lumière que l’être humain peut devenir immortel. Ce corps de lumière est constitué des éléments de la plus grande pureté, dont les vibrations intenses s’opposent aux processus de la maladie et de la mort. Quand la lumière triomphe dans l’homme, il devient immortel, pas dans son corps physique, mais dans son corps de gloire.

 

C’est pourquoi nous avons à comprendre l’importance de la lumière, comprendre que chaque jour nous avons besoin de manger et de boire la lumière, avec la conviction absolue que c’est cette lumière qui nous apportera la nouvelle vie, la puissance et la splendeur du Ciel.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2006, 19 novembre

 

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2 octobre 2024 - Victoire illusoire
Imaginons que vous ayez exterminé votre ennemi : c’est seulement son corps physique que vous avez fait disparaître. En réalité on ne peut jamais anéantir un être, car il a une âme immortelle.

 

Et une fois de l’autre côté, il continue à vous détester et à vous combattre. Donc la guerre continuera, ce ne sera jamais fini.

 

On se trompe, tout le monde se trompe, des pays tout entiers se trompent à l’idée qu’ils vont vaincre tel ou tel autre pays par les armes, l’espionnage ou la guerre économique.

 

Je le répète, si vous répondez avec la même haine, la même cruauté, c’est que vous acceptez de descendre dans une région où les forces hostiles se déchirent et se mangent entre elles ; et là, évidemment vous vous affaiblissez, vous vous assombrissez.

 

Pour vaincre un ennemi, vous perdez votre force : votre beauté, votre lumière. Et c’est donc lui en réalité qui vous a vaincu.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 210, chap. IX

 

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29 septembre 2024 - Veillée autour du feu
Merci, Ange du feu, et sois béni, notre ami bien-aimé. Merci pour la lumière et la chaleur que tu nous as données, pour la leçon que tu nous as donnée.

 

Entre dans les cœurs de nos frères et de nos sœurs afin de les rendre ardents comme toi.
Frère bien-aimé, transporte aussi devant le trône de Dieu tous nos souhaits, toutes nos prières, tous nos bons désirs de perfectionnement.

 

…Et aussi, merci aux étoiles au-dessus de nous qui nous envoient leurs messages de lumière.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome XXX, chap. VIII, 3

 

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21 septembre 2024 - Équinoxe : un travail d'équilibrage
La Balance du zodiaque est un reflet de la balance cosmique – cet équilibre des deux principes opposés mais complémentaires, grâce auxquels l’univers est apparu et continue à exister.

 

Au milieu de cette succession de créatures vivantes, êtres humains et animaux, qui constitue le zodiaque, la Balance seule est un objet, plus exactement un instrument de pesée : comme si avec ses deux plateaux elle tenait en équilibre les puissances de la lumière et celles des ténèbres, les puissances de la vie et celles de la mort.
L’oscillation des plateaux de la Balance exprime que la création est toujours en devenir. (…) L’évolution suppose une perpétuelle oscillation de la balance : voilà encore un enseignement du nombre 2. Si le mouvement s’arrêtait, ce serait la mort, car l’équilibre parfait empêche les échanges. Or la vie n’est faite que d’échanges.

 

Ce que nous appelons équilibre est en réalité un certain déséquilibre ; mais ce déséquilibre doit rester limité et momentané : l’équilibre est momentanément rompu pour être rétabli aussitôt. De cette rupture de niveau jaillissent des forces qui doivent être rapidement rattrapées par un mouvement contraire, afin d’être dominées. C’est cette oscillation qui engendre la vie. Et on peut dire que la vie est un déséquilibre sans cesse rééquilibré.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 237, chap. I et II (extraits)

 

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15 septembre 2024 - Une nouvelle sorte de travail
Dans l’état actuel du développement de la terre et des humains, nous ne pouvons pas ne pas rencontrer le mal et la souffrance. En effet, dans l’univers la terre est considérée comme une école, un centre d’apprentissage pour ceux qui acceptent de s’instruire ; …mais aussi une maison de correction pour les récalcitrants.

 

Oui, la terre est un lieu où se fait notre évolution. Et pour évoluer il faut apprendre à travailler avec la lumière sur toutes les formes du mal, donc connaître les difficultés et les souffrances.

 

Alors, au lieu de se lamenter en disant que la terre est une vallée de larmes, il faut se secouer et travailler à se perfectionner. Sinon, non seulement on aura souffert, mais encore on n’aura rien appris, rien compris : à quoi ça aura donc servi de vivre ?

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2004, 19 février

 

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7 septembre 2024 - Et dans la vie politique ?
Deux personnes commencent à discuter d’un problème. Que font-elles ? elles ne s’écoutent pas, elles s’interrompent, elles parlent en même temps… et elles finissent par s’affronter. Elles sont toutes les deux tellement imbues d’elles-mêmes qu’aucune ne veut écouter l’autre. Elles s’exaspèrent mutuellement si bien qu’à la fin, ne pouvant plus se maîtriser, il ne leur reste plus qu’à s’empoigner.

 

Vraiment, la plupart des gens ne sont ni psychologues, ni même intelligents. S’ils l’étaient, ils devraient savoir à l’avance qu’avec une telle attitude ils ne trouveront jamais de solution. Mais veulent-ils vraiment en trouver ? Oui, sans doute, un peu. Mais ce qu’ils veulent surtout, c’est s’affirmer, imposer leurs opinions, leurs préférences.

 

Un homme intelligent commence par montrer beaucoup de patience, beaucoup de bienveillance, et par-dessus tout il écoute ce qu’on lui dit avec grande attention, afin de susciter un bon mouvement chez son interlocuteur. À ce moment-là, même les problèmes les plus difficiles finissent par se résoudre.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome 22 (éd. 2006), 23 février

 

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30 août 2024 - Vaincre son ennemi ?
Les humains sont habitués à se venger du mal qu’on leur a fait. On leur a donné une gifle ? ils trouvent normal d’en rendre une… ou même deux. Un coup de pied ? deux coups de pied. On tâche de vaincre ses ennemis en utilisant contre eux les moyens qu’ils ont eux-mêmes utilisés.

 

Mais si on veut étudier la question du point de vue de la science initiatique, lui demander son opinion à ce sujet, elle donnera une réponse qui ne ressemble pas du tout à ce que les humains pensent et pratiquent : on ne peut pas vaincre les méchants par la méchanceté, les calomniateurs par la calomnie, les jaloux par la jalousie ou les coléreux par la colère. Car c’est s’identifier à eux et se placer à leur niveau. Vous projetez des ondes de même nature qu’eux, vous êtes donc vulnérable, ils peuvent vous atteindre à travers l’espace et vous faire du mal. Pour pouvoir vous protéger, être invulnérable, il ne faut pas rester au même niveau que votre ennemi, car là, il vous atteindra.

Imaginons que vous ayez exterminé votre ennemi : c’est seulement son corps physique que vous avez fait disparaître. En réalité on ne peut jamais anéantir un être, car il a une âme immortelle. Et une fois de l’autre côté, il continue à vous détester et à vous combattre. Donc la guerre continue, ce n’est jamais fini. On se trompe, tout le monde se trompe, des pays tout entiers se trompent à l’idée qu’ils vont vaincre tel ou tel autre pays par les armes, l’espionnage ou la guerre économique…

 

Je le répète, si vous répondez avec la même haine, la même cruauté, c’est que vous acceptez de descendre dans une région où les forces hostiles se déchirent et se mangent entre elles ; et là, évidemment vous vous affaiblissez, vous vous assombrissez. Pour vaincre un ennemi, vous perdez votre force, votre beauté, votre lumière, et c’est donc lui en réalité qui vous a vaincu !
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 210, chap. IX (extraits)

 

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20 août 2024 - "La source des merveilles"
Lorsque vous vous servez à boire, vous pouvez vous habituer à tenir votre verre quelques secondes dans la main en pensant : « Je te salue, gentille eau, pure et vivante. Toi, servante de Dieu, introduis en moi la pureté. » Vous sentirez alors tout votre être s’imprégner d’un fluide subtil.

 

Regardez l’eau, aimez-la, identifiez-vous à elle. Imaginez que vous avez vous aussi cette transparence, cette limpidité de cristal. Peu à peu elle ne sera plus pour vous uniquement un liquide incolore et insignifiant dont vous vous servez pour faire la cuisine, la lessive ou vous laver, mais vous sentirez s’ouvrir en vous la source des merveilles. Les êtres et les choses se manifesteront à vous au-delà de leur apparence matérielle, tels qu’ils sont dans leur réalité.

 

L’eau est un reflet de l’Âme universelle dans laquelle sont plongées toutes les créatures, et c’est dans cette substance éthérique que tout s’inscrit. Notre âme fait partie de cette Âme universelle. Si elle reçoit rarement ses messages, c’est parce que nos canaux psychiques sont obstrués. Mais celui qui, ayant fait un grand travail de purification, peut s’élever jusqu’à cette région de l’eau céleste, reçoit de merveilleuses images dans son âme.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor 232, chap. XVI « Le miroir magique »

 

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5 août 2024 - La méditation heureuse
Souvenez-vous que dans ce silence, dans cette harmonie, dans cette ambiance fraternelle imprégnée de bonheur, de douceur, d’amour, entouré d’amis et d’êtres magnifiques qui viennent vous aider, vous avez toutes les possibilités de donner issue à votre être intérieur, cet être mystérieux, subtil… pour qu’il puisse sortir, s’épanouir, jeter un regard dans l’espace infini, enregistrer toutes ces merveilles et les réaliser ensuite dans le plan physique.

 

Évidemment la plupart du temps, ce que voit cet être intérieur, ce qu’il contemple, ne parvient pas jusqu’à notre conscience ; mais en répétant souvent ces exercices, peu à peu ses découvertes arrivent jusqu’à la conscience, et voilà tout un trésor qui s’installe en nous et demeure en notre possession.

 

Il faut prendre goût à la méditation, il faut qu’elle entre dans la pensée, dans le cœur, dans la volonté comme un plaisir, comme une joie sans laquelle la vie n’a plus ni saveur, ni sens. Vous devez l’attendre avec impatience, ce moment où vous allez enfin vous plonger dans l’éternité et boire l’élixir de la vie immortelle. Est-ce qu’on voit en vous cette joie, cette impatience ? Pas encore ? … Au moment de méditer, il faut se dire : « Enfin ! mon âme, mon esprit, mon cœur vont maintenant embrasser l’univers au moins pour quelques instants et se trouver face à face avec l’immensité ! »
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., t. XVIII « Connais-toi toi-même », ch. VI, IV

 

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27 juillet 2024 - Vacances contemplatives
Habituez-vous à regarder, à écouter la vie de la nature : les pierres, les plantes, les animaux, mais surtout les quatre éléments et les différents aspects sous lesquels ils nous apparaissent : les rochers, le sable, la pluie, la neige, le vent, les nuages, le soleil, les étoiles… Il y a tellement de choses à observer, à contempler !

 

Regardez seulement les nuages, leur densité, leurs contours, leurs couleurs : on croirait parfois voir des chevauchées, des batailles, des fêtes… Ce sont les esprits de l’air, ces créatures que l’on appelle les sylphes ou les elfes, qui font leur travail. Car il y a toute une vie en haut, qui s’exprime par une multitude de formes : des visages, des oiseaux, des troupeaux, des paysages…

 

Il y a même des écritures que nous ne savons pas encore déchiffrer, mais cela n’a pas tellement d’importance : l’important, c’est de nous imprégner de ces images, de les laisser consciemment pénétrer en nous, car c’est ainsi que nous entrerons en contact avec la vie de la nature.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome 21 (éd. 2006), 22 septembre

 

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13 juillet 2024 - L'unité, dans quel but ?
Dans le domaine politique, économique… quand les gens appellent à l’unité, il s’agit presque toujours d’ententes fondées sur des intérêts égoïstes – un peu comme dans ces contes, ces histoires où des brigands s’unissent pour faire de mauvais coups. Évidemment, ce n’est pas cela la véritable unité, mais c’est ainsi qu’on la comprend : s’unir pour se jeter sur quelqu’un d’autre afin de l’évincer ou même l’anéantir. Quand les citoyens d’un pays disent « unissons-nous ! » et que cette union n’a pour but que de combattre le pays voisin, et non de s’entendre avec lui, on ne peut pas parler réellement d’unité.

 

La véritable unité doit être toujours la plus vaste possible. Si, dans le corps, un organe réalise l’unité pour lui-même sans travailler en harmonie avec les autres, peut-être lui se sentira-t-il bien, mais les autres souffriront et l’unité sera compromise. Quand nous parlons ici d’unité, nous sous-entendons une unité universelle, cosmique, dont rien ni personne n’est exclu.

 

Or cette unité doit d’abord se faire en nous-même : toutes nos cellules, toutes nos tendances unies pour tendre vers la Vie divine. Cet effort que nous faisons se reflétera sur les autres unités -les humains-, et toutes ces petites unités éparpillées feront, en se rassemblant, une unité universelle.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2017, 4 mars

 

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29 juin 2024 - des héros pour notre temps
Vous direz : « Mais considérer tous les humains comme nos frères, c’est tellement difficile ! » Bien sûr, c’est difficile, je ne vous ai jamais dit que c’est facile, c’est même la chose la plus difficile au monde ! Mais c’est aussi celle qui devient la plus nécessaire.

 

Car les progrès des sciences et des techniques ont donné aux humains des moyens de plus en plus efficaces pour agir, se manifester, se rencontrer, et comme leur nombre ne cesse d’augmenter […] *, s’ils ne font pas l’effort de maîtriser leurs tendances égoïstes, agressives, leur besoin de domination, l’existence va devenir impossible.

 

Oui, ce sont les conditions qu’ils ont eux-mêmes créées qui vont les obliger à développer des sentiments plus fraternels. Pour le moment, ils n’ont pas encore bien compris : tellement émerveillés par les moyens mis à leur disposition, ceux qui peuvent en profiter ne se demandent pas si ce qu’ils estiment utile et bénéfique pour eux l’est également pour les autres. Ils en usent et en abusent, c’est toujours à qui sera le premier ici ou là, et ils deviennent cruels, inhumains. Ils se prennent pour des champions, des héros, et les badauds qui les admirent et veulent les imiter ne se rendent pas compte qu’ils sont en train d’acclamer des monstres.

 

Eh bien, il faut maintenant d’autres héros, des héros pour notre temps. Le véritable héroïsme, c’est d’arriver à triompher de son égoïsme, de ses partis pris, de son agressivité.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 240, chap. XIII : « Un fils de Dieu est frère de tous les hommes »

 

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16 juin 2024 - Un cadeau chaque matin
Celui qui se lie à cette chaîne vivante, lumineuse, de la fraternité reçoit chaque matin en se réveillant un cadeau précieux. Il l’ouvre et il trouve des conseils, de la nourriture, des trésors… Il se lève, il va au travail, et il sent que tout est bien, car il a reçu ce cadeau.

 

Celui qui ne reçoit rien se sent triste. Mais c’est de sa faute : s’il ne trouve rien pour lui à son réveil, c’est qu’il n’est pas abonné au « journal quotidien » du monde invisible ! Ce journal contient des conseils, des avertissements, des encouragements pour lui.

 

Si on veut connaître le bonheur, la joie, la lumière, il faut s’abonner à ce journal. Mais pour cela, il faut payer quelque chose. Voilà, bien sûr, qui est très difficile à accepter, n’est-ce pas ? Dès qu’on parle de payer, tout le monde s’enfuit. Si on parle de recevoir, tout le monde se précipite, mais payer… ah non, impossible ! Eh bien justement, une chose à savoir, c’est que dans le monde invisible tout se passe comme ici-bas sur la terre. La seule différence, c’est que nous ne devons pas payer avec de l’argent, mais avec des pensées de confiance, de patience, d’humilité, d’amour, d’espérance…

 

Si nous ne donnons rien, nous ne recevrons rien, car pour recevoir il faut donner. Et plus on donne, plus on reçoit.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov,Conférence du 10 juillet 1938. Broch. 145 (éd. 1973)

 

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10 juin 2024 - L'eau
Tant que les hommes politiques croient que pour améliorer la situation il suffit de mettre en place de nouvelles institutions, de créer de nouvelles structures ou de nouveaux ministères, ils n’arriveront à rien, pourquoi ? Parce qu’ils ont oublié l’eau.

 

Tout ce qu’ils pourront organiser extérieurement se révèlera inefficace aussi longtemps qu’ils ne s’occuperont pas de « faire couler l’eau ». Quelle que soit l’organisation, il est nécessaire qu’il y ait au sommet un être qui possède cette eau, cet amour, pour que tous les autres prennent exemple de cet amour, s’inspirent de cet amour. À ce moment-là, toutes les branches de toutes les activités s’agenceront naturellement pour contribuer au succès de l’ensemble.

 

Autrement, bien sûr, je comprends combien l’organisation de tout un pays doit être quelque chose de complexe. Oui, mais pour que cet ensemble fonctionne, il faut l’amour.

 

Et quand je parle de l’amour, je veux dire cet état de conscience qui permet d’envelopper tous les êtres dans la même bienveillance et de comprendre leurs besoins.

 

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Synopsis 2, partie IV, 2

 

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2 juin 2024 - Notre intérêt à tous
Nous devons travailler pour la collectivité avec un désintéressement, avec un amour inlassable, afin de former une famille sur toute la terre : qu’il n’y ait plus d’hostilités, plus de guerres, plus de misères !

 

À ce moment-là les intérêts de chaque être humain seront respectés. Quand tout marche bien dans la collectivité, chacun de ses membres s’en trouve bien. Alors que si quelques individus seulement sont bien, mais pas la collectivité, tôt ou tard ces individus sont menacés et écrasés, car leur bien-être n’était pas une situation stable et durable. Quand on voit quelqu’un qui a une seule idée en tête : être bien, lui, en se moquant complètement des autres, on peut savoir d’avance que sa situation sera instable.

 

Si les humains faisaient l’effort de s’oublier un peu pour se consacrer à la collectivité, tout le monde verrait ses intérêts sauvegardés. L’intérêt de tous est là. C’est pourquoi je dis souvent : Vous ne connaissez pas votre intérêt, votre comportement le prouve, tôt ou tard vous risquez de péricliter ! La vie de la collectivité nous entoure, nous gouverne, nous dirige ; on ne peut jamais être libre et indépendant d’elle. Il ne faut donc plus s’occuper de chercher un petit abri pour soi, car ce n’est que palliatif.

 

Pourquoi est-on encore tellement loin de cet élargissement de la conscience ?

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O. C., tome XXV, chap. VIII

 

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28 mai 2024 - L'atome de la prière
Il existe en l’être humain un « atome » qui a la faculté de demander de l’aide aux mondes sublimes pour remédier aux circonstances. Si cet atome n’est pas exercé et développé parce que la personne ne prie jamais, tout se déroule exactement d’après ce qui a été déterminé par le destin.

 

Cet atome bien sûr ne peut pas changer les grandes lignes de cette existence, qui sont très difficiles à modifier ; mais c’est dans le domaine subtil, éthérique, qu’il peut produire des changements. Voilà pourquoi les personnes qui sont habituées à prier souffrent moins. Quand des évènements dramatiques sont là, intérieurement elles sentent moins le découragement, l’amertume, la désolation.

 

Souvent les évènements pénibles sont liés à la collectivité et il est impossible de les éviter – une guerre par exemple. Pendant une guerre on ne peut pas éviter qu’il y ait des privations et des malheurs ; mais intérieurement, celui qui prie agit par son âme et son esprit, et arrive à transformer ces difficultés. Même si extérieurement les circonstances restent les mêmes, là où beaucoup flanchent, se découragent ou désespèrent, il trouve, lui, une force, une nourriture, un encouragement.

 

Cet atome est l’un des dons les plus grands que Dieu ait fait à l’homme, et s’il n’existait pas, l’être humain aurait disparu depuis longtemps.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome XVIII « Connais-toi toi-même », VII, 2

 

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18 mai 2024 - Le feu de l'esprit
Le feu visible est l’expression du feu invisible.
Chaque fois que nous allumons un feu, même une simple bougie, par notre âme et notre esprit nous pouvons nous lier au feu céleste, le feu du Saint-Esprit.
Quand ce feu voit un être qui s’intéresse à lui, qui chante avec lui, qui le comprend, il se sent attiré. Voilà pourquoi, souvenez-vous de la parabole des cinq vierges sages, il est présenté comme un fiancé, comme un époux qui va vers sa bien-aimée, l’âme humaine.
Nous devons sans cesse souhaiter le feu céleste, penser à ce feu et le contempler jusqu’à ce qu’il vienne embraser notre cœur, notre être tout entier.
… Inlassablement, en nous liant à lui de tout notre amour, de toute notre intelligence, nous continuerons à marcher vers lui.
L’Initiation est le chemin à parcourir pour arriver jusqu’à ce feu.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, « La Bible, miroir de la Création », t. 2, III

 

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8 mai 2024 - Génétique et spiritualité
…Que l’on me comprenne bien : je ne suis pas en train d’approuver ou d’encourager les tentatives actuelles d’améliorer l’espèce humaine sans discernement, par tous les moyens que la biologie est capable de mettre au point. Il ne s’agit pas de fabriquer scientifiquement des générations d’enfants bien portants en éliminant les autres, et doués de telles qualités ou capacités selon les désirs des parents, la convenance de la société ou l’ambition des États.

 

Si on veut vraiment l’amélioration de l’humanité, il faut savoir que jamais les moyens techniques ne remplaceront la pratique spirituelle. C’est aux parents eux-mêmes de communiquer aux enfants qui vont naître les germes divins qu’ils souhaitent voir s’épanouir en eux.

 

Et je vous dirai même que les moyens techniques dont la biologie dispose de plus en plus, s’ils ne sont pas soutenus par une pratique spirituelle, fabriqueront des êtres dangereux, des monstres de cruauté et d’orgueil, et non des bienfaiteurs de l’humanité, de véritables fils et filles de Dieu.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Coll. Synopsis n° 2, VIII, 2

 

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4 mai 2024 - S'aimer soi-même
Si on y réfléchit, on est obligé de constater que les humains ne savent pas s’aimer eux-mêmes, ils se détruisent même. Manger et boire n’importe quoi, fumer, faire toutes sortes de folies, est-ce vraiment avoir de l’amour pour soi ?… Et quand on laisse éclater la colère ou la haine, vous croyez qu’on se fait du bien ? Non, on s’empoisonne. Vous direz : « Mais moi je veux empoisonner tel ou tel. » C’est entendu, mais ce poison devra passer d’abord à travers toi avant d’aller empoisonner l’autre, donc tu seras empoisonné avant lui. Vous voyez quelle ignorance, quelle incompréhension ! On s’aime très mal, il faut apprendre à s’aimer soi-même comme il faut.

 

Supposons que vous ne vouliez plus rien laisser entrer en vous de toxique : à ce moment-là oui, vous vous aimez, car par cette pureté vous préparez les conditions les plus magnifiques pour que les anges viennent habiter en vous. Quand vous êtes attentif à ne faire aucun mal par vos pensées, vos sentiments, vos paroles, déjà vous préparez intérieurement les conditions pour que le Ciel vienne s’installer en vous. Cet amour-là pour vous-même est quelque chose de divin et c’est de cette façon qu’il faut s’aimer.

 

Ceux qui ne savent pas s’aimer n’aiment pas les autres, et ils n’aiment pas Dieu non plus. L’amour de Dieu commence par l’amour de soi, car l’amour passe d’abord à travers notre soi pour rejoindre l’autre Soi, en haut : vous voulez vous garder dans la lumière et la pureté pour faire plaisir à « Vous-même », à la partie supérieure de vous-même, qui vous surveille.

 

S’aimer, c’est conserver tout intact au-dedans de soi. C’est normal de s’aimer, c’est la nature qui a donné à ses enfants cet amour pour eux-mêmes. Mais ils doivent apprendre comment s’aimer : en respectant l’ordre et l’harmonie, en ayant conscience de leur dignité, de leur divinité.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome XIV, chap. I

 

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25 avril 2024 - Penser au bien de l'humanité
Chaque pensée que vous formez, la plus faible, la plus insignifiante soit-elle, est une réalité. On peut même la voir, il y a certains êtres qui la voient. La pensée est une entité vivante. Évidemment, dans le plan physique on ne peut ni la voir ni la saisir, elle n’agit pas, elle est faible ; mais dans son domaine, dans sa région, avec les matériaux subtils dont elle est faite, c’est une réalité agissante.

 

L’ignorance de cette vérité nuit beaucoup aux humains. Ils ne voient pas, ils ne sentent pas que la pensée travaille, qu’elle démolit ou qu’elle construit, et ils se permettent de penser n’importe quoi.

 

La pensée est une réalité vivante et nous devons veiller à n’émaner, ne projeter que des pensées pleines d’amour, de bonté, de lumière, d’harmonie. Le vrai savoir commence par la conscience que la pensée est une réalité.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O. C. tome XIX (éd. 1984), 13 décembre

 

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16 avril 2024 - Comment remercier la nature
Pour tout ce que nous prenons dans la nature : l’air, l’eau, la chaleur, les rayons du soleil, … nous contractons une dette envers elle. Et comme nous ne pouvons pas payer cette dette avec de l’argent, nous la paierons avec notre amour, notre reconnaissance, notre respect, notre volonté d’étudier tout ce que la nature a écrit dans son grand livre. Nous la paierons aussi en faisant du bien à toutes les créatures : en leur donnant notre chaleur, notre lumière.

 

Nous ne sommes pas obligés de rendre l’air que nous avons respiré sous forme d’air, ni l’eau que nous avons bue sous forme d’eau : comment ferions-nous pour fabriquer de l’air ou de l’eau, ou encore la chaleur et la lumière du soleil ? Et notre corps, que nous avons reçu de la terre, nous le lui rendrons un jour, impossible de faire autrement ; mais en attendant, tant que nous sommes en vie, nous gardons notre corps, on ne nous demande pas de le donner. Mais ce que nous pouvons donner, ce sont nos émanations lumineuses.

 

Car l’être humain a été créé dans les ateliers du Seigneur pour rayonner, pour briller, pour envoyer des rayons dans l’univers entier. Il a reçu une quintessence de lumière qu’il peut sans cesse amplifier, vivifier et envoyer dans l’espace – … à condition de s’être exercé, sinon il ne donnera que des ténèbres. Dans le plan physique nous sommes limités, mais dans le plan spirituel nos possibilités sont infinies et nous pouvons rendre au centuple tout ce qu’on nous a donné.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C. tome XIII, ch. VIII

 

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7 avril 2024 - Pour toucher le cœur de l'univers
Concentrez-vous sur l’harmonie, et d’un seul coup elle fera germer en vous toutes les vertus à la fois.
Harmonisez tout en vous et vous deviendrez capable d’agir avec une telle sagesse, une telle pénétration, une telle intelligence que vous vous demanderez : « Mais d’où cela me vient-il ? » Oui, vous arrangerez les situations, vous trouverez des solutions, vous donnerez des conseils : c’est l’harmonie qui vous instruira.

 

L’harmonie, c’est la synthèse de toutes les qualités, toutes les vertus réunies. En travaillant sur l’harmonie vous touchez le cœur des choses, l’Âme universelle, le Centre, et de là viennent des ordres, des courants, des forces qui transforment et organisent tout.

 

Quand on n’est pas dans l’harmonie, quand on est agité, irrité, crispé, on a beau insister pour avoir au moins une qualité, rien à faire : tout ce qu’on a de mauvais en soi est là pour mordre, pour piquer, frapper, désagréger. Dans l’harmonie, tout s’épanouit : votre regard, votre expression s’embellissent, vos gestes sont plus mesurés, vos paroles plus constructives, vos pensées plus intelligentes.

 

On dit que la paresse est la mère de tous les vices, on ne parle jamais de la mère de toutes les vertus : c’est l’harmonie !

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 225, chap. II

 

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26 mars 2024 - Le repas sacré
Qu’est-ce que communier ? C’est faire un échange : vous recevez une chose et vous en donnez une autre. Si vous ne donnez rien, ce n’est pas une véritable communion.

 

La véritable communion est un échange divin. Et le pain (ou l’hostie) et le vin n’apportent leurs bénédictions aux fidèles que si en échange ils leur donnent leur respect, leur foi, leur amour. Ce ne sont pas les objets eux-mêmes – le pain, le vin – qui agissent sur nous, mais la façon dont nous les considérons à cause de ce qu’ils représentent.

 

Si les fidèles avaient la même considération pour la nourriture que pour le pain et le vin de la communion, elle se transformerait en eux non seulement en énergies physiques, mais aussi en énergies psychiques et spirituelles : car ils communieraient avec la nature elle-même, qui est le corps de Dieu.

 

Lorsque vous prenez conscience que Dieu a mis sa vie dans la nourriture, au moment où vous allez manger vous êtes comme un prêtre qui bénit le pain et le vin, et chaque jour, à chaque repas, vous recevez la vie divine.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, « La Bible, miroir de la création », t. 2, II, 69

 

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18 mars 2024 - Amitié avec le soleil
Apprenons à contempler le soleil qui se lève comme si nous le regardions pour la première fois.

 

Il y a tout un travail à faire, un travail de renouvellement. Chaque matin, quand vous venez au lever du soleil, vous devez n’avoir rien d’autre dans la tête que ce renouveau. Laissez de côté tout ce qui est déjà vieux et caduc pour recevoir cette vie nouvelle et entrer en communication avec ce grand courant qui vient du cœur de l’univers.

 

Les rayons du printemps vous envoient tout ce dont vous avez besoin comme énergies et stimulants pour le reste de l’année. Ne les laissez pas passer sans rien prendre. Ouvrez-vous à eux pour vous laisser traverser par ces forces de lumière, de joie, de résurrection.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Brochure 323, 7

 

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11 mars 2024 - Boire la lumière
Au commencement de la création, Dieu a dit « Que la lumière soit ! » et de cette lumière Il a fait la matière de l’univers.

 

Le matin au lever du soleil, nous avons la possibilité d’intensifier en nous cette lumière vivante grâce au prâna contenu dans l’air. Le prâna est une énergie subtile répandue partout dans la nature, dans la terre, l’eau, l’air, le feu, mais il est principalement transporté par les rayons du soleil, et c’est par la respiration que nous pouvons le capter et l’introduire en nous.

 

Chaque particule de ce prâna est comme une goutte d’eau cristalline, une petite sphère en suspension remplie de lumière. Lorsque nous contemplons le soleil, le matin, nous absorbons par la respiration quelques-unes de ces sphères, de ces particules subtiles, et ainsi nous renforçons notre organisme physique, mais aussi notre organisme psychique.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2008, 13 avril

 

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5 mars 2024 - Notre avenir est entre nos mains
Devant le spectacle du monde actuel, on se dit évidemment que le pire peut toujours arriver : une guerre nucléaire, des épidémies, des catastrophes naturelles capables d’entraîner la disparition de l’humanité. Certaines voix se font entendre pour annoncer que les fléaux décrits dans le livre de l’Apocalypse vont s’abattre sur la terre.

 

C’est vrai que l’Apocalypse prédit la fin du monde, c’est écrit ; mais en réalité les évènements ne sont jamais déterminés absolument. Suivant le comportement des humains, ils peuvent prendre une tout autre orientation. Il n’y a pas de détermination, il n’y a pas de destin irrévocable, ni pour une personne, ni pour le monde entier.

 

Dieu n’est pas un tyran qui décrète des cataclysmes auxquels personne ne peut échapper. Il a créé les humains avec une volonté libre, ils disposent de leur avenir. S’ils vivent dans l’inconscience, le désordre, ils déclenchent des courants chaotiques ; et alors évidemment les lois de la nature, qui sont les lois de la justice, les amènent vers les catastrophes, c’est mathématique.

 

Mais s’ils décident de s’assagir, s’ils projettent autour d’eux des forces harmonieuses, s’ils ne troublent plus l’équilibre de la nature, beaucoup de malheurs peuvent être évités.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2011, 30 décembre

 

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27 février 2024 - Loi de la jungle, loi du soleil
« Pourquoi être honnête, bon, généreux, alors que partout dans la nature règne la loi de la jungle ? » Combien de fois on entend ce raisonnement !

 

Mais ceux qui parlent ainsi tiennent seulement compte de ce qu’ils voient sur la terre. Cela ne représente qu’un aspect de la réalité. S’ils jetaient un regard vers le ciel, ils verraient un autre aspect de la réalité – lequel ?
Le soleil.

 

Alors que sur la terre les animaux, et les humains souvent aussi, ne font que prendre, absorber, engloutir, le soleil, lui, ne cesse de donner, de briller, de rayonner. Pourquoi ? Pour que nous ayons la vie, la chaleur, la lumière. Serions-nous encore vivants s’il n’existait pas cette loi de l’amour et du sacrifice, qui n’est pas la loi de la terre, mais la loi du soleil ?

 

Alors, quand vous vous sentez découragé à cause du triste spectacle que donnent les humains, pensez au soleil : lui, il continue là-haut imperturbablement à briller, sans se préoccuper de savoir si les créatures auxquelles il envoie ses rayons sont intelligentes ou stupides, bonnes ou criminelles, si elles méritent ou non ses bienfaits ; il les éclaire toutes sans distinction.

 

C’est pourquoi on peut dire que le soleil est le meilleur symbole de l’Amour divin : il porte sur les créatures le même regard que Dieu Lui-même.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Dictionnaire du livre de la nature », art. Soleil (extrait)

 

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19 février2024 - Cultiver le bien
Dès le matin chacun devrait commencer sa journée avec la pensée et le désir de contribuer au bien de tous.

 

Or, si on jette un regard sur ce qui se passe dans la société, dans les familles, on constate qu’au contraire tout, ou presque, y est organisé pour satisfaire les tendances les plus égoïstes de la nature humaine : gagner, profiter, réussir, et tant pis si cela doit se faire au détriment des autres !

 

Pourtant, lorsque l’Intelligence cosmique a créé l’être humain, elle a semé en lui des graines destinées à se développer sous forme de bonté, de générosité, d’abnégation. Quand on voit ces qualités se manifester chez certains êtres, on ne peut pas douter qu’une nature divine habite aussi dans la créature humaine.

 

Mais il faut sans cesse le lui rappeler, et surtout lui donner de bonnes conditions pour la développer.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, brochure n° 325, « Un idéal de vie fraternelle », III

 

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10 février2024 - Punir ?
Il ne dépend pas de nous que les méchants soient supprimés, c’est Dieu seul qui rend la justice. Nous, nous avons seulement à nous occuper du bien, étudier le bien, travailler pour le bien. Plus nous augmenterons la puissance spirituelle du bien, plus les méchants se trouveront limités par elle.

 

Seules les entités supérieures peuvent transformer les méchants, mais nous, nous en sommes incapables. Et même je vous dirai que les humains se trompent lorsqu’ils s’imaginent se débarrasser d’un criminel en le tuant car, une fois mort, il va dans le plan astral et le plan mental inférieur, d’où il a la possibilité d’augmenter le mal. Il veut se venger, et ainsi il fait encore plus de mal : car il se faufile dans la tête de certains et les pousse à commettre des crimes, afin de réaliser à travers eux ses projets malfaisants. Il a même plus de possibilités d’action qu’avant sa mort, puisqu’il n’est plus aussi limité et peut agir au travers de nombreuses personnes, en influençant leurs pensées et leurs sentiments. Tant que le criminel est vivant, il reste enfermé dans son corps, mais dès qu’il meurt, son esprit est libéré, il se répand et visite un grand nombre de cerveaux humains pour les influencer. On ne devrait pas punir de mort les criminels, à cause des conséquences que cela déclenche dans le plan invisible.

 

C’est à nous d’organiser les conditions de la vie pour qu’il n’y ait plus de malfaiteurs. Une société qui n’est pas fondée sur des lois spirituelles est comme un marécage, et un marécage ne peut que produire des moustiques.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 210, chap. IV

 

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6 février2024 - Magie florale
Vous voudriez offrir des fleurs à des amis que vous allez visiter, mais voilà qu’il est tard et les boutiques sont fermées.

 

Qui vous empêche de vous concentrer quelques minutes, avec tout votre amour, en imaginant les fleurs les plus belles, les plus fraîches ? et vous pouvez même ajouter une carte avec quelques mots gentils pour vos amis ! Quand vous arriverez, ils sentiront quelque chose de spécial, et vous verrez avec quelle joie vous serez reçu.

 

Est-ce que vous avez l’habitude de vous préparer ainsi à visiter vos parents ou vos amis ?… Même si vous leur apportez des fleurs pour la forme, il vous arrive de ruminer quelques griefs contre eux, et vous imaginez comment vous allez régler certains comptes. Alors, quel bien peut-il résulter de votre visite ?

 

Il ne faut jamais aller chez quelqu’un sans penser à lui apporter quelque chose de bon. Même si vous n’êtes pas peintre pour lui offrir des tableaux, ni chanteur ou musicien pour pouvoir chanter ou jouer pour lui, intérieurement vous avez toutes les possibilités de chanter, de jouer, d’apporter les plus beaux cadeaux. La vraie magie est là !

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O. C., t. 22 (éd. 2006), 14 juillet

 

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30 janvier 2024 - Le fleuve vivant de la fraternité
Tous les êtres des différents règnes de la nature sont liés entre eux. Sans que nous le sachions, tous les êtres qui sont au-dessus et au-dessous de nous sont liés à nous.

 

…Chaque être humain est lié à des millions de créatures supérieures et inférieures à lui. S’il a des pensées et des sentiments élevés, il aide tous ceux qui sont moins évolués que lui : les animaux, les plantes, les pierres. Car ce qui se passe en lui, chaque état qu’il est en train de vivre, se transmet à tout ce qui se trouve autour de lui. Si ses actes sont bons et nobles, tous les êtres qui sont en train d’évoluer reçoivent des forces merveilleuses.

 

Et comme il est lié aussi aux êtres supérieurs, toutes les énergies divines commencent à se déverser en lui à travers cette chaîne vivante et ininterrompue. La sagesse, la lumière, l’amour des anges et des archanges coulent d’abord à travers les consciences les plus éveillées et viennent ensuite nous envahir. Mais cette sagesse ne reste pas en nous, elle nous traverse et descend jusqu’aux créatures situées au-dessous de nous et liées à nous, jusqu’au végétal, jusqu’à la pierre. Puis grâce à un autre courant de circulation, ces forces remontent du minéral jusqu’aux règnes supérieurs de la nature. Si l’homme est lié à cette chaîne vivante des êtres, il est traversé par la joie, la paix et la lumière…

 

Celui qui connaît vraiment le sens de la vie n’est plus malheureux, excepté du malheur des autres : il le sent, mais sa joie va vers eux et il prend sur lui leur fardeau. Il ne souffre plus pour des raisons personnelles, il souffre pour les autres.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov,conférence du 10 juillet 1938 (extraits) – Brochure 145, éd. 1973

 

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23 janvier 2024 - « Si on te frappe sur une joue… »
À l’époque où Jésus parlait, l’humanité avait à développer des vertus et des qualités sur lesquelles on n’avait pas insisté jusqu’alors : l’indulgence, la clémence, la miséricorde… Jusque-là seule avait régné la loi de justice : œil pour œil, dent pour dent. La nouvelle morale qu’apportait Jésus encourageait les humains à développer les qualités du cœur : au lieu de répondre toujours avec des moyens grossiers, la pierre, le couteau, l’épée… il s’agissait de répondre avec des moyens plus nobles, plus élevés : la patience, l’humilité, l’amour, la grandeur d’âme. Voilà le sens des paroles de Jésus.

 

Mais ce qu’il a dit pour cette époque ne doit pas être considéré comme fixé pour l’éternité. S’il venait de nouveau, il dirait : Maintenant, comprenez-moi bien, il y a une conduite meilleure encore. Lorsque vous subissez une injustice, vous devez riposter avec une telle intelligence, une telle force de caractère, un tel savoir, une telle lumière, une telle chaleur, que votre ennemi sera complètement bouleversé, aveuglé, foudroyé, c’est-à-dire : transformé ! pas anéanti, pas tué, non : régénéré ! Au lieu de le tuer, vous le vivifiez, c’est-à-dire vous l’amenez vers Dieu. Si vous êtes capable de faire cela, vous êtes un véritable héros, un véritable enfant de Dieu.

 

Pourquoi se laisser toujours massacrer et faire triompher ses ennemis ? Il ne faut pas tuer les gens, il ne faut leur faire aucun mal. Mais pourquoi accepter la situation d’éternel vaincu ? Il faut savoir se défendre. Comment ? En devenant comme le soleil : projeter une telle lumière que, même lorsque des gens veulent vous attaquer avec leur méchanceté et leur cruauté, ils soient éblouis, aveuglés. […] La nouvelle morale, ce n’est plus de rester faible, à la merci des gens violents et cruels, mais de devenir comme le soleil, pour qu’ils ne puissent plus ni vous salir ni vous atteindre. Et quand ils s’approchent, vous les faites fondre comme de la cire par votre bonté et votre lumière !

 

Si les humains n’ont pas encore cette possibilité lumineuse, c’est qu’ils n’y ont jamais pensé.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 215, chap. VIII

 

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16 janvier 2024 - Patries
Les fleuves portent toujours le même nom, Seine, Tamise, Mississipi… mais l’eau qui coule dans leur lit est chaque jour nouvelle. Les habitants du fleuve, ces milliards de gouttes d’eau, ne font que passer et, tandis qu’elles se dirigent vers la mer, d’autres prennent leur place et passeront… Comme les fleuves, les pays conservent le plus souvent le même nom, mais il s’y incarne successivement des êtres toujours nouveaux et qui viennent d’ailleurs.

 

Un pays est donc comme un fleuve où pour un temps déterminé, se rencontrent des âmes d’une grande diversité qu’un décret de la destinée a fait descendre précisément dans ce lieu. Quelques-unes viennent déjà de ce pays, mais la plupart viennent d’ailleurs. C’est pourquoi lorsque certains, au nom de l’amour pour la patrie, se croient justifiés de mépriser d’autres pays ou même de les haïr, ils ne se doutent pas, les ignorants, que dans une autre incarnation ils ont pu être les citoyens de ces pays, et qu’alors ils tenaient les mêmes discours méprisants ou haineux à l’égard de cette patrie qu’ils veulent maintenant défendre !

 

Un pays n’est notre patrie que pour cette incarnation… Et cette loi ne vaut pas seulement pour les pays, mais aussi pour les races et les religions. Combien de chrétiens ont rejeté les juifs ou les musulmans sans imaginer une seconde que, dans une autre incarnation, ils avaient pu être eux-mêmes juifs ou musulmans ! Appartenir à un peuple, à une race ou à une religion, c’est toujours une expérience limitée dans le temps.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Dictionnaire du livre de la nature », Article Fleuve

 

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8 janvier 2024 - La nouvelle année
La plupart des gens ne pensent pas qu’il y a quelque chose à étudier, à approfondir, à transformer ; ils attendent chaque nouvelle année avec le ferme espoir qu’enfin cette année-là leur apportera le gros lot, le mariage avec un prince, l’héritage fabuleux d’une grand-mère ou d’un oncle d’Amérique. D’autres attendent jour et nuit des formules qui leur permettront de découvrir des trésors enfouis dans des grottes ou au fond des mers. On cherche toujours à vivre dans les illusions, on se dit : « l’année nouvelle m’apportera ceci et cela… » et on attend. Mais l’année se passe comme les autres et quelquefois pire que les autres.

 

On n’a rien semé, et on attend que ça pousse ? Mais cela n’existe jamais nulle part. Seul celui qui a planté a le droit d’attendre des fruits. Sinon, il n’y a rien à attendre.

 

Les gens attendent que chaque nouvelle année leur apporte la joie, le bonheur, la paix. S’ils ont travaillé dans le passé, s’ils ont labouré leur terrain – leur propre terrain -, s’ils ont semé, s’ils ont déclenché quelque chose en eux-mêmes, alors oui ils peuvent attendre un résultat… À condition de donner encore dans cette vie un petit coup de pouce. Mais s’ils n’ont jamais rien planté et sont dans l’espérance… quelle espérance désespérante, je vous assure ! car elle n’est basée sur aucune loi de la nature.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., t. XII « Les lois de la morale cosmique », chap. XXI

 

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1er janvier 2024 - Minutes d'éternité
Y a-t-il plus important, plus salutaire, que de prendre goût aux activités spirituelles ? de les aimer et de ne plus laisser passer une seule journée sans vous lier au Ciel, méditer, prier…

 

Plusieurs fois par jour arrêtez-vous pendant quelques minutes et tâchez de trouver en vous-même votre point d’équilibre, votre centre divin… Vous commencerez alors à sentir que, dans toutes les circonstances de la vie, vous possédez au-dedans de vous un élément éternel, indestructible…

 

Et même si vous n’en retirez aucun bénéfice dans le plan matériel, intérieurement vous devenez plus libre, plus fort, plein d’assurance, vous planez au-dessus des évènements. Ce travail spirituel est la seule richesse, le seul bien qui soit vraiment à vous. Tout le reste peut vous être enlevé ; seul votre travail est à vous pour toujours.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2020, 9 janvier

 

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25 Décembre 2023 - Noël, incarnation de la lumière
Devant certains êtres, devant l’expression de leur visage, leur regard, tout ce qui émane d’eux, c’est immédiatement le mot « lumière » qui vient à l’esprit. Comme si dans leur cœur, dans leur âme, ils étaient capables de distiller une matière impondérable, puis de la diffuser comme un rayonnement. Ou comme s’ils avaient capté quelque chose de la lumière répandue dans l’espace et l’avaient condensée en eux. Leur corps entier semble fait d’une substance translucide à l’intérieur de laquelle brûle une flamme…

 

Cette lumière reste un grand mystère pour beaucoup, parce qu’ils ignorent qu’elle a pour origine des processus très réels de la vie intérieure. Le sage l’a obtenue par un travail de tous les instants sur chacune de ses manifestations. De chaque pensée, de chaque désir, de chaque sentiment et de chaque acte qu’il a cherché à rendre plus désintéressé, plus généreux, plus pur, il a retiré une quantité infinitésimale de lumière.

 

Nous possédons tous la faculté de réaliser ce travail, tout au moins de le commencer. La lumière est la matière de la création, et par la concentration, la méditation, nous pouvons extraire de tout ce qui existe autour de nous quelques atomes de cette lumière, afin de les assimiler à notre propre substance. Car nous trouvons cette lumière non seulement dans le soleil, mais aussi dans l’air que nous respirons, dans les boissons et les aliments dont nous faisons chaque jour notre nourriture.

 

Dès que nous possédons un peu de cette lumière, nous avons le pouvoir de l’augmenter en la faisant fusionner avec la lumière divine.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Coll. Stani, « Comment préparer notre corps à incarner l’Esprit », ch. 44

 

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22 Décembre 2023 - Quelle place pour l'Enfant divin ?
… Quand Marie et Joseph ont voulu chercher refuge dans une hôtellerie à Bethléem, il n’y avait plus de place pour eux. C’est-à-dire que les humains, qui sont occupés à manger, à boire et à s’amuser, n’ont jamais de place pour un être qui a reçu l’Enfant. Cet enfant divin, qui est conçu en lui comme une lumière, cela peut être un idéal, une idée qu’il nourrit, qu’il chérit…
Où aller maintenant avec cet enfant ? Personne ne lui ouvre la porte, personne ne le comprend.

 

Mais voilà, il y a une étable. Cette étable avec la crèche est un symbole, et d’abord le symbole de la pauvreté, de la difficulté des conditions extérieures. Oui, pour l’être que l’Esprit habite, ce sera toujours ainsi : les humains ne l’apprécieront pas, ne le recevront pas.

 

Mais grâce à la lumière qu’il projette au-dessus de la crèche, d’autres le verront de loin et viendront le visiter.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov,  Izvor 209, chap. I « La fête de Noël »

 

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14 Décembre 2023 - D’ici quelques milliers d’années
Quand j’en vois certains qui se prononcent sur des sujets dont ils ne connaissent rien, avec la certitude absolue d’être dans le vrai, qui sont même prêts à exterminer les autres et à se détruire eux-mêmes au nom de leurs convictions, je suis stupéfait. Jamais ils ne se demanderont : – « Et si je me trompais ?… Est-ce que j’ai le droit d’être absolument convaincu ?… Il faut que je m’en assure : je vais encore étudier. » Ah non, non, ils tueront les autres, ils se tueront eux aussi, mais ils ne démordront pas de leurs opinions.

 

Comment peuvent-ils être à ce point convaincus d’avoir raison sur tout, sur les évènements, sur la religion, la politique, l’amour… ? Quelques années après, ils ont complètement changé d’avis et ils croient toujours avoir raison ! Dans leur jeunesse, ils pensaient d’une façon, adultes ils pensent d’une autre, et dans leur vieillesse ils penseront encore différemment. Alors pourquoi sont-ils si attachés à leurs idées ? Ils devraient se dire : – « Puisque j’ai déjà changé d’avis plusieurs fois, qu’est-ce qui me prouve que maintenant je suis dans le vrai ? »

 

Oui, même à quatre-vingt-dix-neuf ans on doit se dire : – « J’attends encore pour me prononcer. D’ici quelques milliers d’années peut-être j’y verrai plus clair. »

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov,  Izvor 221, chap. XI

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6 Décembre 2023 - Pourquoi ?
Celui qui accepte l’idée de la réincarnation commence à comprendre que tous les évènements de sa vie ont une explication. Naître dans tel pays, telle famille, posséder telles qualités, devoir affronter telles situations n’est pas le fait du hasard : tout a une cause plus ou moins lointaine dans une existence antérieure.

 

Cette compréhension va évidemment influencer sa façon de sentir les choses. Car lorsqu’on a compris que tout a une raison d’être, on ne se révolte plus contre les épreuves et les échecs : on sait que ces épreuves, ces échecs sont la conséquence de transgressions commises dans les incarnations passées, et on les accepte sans accuser les autres de ses malheurs.

 

Enfin, croire à la réincarnation pousse les êtres à renforcer leur volonté : non seulement ils se mettent au travail pour réparer leurs erreurs passées, mais ils veillent à ne pas commettre d’actes répréhensibles pour lesquels ils savent qu’ils auront à souffrir. Ils s’efforcent de se construire un avenir lumineux.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 1998, 17 janvier

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29 novembre 2023 - « Les autres »
La vraie morale apparaît chez les humains quand s’éveille en eux la sensibilité à tout ce qui est collectif, universel, cosmique. Cette faculté leur permet d’entrer dans l’âme et le cœur des autres et, quand ils les font souffrir, d’éprouver eux-mêmes les douleurs qu’ils leur infligent.

 

Tous comprendront un jour que ce qu’ils font aux autres, le bien comme le mal, c’est à eux-mêmes qu’ils le font.

 

Bien sûr, en apparence chaque être est isolé, séparé des autres. Mais en réalité il y a une partie spirituelle de lui-même qui vit dans toutes les créatures, dans tout l’univers. Si cette conscience universelle est éveillée en vous, au moment où vous portez préjudice aux autres, vous sentez que c’est vous-même que vous lésez. Et il en est de même lorsque vous leur apportez votre aide et votre amour.

 

Voilà l’origine de la morale : quand l’homme commence à sentir en lui-même le mal et le bien qu’il fait aux autres.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2000, 24 septembre

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23 novembre 2023 - La clé essentielle
Quand on est au courant de tous les évènements qui se produisent dans le monde, on trouve bien sûr que les sujets que je traite n’ont aucun rapport avec l’actualité. On se dit : « Mais qu’est-ce qu’il raconte ! S’il savait seulement ce qui se passe *… en Espagne, au Portugal, en Irlande, en Pologne, au Liban ou même en France, il ne nous parlerait pas de choses tellement secondaires ! » Et voilà qu’on n’a pas compris : ce que je vous explique, c’est l’essentiel, la base, ce sont des clés pour résoudre tous les problèmes, ceux de la vie personnelle d’abord, et ensuite ceux de la vie nationale et internationale, car tout est lié.

 

Si je dois maintenant vous parler des évènements politiques ou économiques, à quoi cela servira-t-il ? Il y a tellement de gens qui en parlent sans apporter de solutions ! Ce sont toujours des constatations, des comptes rendus, des statistiques, et Dieu sait seulement s’ils sont exacts ! Je laisse donc tous ces sujets et je m’occupe de l’essentiel, de ce qui restera valable pour l’éternité.

 

Et l’essentiel, c’est la connaissance de l’être humain. L’être humain a un corps physique, et aussi une volonté, un cœur, un intellect, une âme, un esprit, et la question est donc là : comment il doit travailler avec ces principes qui seront toujours présents en lui et qui continueront à lui inspirer sa conduite. Oui, pendant des milliers d’années encore, quels que soient les évènements ou les conditions, l’être humain sera placé devant les mêmes problèmes : comment penser, sentir, aimer, agir, créer…

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Synopsis 2, IV, 2
*conférence des années 1970

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15 novembre 2023 - D'après moi...
Chacun tire la couverture de son côté : « D’après moi c’est comme ci, d’après moi c’est comme ça ». Oui, mais ce « d’après moi » est encore tellement limité !

 

Il faut maintenant élargir son intelligence, devenir capable non seulement de juger les choses d’après soi, d’après sa façon de voir et ses désirs individuels, mais capable aussi d’entrer dans la situation des autres pour modifier ou compléter son point de vue. À ce moment-là on découvrira une vérité plus large, on verra que tous avaient raison sans avoir raison : raison de leur point de vue, d’après leur compréhension, mais pas d’après le point de vue de la collectivité cosmique.

 

Tant que l’homme ne possède pas une conscience assez vaste et impersonnelle, il voit les choses d’après lui-même, et sa vérité n’est qu’un morceau de la vérité. (…) Tous ceux qui n’essaient pas d’arriver à un point de vue universel se trompent, et un jour ou l’autre c’est la vie elle-même qui leur prouvera qu’ils étaient dans l’erreur.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor 208, chap. VIII

 

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8 novembre 2023 - Liens karmiques
Lorsque vous détestez quelqu’un, c’est comme quand vous l’aimez : déjà vous contractez un lien avec lui. La haine est aussi puissante que l’amour.

 

Si vous voulez être libéré de quelqu’un, ne plus jamais le revoir, ne le détestez pas, ne l’aimez pas non plus, soyez indifférent. Si vous le haïssez, vous vous liez à lui par des chaînes que personne ne pourra délier, vous serez tout le temps avec lui, et vous continuerez à avoir affaire à lui pendant des années et des siècles !

 

C’est ce qu’on ne sait pas : les gens s’imaginent qu’en détestant quelqu’un ils s’éloigneront de lui. Au contraire, la haine est une force qui vous enchaîne à la personne que vous haïssez. Comme l’amour. Mais le lien évidemment est différent : l’amour vous apportera certaines choses, la haine vous en apportera de tout autres, mais aussi sûrement et aussi puissamment que l’amour.

 

Voilà des vérités à connaître.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome XIX (édition 1976), pensée du 2 septembre

 

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31 octobre 2023 - Toussaint : en communion avec tous les saints
Quand vous méditez, laissez de côté toutes les autres préoccupations et concentrez-vous sur la lumière comme si toute votre vie en dépendait.

 

Cette lumière, vous pouvez l’imaginer de n’importe quelle couleur du prisme ; mais il est préférable qu’elle soit blanche, parce que la couleur blanche est la synthèse de toutes les autres couleurs. La lumière blanche réunit la toute-puissance du violet, la paix et la vérité du bleu, la richesse et le rajeunissement éternel du vert, la sagesse et la connaissance du jaune, la santé et la vigueur de l’orange, la force et le dynamisme du rouge.

 

Quand vous saurez vraiment vous concentrer sur la lumière, quand vous la sentirez comme une existence qui vibre, qui palpite, où tout est paix et plénitude, vous commencerez à percevoir que cette lumière est aussi une musique, cette musique universelle qu’on appelle la musique des sphères, le chant de tout ce qui existe dans l’univers… et en même temps vous respirerez les effluves parfumés qui émanent d’elle.

 

Il n’existe pas de travail plus digne, plus glorieux, plus puissant, que ce travail avec la lumière.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2020, 30 août

 

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24 octobre 2023 - D'après la parabole de l'ivraie et du bon grain
Les hommes poussent toujours des cris contre le mal, les méchants, les vices, et leur langage est rempli d’expressions telles que ” extirpons-les, arrachons-les, pendons-les, anéantissons-les ! ” Mais depuis que le monde existe, on n’est jamais arrivé à extirper le mal ni à faire disparaître tous les êtres mauvais.

 

Chaque jour vous vous plaignez d’être obligés de vivre à côté de gens détestables qui pour vous sont comme l’ivraie, et vous voulez vous débarrasser d’eux. Mais n’y a-t-il pas de meilleure méthode que la violence et la destruction ? On croit qu’une fois débarrassé des méchants on sera tranquille. Mais c’est exactement comme si on essayait de détruire les moustiques en oubliant d’assécher le marécage qui favorise leur prolifération.

 

Pour anéantir le mal, il ne suffit pas de se débarrasser des méchants, car les méchants sont produits par certaines conditions. Il faut changer les conditions, c’est-à-dire assécher les marécages et il n’y aura plus de moustiques.

 

Vous dites que vous savez cela. Je n’en doute pas. Mais vous ignorez qu’en vous aussi existe un marécage qui produit du mal et des êtres méchants. Vous passez votre temps à tuer les moustiques qui vous gênent, mais que faites-vous pour assécher votre marécage ?

 

…Et c’est tellement vrai pour nous tous !
Omraam Mikhaël Aïvanhov, (21 mai 1938) O. C. tome II, chap. 8

 

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14 octobre 2023 - Retrouver le soleil
Une inquiétude, une tristesse est comme un nuage qui vous traverse et qui vous cache le soleil. À ce moment-là, au lieu d’alimenter ce nuage par des idées sombres et de vous plaindre : « le soleil m’a abandonné », efforcez-vous plutôt de vous concentrer sur ce nuage pour le désagréger. Si vous y parvenez, vous constaterez que le soleil est toujours là, présent – le soleil est ici une image de la Divinité. Vous ne le sentiez plus parce que vous aviez laissé les nuages s’accumuler.

 

Une fois que vous aurez réussi à chasser vos nuages, vous pourrez vous exercer à disperser les nuages collectifs qui pèsent sur l’humanité et qui la privent de lumière.

 

Oui, lorsque vous avez mis un grain de blé en terre et constaté quel magnifique épi il a donné, vous pouvez alors semer des milliers de grains semblables, vous ne doutez pas de récolter un jour des milliers d’épis que vous pourrez distribuer. Il en est de même pour le travail intérieur, le travail spirituel : quand vous avez remporté un succès pour vous-même, vous devenez certain que, grâce à votre travail, vous pouvez aider toute la collectivité, l’humanité.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2009, 14 juillet

 

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5 octobre 2023 - Le combat de l'archange
Vous voulez être vivant, bien vivant ? Donnez à votre nature supérieure les moyens de triompher de votre nature inférieure. Du point de vue de la science initiatique, les pensées, les sentiments et les actes qui ne sont pas inspirés par la nature supérieure, qui ne reçoivent pas l’empreinte de l’âme et de l’esprit, conduisent vers la mort.

 

Pourtant, vous ne devez pas chercher à anéantir votre nature inférieure. D’ailleurs vous n’y arriverez pas, c’est vous plutôt qui serez anéanti, car non seulement elle est très puissante, mais elle fait partie de vous. Vous devez donc chercher seulement à la maîtriser, à la dompter, afin de pouvoir bénéficier de sa vitalité et de ses richesses. C’est cette même idée qui est exprimée dans l’Apocalypse par l’image du dragon que terrasse l’Archange Michaël : l’Archange ne le tue pas, il le terrasse seulement. De même, le disciple doit terrasser le dragon de son moi inférieur. Comprendre le symbole du dragon, c’est déjà l’affaiblir.

 

Méditez sur cette image et vous irez de la mort vers la vie, de l’obscurité vers la lumière, des limitations vers l’infini, de l’esclavage vers la liberté, du chaos vers l’harmonie.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2013, 29 septembre

 

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26 septembre 2023 - Ce qui attire les bénédictions
Les entités célestes aiment l’harmonie. On les attire avec la musique, les chants, les bonnes pensées, les bons sentiments. Où qu’elles soient, les entités lumineuses sont attirées par cette harmonie, cette unité que nous formons lorsque nous nous réunissons.

 

Elles se disent entre elles : – À la différence de tant d’autres humains qui ne se réunissent que pour fulminer, pour se dresser contre des ennemis, réels ou imaginaires, voilà des êtres qui sont réunis pour créer l’unité, l’harmonie : ils préparent le royaume de Dieu. Allons les voir et les aider.

 

Il y a un parfum qui se dégage de cet état d’harmonie, un parfum que les humains ne perçoivent peut-être pas, mais ces créatures le sentent. Et même les étoiles là-haut dans le ciel sourient et nous envoient leurs messages et leur amour.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2021, 28 septembre

 

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16 septembre 2023 - Dénouement du petit conte
…Alors, pour plaisanter, au moment où le barbier s’approchait, le rasoir à la main, le roi lui dit d’une voix grave et pénétrée, avec un visage menaçant :
– « Fais ce que tu fais, mais pense aux conséquences ! »
Sa stupeur fut grande de voir le barbier tomber à genoux et s’écrier, bouleversé :
– Pardonnez-moi, Majesté ! Ce n’est pas moi le coupable ! Ce sont les ministres… ils m’ont obligé de vous couper la gorge aujourd’hui en vous rasant ! Pardon, je suis innocent, j’ai une femme, des enfants… »
Le roi comprit qu’il venait d’échapper à un grand danger. Il fit semblant d’être au courant de tout et dit au barbier :
– Bon. Mais tu vas me confirmer en détail quels sont les ministres liés à cette affaire.
Le barbier lui révéla que la veille certains ministres, qu’il nomma, s’étaient réunis en secret et l’avaient convoqué pour lui promettre une forte somme d’argent afin qu’il tuât le roi en le rasant.

 

Le roi comprit que la sentence du marchand lui avait sauvé la vie. S’il n’avait pas acheté cette sagesse, il aurait été assassiné !

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Les Deux Arbres du Paradis » (éd. 1956), chap. VII

 

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10 septembre 2023 - Conte pour enfants et grands enfants
Dans l’antiquité vivait un roi qui aimait à se promener sur la place du marché parmi les échoppes, afin de voir comment vivait son peuple…

 

Un jour, ce roi se promenait au marché et observait les marchands qui criaient et vendaient quantité de choses variées. Tout à coup, parmi les multiples voix, il en entend une qui clamait : « Intelligence ! Je vends de l’intelligence ! »
Étonné, le roi s’approcha du crieur et lui demanda :
– Comment peux-tu vendre de l’intelligence, et à quel prix ?
– On peut en acheter pour 10, 100, 1 000, 10 000 francs.
– Eh bien, dit le roi, donne m’en pour 10 000 francs.
– Écoute bien ceci, dit le vendeur :

« Fais ce que tu fais, mais pense aux conséquences. »

– Quoi, ce n’est que ça ! et tu le fais payer 10 000 francs ! dit le roi en riant. Bon, voici ton argent.

 

Il quitta le marché et revint à son palais. L’aventure lui paraissant plaisante, il ne cessa durant la journée de se répéter sur un ton malicieux : « Fais ce que tu fais, mais pense aux conséquences ! » Puis il oublia cette histoire.
Le lendemain, comme à l’ordinaire, il se prépara à être rasé par son barbier. Alors qu’il attendait, le visage déjà couvert de savon, il se souvint de l’aventure de la veille et de la sentence vendue par le marchand. Alors, pour plaisanter, au moment où le barbier s’approchait, le rasoir à la main, ………………….

(à suivre)

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, conf. Paris, 13 novembre 1938

 

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2 septembre 2023 - S’offrir à soi-même ce cadeau
Quand vous n’êtes pas de bonne humeur, parce que vous avez subi un échec, reçu de mauvaises nouvelles, ou qu’on vous a vexé, il y a un moyen formidable : c’est de vous servir de la puissance du sourire. On n’a pas encore compris la puissance du sourire, on n’a jamais expliqué ce qu’il y a dans un sourire.

 

Vous direz : « Mais comment, un sourire ? Sourire aux autres ? » Non, pas précisément. « Mais alors, comment ? » Eh bien, même quand vous êtes seul, essayez de sourire pour montrer que vous êtes au-dessus de toutes les difficultés. Pensez que vous êtes invulnérable, que vous êtes immortel, éternel. Et en passant devant une glace, comme ça, donnez-vous un sourire. Ce sourire sera peut-être d’abord un peu tordu, mais ça ne fait rien, c’est déjà le commencement de quelque chose !

 

Et puisque vous avez décidé de vous mettre dans de bonnes dispositions, vous trouverez facilement une solution.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome XX (éd. 1984), 30 août

 

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27 août 2023 - Réincarnation et justice divine
L’univers est régi par la loi des causes et des conséquences. Chaque acte, chaque évènement est une cause qui entraîne des conséquences, et chaque acte, chaque évènement est lui-même la conséquence d’une cause. Causes et conséquences sont indissolublement liées.

 

Mais la durée d’une vie humaine est trop limitée pour que nous puissions observer ce vaste jeu des enchaînements. De même que nous constatons aujourd’hui des faits qui sont les conséquences de causes bien antérieures à notre existence actuelle et que nous ne connaissons donc pas, de même nous ne pouvons pas prévoir les conséquences qu’entraîneront beaucoup plus tard certains faits en train de se produire. Actuellement nous nous trouvons donc devant des situations qui sont les unes des causes, les autres des conséquences, c’est pourquoi il y a tant d’évènements dont le sens nous échappe.

 

Et la réincarnation n’est en réalité qu’un aspect particulier de cette loi de causes et de conséquences. Comme la vie des êtres ne s’arrête pas au moment où ils quittent la terre, non seulement les conséquences de leurs actes les suivent dans l’au-delà, mais au moment où ils reviennent s’incarner, elles demeurent vivantes et agissantes.
On ne peut donc pas estimer qu’un tel ne mérite pas les bonnes conditions dont il bénéficie dans cette existence, ni que tel autre ne mérite pas les injustices dont il est victime : car que sait-on de leurs incarnations antérieures ?
Tant qu’on n’admettra pas la réincarnation, on ne comprendra rien à la justice divine.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2014, 18 novembre

 

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21 août 2023 - Assumer
La vie quotidienne est une longue succession de tâches à accomplir : tous les jours il faut aller au travail, tous les jours penser à sa famille, à sa femme ou à son mari, à ses enfants, à ses parents, etc. Il y a tout le temps de nouveaux problèmes à résoudre, de nouvelles situations à affronter, et souvent c’est difficile !

 

Mais il ne faut pas fuir ces efforts. Quelles que soient les tâches dont vous vous trouvez chargé par le destin, acceptez de vous en acquitter le mieux possible. Car si vous les négligez sous prétexte qu’elles sont fastidieuses ou indignes de vous, vous vous arrêtez dans votre évolution. Et de toute manière, vous serez obligé de revenir dans une autre existence pour les assumer jusqu’au bout : à ce moment-là vous constaterez combien c’est difficile d’avoir à reprendre une tâche qu’on s’imaginait avoir achevée.

 

Si quelqu’un croit pouvoir échapper à ses obligations pour goûter une vie plus facile, plus agréable, il ne connaît pas les lois sévères qui régissent la destinée. Pourquoi sommes-nous sur la terre, en train de souffrir et de nous débattre au milieu de tant de difficultés ? justement parce que nous avons à recommencer notre tâche. On nous a renvoyés sur la terre pour réparer, afin de nous montrer que nous ne savions pas travailler et qu’il nous reste à apprendre. Si nous n’acceptons pas, de nouveau on nous renverra et nos erreurs deviendront de plus en plus difficiles à corriger.
Vous direz : « Mais il y a des moments où c’est intenable, on ne peut plus supporter, on est écrasé. » Oui, je comprends. Alors, partez respirer pendant un moment, et puis… revenez à nouveau pour faire face.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, fascicule 2 « Le spiritualiste dans la société », p. 9

 

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13 août 2023 - Ce que nous voulons construire
Il existe des parlements, des organismes internationaux… mais ni les guerres, ni les injustices, ni la misère ne cesseront tant que, dans l’invisible, les humains ne seront pas capables de construire avec leurs pensées, leurs sentiments, leur volonté, des monuments de lumière et d’amour.

 

Ces constructions invisibles sont aussi réelles que des constructions de béton ou de verre, et plus efficaces.

 

C’est un tel monument que je souhaite que nous construisions ensemble : quelque chose d’une telle puissance, que toutes les consciences dans le monde en soient saisies, bouleversées, enthousiasmées, et décident de travailler pour l’avènement de la fraternité.

 

Cité par Béatrice Lejbowicz, dans « Omraam Mikhaël Aïvanhov ou l’esprit de fraternité »,
chap. 7 « Des foyers de lumière »

 

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1er août 2023 - Pendant les vacances
Reposez-vous, en sachant que le vrai repos est seulement un changement d’activité. Si vous ne faites rien, même le repos vous sera nuisible, car un repos où l’esprit ne vient pas dire son mot est toujours pernicieux : il ouvre la porte aux conseils de la nature inférieure.

 

Vous pouvez mettre à profit le temps des vacances pour revenir sur certains évènements que vous avez vécus, certaines rencontres que vous avez faites. Tâchez d’en tirer des conclusions utiles : à l’avenir vous saurez mieux comment affronter les situations et vous conduire avec votre entourage.

 

La meilleure façon de se reposer, c’est de changer d’activité. Et le travail spirituel, justement, est très différent de toutes vos activités habituelles chaque jour sur un chantier, à l’usine ou au bureau pour gagner péniblement votre vie et celle de votre famille… Dans le travail spirituel, il s’agit de développer cette part divine de vous-même qui dans l’existence quotidienne est brimée, étouffée par toutes sortes d’occupations et de soucis.

 

Voilà le meilleur repos : apprendre à introduire en vous l’ordre et l’harmonie, permettre à votre nature divine de s’épanouir dans la lumière et l’amour, afin de devenir un jour un facteur bénéfique pour le monde entier.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov
D’après Pensées Quot. 2011, 1er août ; et tome 20 « Voda, l’eau », 17 août

 

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23 juillet 2023 - Le chant choral, un triple symbole
Chanter ensemble à quatre voix, symboliquement cela exprime la tendance à embrasser tout l’univers, à être en harmonie avec le tout. Chaque jour quand vous chantez, pensez d’abord à jeter un regard en vous-même pour vous apaiser, vous accorder, vous harmoniser avec toutes les créatures lumineuses du cosmos et chanter à l’unisson avec elles.

 

Cette pratique de chanter à quatre voix, c’est aussi un reflet, une expression dans le plan physique de l’exercice que nous avons à faire chaque jour, et plusieurs fois par jour, pour accorder notre esprit, notre âme, notre intellect et notre cœur. Impossible de faire aucun véritable travail intérieur si notre être entier n’est pas accordé.

 

Mais chanter en chœur, c’est aussi bien sûr un symbole de ce que nous avons à faire pour nous accorder, nous harmoniser entre nous. Car cette fusion des voix au-dessus de nos têtes est en même temps une fusion de nos âmes et de nos esprits.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov
O.C., tome XVIII, chap. X, 3

 

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15 juillet 2023 - Nuit étoilée en montagne
Les étoiles ne sont pas seulement des corps célestes qui produisent et émettent des énergies, ce sont des mondes peuplés d’entités spirituelles qui nous envoient des messages.
À Rila, chaque fois que c’était possible, j’allais passer la nuit à la belle étoile. Certains soirs, quand le temps s’y prêtait, au lieu de dormir sous la tente, je prenais quelques couvertures et je partais, seul ou avec quelques amis, passer la nuit beaucoup plus haut, au-dessus des lacs.
Enveloppé dans les couvertures, je contemplais la voûte céleste, en tâchant de me lier aux forces et aux entités qui habitent les constellations. Je ne comprenais pas tout ce qu’elles me disaient, mais je les aimais et toute mon âme était attentive. Mon regard allait de l’une à l’autre, et par moments il me semblait même entendre une musique… Puis, insensiblement, je plongeais dans un sommeil traversé de rêves merveilleux.
C’est au cours de ces années-là que j’ai vraiment découvert la paix extraordinaire dont on est envahi la nuit sur les sommets. Dans les régions où je me trouvais transporté, je sentais, je comprenais que la seule activité importante est de s’unir à l’Esprit cosmique qui anime l’univers.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
« Auprès du Maître Peter Deunov », chap. XIII

 

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8 juillet 2023 - Re-civiliser
Quand on me pose la question « Comment parvenez-vous à améliorer les hommes ? », je réponds : « C’est très simple, très facile, vous pouvez les améliorer quand vous les plantez dans la terre qui leur convient, dans leur élément. »

 

Pourquoi actuellement ne pouvons-nous pas transformer les êtres ? Parce que nous ne les plantons pas dans le sol pour lequel ils ont été créés. Ils ont besoin de chaleur, d’amour, de fraternité, et on leur montre quoi ?… une attitude hautaine, froide, glacée, autoritaire. Vous prétendez qu’ils vous suivent, qu’ils vous aiment ? Pour qu’ils vous suivent, soyez chaleureux et sincères. Tous cherchent cela comme les plantes cherchent l’eau. Ils commenceront à pousser, à s’épanouir.

 

Et nous, ici, pourquoi voulons-nous créer une Fraternité ? Parce que nous voulons faire comme les alchimistes… Ils disaient « suivez la nature ». Nous disons de même : « Regardez, aimez et comprenez la nature : là où il y a de l’eau, il y aura des plantes, des insectes, des animaux, des humains, toute une culture et une civilisation. » Comment voulez-vous avoir une famille unie, une société unie, une nation unie, si l’eau n’est pas là, si les rivières ne coulent pas ?

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov
conférence du 1er mai 1947 (Vidélina n° 5)

 

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1er juillet 2023 - Tout a une cause
Dans la vie tout est lié. Si vous l’ignorez, si vous ne savez pas sur quelle lois l’existence est basée, si vous êtes toujours en train de détruire et de saccager, évidemment les forces de la nature ne pourront pas vous aider longtemps : elles seront obligées de vous abandonner. Elles peuvent vous aider un certain temps, mais si vous continuez à détruire et à ravager tout ce que Dieu vous a donné, elles vous quittent. Et ensuite que de tristesses et de déchirements !

 

Malheureusement beaucoup sont arrivés jusque-là ; combien j’en ai rencontrés ! Ils ne savaient pas comment ils y étaient arrivés, et je ne pouvais même pas le leur expliquer, tellement tout était obscur et illogique dans leur tête : ils ne voyaient aucun sens, aucun ordre, rien. Il aurait fallu tout reprendre par le commencement, leur expliquer pendant des années… et surtout il aurait fallu qu’ils aient la bonne volonté d’écouter. Mais ils ne l’avaient pas, et ce n’est pas en cinq minutes que je pouvais leur montrer l’enchaînement des faits : où et quand ils avaient commencé à s’égarer, et comment peu à peu ils étaient arrivés à cette situation déplorable. C’est dommage, la plupart des gens n’acceptent pas de reconnaître cet enchaînement des causes et des conséquences. Même si on le leur montre par des arguments et des preuves tangibles, ils ne le voient pas. En réalité, tout ce qui se produit dans l’existence ou dans le monde a été préalablement préparé. Oui, et vous devez inscrire cette grande vérité comme un point irréfutable.

 

Rien ne se produit dans la vie sociale, économique, politique, psychique, religieuse, artistique, scientifique… sans qu’il y ait eu au préalable des conditions, des éléments, des facteurs, c’est-à-dire des causes qui ont préparé cet évènement. Si on s’imagine que les choses arrivent comme ça, sans raison, alors on ne pourra jamais comprendre un enseignement initiatique. La première condition demandée, exigée par les maîtres spirituels de l’humanité, c’est cette connaissance de l’enchaînement des causes et des conséquences : savoir que rien ne se produit sans cause.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov
O.C., XII, V (Conférence du 10 août 1968)

 

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26 juin 2023 - nos multiples existences...
Le voyage que nous avons entrepris il y a bien longtemps ne se termine pas avec notre vie actuelle.

 

Cette vie n’est qu’une étape sur la route que tous les êtres ont à parcourir depuis qu’ils sont sortis du sein de Dieu. Et combien de régions différentes ils devront visiter jusqu’à ce qu’ils retournent au lieu de leur origine !
Nous sommes des voyageurs sur la terre, il ne faut jamais l’oublier. Même parmi les spiritualistes, très peu sont capables de maintenir constamment en eux cette idée qu’ils sont des voyageurs et qu’ils ne doivent s’arrêter nulle part pour y pousser des racines.

 

Le chemin à parcourir est long, très long. Nous avons sans cesse à observer, étudier, tirer des conclusions afin de continuer dans la bonne direction, et pour ne pas perdre courage nous devons garder les yeux fixés sur le but à atteindre.

 

Regardez le soleil se lever, laissez-vous absorber par cette vie, par cet éclat : les sensations que vous aurez vous donneront un avant-goût de ce que vous éprouverez quand vous retournerez dans le sein de Dieu.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov
Izvor n° 242, chap. I : « Dieu, origine et but de notre voyage »

 

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17 juin 2023 - La protection des 7 couleurs
Apprenez à méditer sur l’aura.

 

Imaginez que vous êtes entouré des sept couleurs du prisme : le violet, l’indigo, le bleu, le vert, le jaune or, l’orange, le rouge… Pensez que ces couleurs forment autour de vous un cercle immense, intense, vibrant, rayonnant, et qu’à travers elles rien d’impur, de nocif, de ténébreux ne peut passer.

 

Vous serez protégé.
Et non seulement vous serez protégé, mais encore parce que l’aura est un organe de la connaissance spirituelle, vous sentirez que vous parvenez à connaître la splendeur du monde divin. Et dans cet océan cosmique d’amour et de félicité, vous nagez, vous respirez, vous vous nourrissez…
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 1997, 3 mai

 

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7 juin 2023 - Pourquoi le soleil est heureux
« Mais, direz-vous, que peut nous enseigner le soleil ? C’est une boule de feu qui ne pense pas, qui ne parle pas ? » Eh bien, c’est là que vous vous trompez. Sa lumière, sa chaleur, sa vie sont un langage, et parmi les plus éloquents… plus éloquent que la parole humaine. Regardez : cette lumière et cette chaleur que le soleil envoie dans l’univers, sans s’inquiéter de savoir si ceux qui en profitent sont reconnaissants – ce n’est pas un langage ?…

 

Et c’est pourquoi il est heureux ! Oui, croyez-moi, il n’y a pas de bonheur plus grand que celui du soleil : parce qu’il n’attend rien, parce qu’il donne avec le plus total désintéressement. Que les humains soient intelligents ou stupides, bons ou criminels, qu’ils méritent ou ne méritent pas ses bienfaits, il les éclaire, les réchauffe et les vivifie, tous sans exception. C’est là qu’il est unique.

 

Même les êtres les meilleurs ont tous eu quelques partis pris, quelques mouvements d’impatience ou de rancune. Même les plus grands prophètes, les plus grands maîtres n’ont pas pu se libérer tout à fait du besoin d’appliquer la loi de justice et de punir les méchants. Rien n’est plus difficile que de n’avoir aucun sentiment d’animosité. Seul le soleil en est vraiment capable. C’est pourquoi il est le seul à pouvoir nous mettre dans les meilleures dispositions pour aider et aimer tous les êtres autour de nous.

 

…Et en admettant même qu’il ne soit pas une créature intelligente et raisonnable au sens où nous l’entendons, le contact de sa chaleur et de sa lumière ne peut que vous inspirer des sentiments plus fraternels : la patience, l’indulgence, le pardon. Bien sûr, on n’arrivera jamais à atteindre la lumière, la chaleur et la vie du soleil, mais le désir seulement de les acquérir vous projettera dans des régions célestes où vous ferez un jour des merveilles…

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, brochure 323, « Méditations au lever du soleil », 16

 

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31 mai 2023 - La liberté de devenir soi-même
Si vous mettez en terre un pépin de citron, de pomme ou de melon, est-ce que vous lui dites : «Écoute-moi bien, je t’indique ton programme : tu dois devenir un citronnier – ou un pommier ou un plant de melon, sinon tu seras puni»…? Non, le pépin a un programme déjà inscrit en lui. Une fois dans la terre, il suffit qu’on l’arrose, qu’on le protège de la chaleur, du froid, des insectes, pour qu’il réalise son programme et devienne ce que Dieu a prévu pour lui.

 

Il commence par développer tout d’abord des racines. Il ne se préoccupe pas encore du tronc, des branches, des feuilles, des fleurs et des fruits: il les donnera plus tard, en leur temps. L’arbre connaît son programme, il ne pense pas constamment au lendemain, il travaille aujourd’hui, il s’accroche à la terre, et jour après jour il élabore sa structure. Quand un élément est bien en place, il passe à la phase suivante. Il réalise chaque jour le programme que lui dicte son degré de développement présent, sans s’inquiéter de ce qu’il aura à faire dans un an ou dans cent ans.

 

Pourquoi je vous parle de l’arbre? Parce que l’être humain est aussi une semence qui a son programme. S’il n’est pas encore capable de le connaître, c’est parce qu’il ne cesse de se fabriquer lui-même des programmes qui obscurcissent sa vue et le font dévier de sa route. À lui de se garder intérieurement libre, disponible pour découvrir le schéma inscrit profondément dans son âme.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 244, chap. III

 

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24 mai 2023 - Le pur et l'impur
Contrairement à ce que beaucoup croient, la pureté ne concerne pas tellement le domaine sexuel, la sexualité n’en est qu’un aspect limité. Trop de soi-disant spiritualistes croient encore qu’être pur, c’est se garder de tout contact, enfermé dans un bocal. La véritable pureté est plus haute, plus essentielle, elle est d’abord dans les pensées, les sentiments, les désirs : c’est une vertu qui consiste à ne rien garder pour soi. Tout ce que l’on apprend, tout ce que l’on acquiert, il faut chercher à en faire, d’une façon ou d’une autre, bénéficier les autres.

 

Quant à l’impureté, c’est l’égocentrisme sous toutes ses formes. Vouloir être pur pour mieux se garder soi-même, ce n’est pas encore la pureté. Seul est véritablement pur celui qui cherche la pureté pour mieux donner aux autres, et ne leur donner que les éléments les plus précieux.

 

La pureté véritable doit seulement vous servir à préparer la demeure du Saint-Esprit afin qu’il vienne s’installer en vous. …Et lorsque le Saint-Esprit est là, personne ne peut plus vous salir : vous êtes une source qui jaillit et toutes les impuretés, d’où qu’elles viennent, sont rejetées. La vraie pureté est celle de l’eau cristalline qui jaillit, qui coule et qui va arroser les champs et les jardins.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 237, chap. XVIII

 

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16 mai 2023 - Se sentir utile
Des hommes, des femmes ne trouvent pas leur place dans la société, ils s’y sentent ignorés, méprisés et surtout inutiles, ce qui est un des pires sentiments qui existent. Alors à quoi vont-ils employer leurs énergies ? Puisqu’on ne leur donne pas la possibilité de construire quelque chose, il ne leur reste qu’à détruire. Ce n’est pas que leur nature soit particulièrement mauvaise, mais quand on se sent injustement ignoré, on est tenté d’attirer l’attention en commettant des actes de violence. Alors là évidemment on se fait remarquer, mais est-ce qu’on y gagne vraiment ?

 

Être sensible au regard, à l’opinion des autres, ce n’est pas répréhensible en soi. Seulement, sachez-le, l’estime que vous avez de vous-même ou le sens de votre propre valeur ne doit jamais dépendre du regard d’autrui, de l’opinion, mais de la conscience du travail que vous faites dans le secret de votre cœur pour le bien du monde entier.

 

Donc, même si la société ne semble pas avoir besoin de vous, que cela ne vous chagrine pas : vous trouverez toujours une place pour faire quelque chose d’utile, de bon, de beau. Que les autres le reconnaissent ou non, vous sentirez que c’est là que vous vous épanouissez.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2010, 2 juillet

 

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9 mai 2023 - L'amour : égoïsme ou sacrifice ?
Au premier abord, il est difficile de distinguer la sexualité de l’amour : dans le plan physique ils se confondent presque. La sexualité est une tendance tout à fait naturelle : l’instinct sexuel pousse les animaux et les humains à se reproduire, et c’est la nature qui a arrangé ainsi les choses, afin que les espèces ne disparaissent pas.

 

L’énergie sexuelle est une force cosmique originelle qui vient de très haut ; en passant par les organes génitaux elle produit des sensations, une excitation, un désir de rapprochement, mais il se peut que dans ces manifestations il n’y ait absolument aucun amour. Comme chez les animaux : à certaines périodes de l’année ils s’accouplent, mais le font-ils par amour ? Souvent ils se déchirent, et parfois la femelle mange le mâle, comme cela arrive chez certains insectes. Est-ce de l’amour ? Non, c’est seulement de la sexualité. L’amour commence quand cette énergie touche en même temps d’autres centres, le cœur, le cerveau, l’âme et l’esprit. Alors cette attraction, ce désir que l’on a de se rapprocher de quelqu’un est éclairé, illuminé par des pensées, des idées, un goût de la vraie beauté… Ce n’est plus une satisfaction égoïste où l’on ne tient absolument aucun compte de l’autre.

 

Il ne faut donc pas confondre la sexualité et l’amour. La sexualité est une tendance uniquement égocentrique qui pousse un être à ne rechercher que son plaisir. Et l’amour ? Le véritable amour pense tout d’abord au bonheur de l’autre, comment l’aider, lui permettre de s’épanouir, de développer toutes ses possibilités, et il est basé sur le sacrifice, sacrifice de temps, sacrifice de forces, sacrifice d’argent… Il n’y a rien de plus beau que l’amour, justement parce que vous êtes prêt à arracher quelque chose de vous-même, à vous priver de quelque chose pour le donner. Comme la mère… regardez, la mère a de l’amour pour son enfant, elle n’est pas poussée par la sensualité ; et pendant les guerres, les privations, elle mourra de faim mais elle gardera la nourriture pour son enfant. Voilà l’amour ! Et la spiritualité commence là où l’amour domine la sexualité.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O. C., tome VII, partie III (extraits)

 

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1er mai 2023 - Chercher une troisième voie
En obtenant la liberté sexuelle, les jeunes générations pensent qu’elles ont remporté une grande victoire. Et c’est vrai, c’est une grande victoire contre l’hypocrisie et l’étroitesse d’esprit qui ont régné pendant des siècles. Mais le problème de la sexualité est-il résolu pour autant ? Après le refoulement, le défoulement… et voilà la porte ouverte à tous les dérèglements physiques et psychiques.

 

Car il ne suffit pas, pour résoudre les problèmes, de conseiller l’usage de préservatifs, de contraceptifs, ou de permettre l’avortement, etc. ; et les interdire ne sert à rien non plus. La question n’est pas d’autoriser ou d’interdire, mais d’étudier, de comprendre. La force sexuelle est une puissance millénaire contre laquelle il est impossible de lutter. Mais ce n’est pas une raison pour se laisser asservir par elle. Il faut savoir qu’il existe des méthodes pour la canaliser, l’orienter, afin qu’elle contribue au développement psychique, moral et spirituel de l’humanité.

 

Après avoir cherché et reçu ces explications, ce sera à chacun de réfléchir et de décider ce qu’il veut faire, en fonction de son idéal.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensées Quotidiennes 2002, 18 juin
Note :
Lire aussi dans la Collection Izvor, le n° 205 et dans les Oeuvres Complètes les Tomes 14 et 15 qui traitent de ce sujet.

 

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22 avril 2023 - La pluie, le beau temps
En nous les états opposés se succèdent : sommeil et veille, travail et repos, santé et maladie, faiblesse et force, tristesse et joie… Tous ces états et ces énergies contraires sont des états et des énergies nécessaires. Même si parfois nous nommons les uns « bien » et les autres « mal », ce bien et ce mal sont des amis.

 

Il faut seulement être vigilant et se surveiller, en sachant qu’après la joie viendra le chagrin, après l’espoir le découragement, et vice versa.

 

Vous avez eu un moment de grande joie ? Vous devez vous attendre à recevoir quelque chose de désagréable de la part des évènements, ou de votre entourage, ou bien de vous-même qui ne savez pas comment maintenir cet état de joie. Eh oui, il faut vous y attendre, car si vous êtes insouciant, vous serez pris au dépourvu. Quand vous avez des moments de bonheur, ne vous endormez pas, soyez vigilant, parce que l’autre côté est là, attendant de se manifester. Et si vous vous laissez surprendre, vous pouvez perdre tous les avantages que vous avez acquis. C’est une loi : tout est lié, un mouvement qui se produit dans une région déclenche un autre mouvement dans la région opposée.

 

Le bon côté de cette loi, c’est que lorsque vous êtes malheureux, découragé, un bien se prépare déjà à vous visiter !…

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 237 « La balance cosmique », chap. VII

 

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15 avril 2023 - Notre pensée aimante l'avenir
Voulez-vous que je vous dise ce qu’est le printemps, le grand Printemps ?… Quand vous pensez que le royaume de Dieu viendra, qu’un âge d’or viendra où tous les humains s’aimeront, c’est cela le Printemps. Pensez qu’il viendra et vous sentirez en vous que quelque chose est en train de changer. La plupart s’arrêtent sur l’état actuel des choses, et comme ils ne voient partout que la désolation, ils sont contaminés, ils se sentent tristes, malheureux, désespérés : pensez au printemps et vous ne serez plus dans le même état.

 

… Seulement, il faut aller plus haut par la pensée pour le sentir et pour le vivre. Là-haut, beaucoup plus haut, il y a toujours le soleil qui brille, les fleurs qui embaument l’atmosphère, les oiseaux qui chantent, les sources qui jaillissent. Oui, il faut monter très haut pour vivre dans l’éternel printemps.

 

… Alors, pensez au printemps, au grand Printemps qui va venir, car en pensant à lui vous travaillez pour qu’il vienne plus vite. Si des millions d’êtres pensaient à lui, ils auraient compris ce qu’il faut faire pour le réaliser. C’est triste, c’est dommage, il n’y en a pas beaucoup qui pensent à lui, c’est pourquoi ce printemps est un peu en retard. Mais si vous vous décidez à penser chaque jour à lui, vous verrez, tous les ravissements vous visiteront, les inspirations, l’enthousiasme, l’extase. Imaginez-le très beau… ses couleurs, ses parfums, ses formes, ses émanations… Essayez, vous verrez.

 

Et même si ce printemps ne devait jamais venir, croyez-y, pensez à lui, car vous en avez besoin, et vous verrez comment votre situation s’améliorera. Même s’il ne vient pas, il sera déjà au-dedans de vous. Même si extérieurement il n’y a pas de printemps, ça ne fait rien, il sera en vous, et c’est cela qui compte.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., t. VIII, extraits du chap. VI

 

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4 avril 2023 - Notre corps de résurrection
On ne crée pas le corps de gloire, chaque être le possède originellement sous la forme d’un atome ; et le travail du disciple consiste à le chauffer, à le protéger, à l’alimenter par ses pensées, ses sentiments, ses élans, ses sacrifices. Quand il lui donne tout son sang, toute sa force, c’est le corps de gloire qui devient son propre corps. Il peut alors abandonner son corps physique et il s’en va dans l’espace avec ce corps lumineux, il visite les étoiles et toutes les créatures…

 

Et c’est cela, la résurrection : la vie intense qu’un être est arrivé à donner à son corps de gloire par toutes ses pensées, ses sentiments et ses actions qui portent le sceau de la Divinité, c’est-à-dire qui sont empreints de désintéressement, d’abnégation, de sacrifice. Tandis que celui qui ne fait rien pour personne sera enseveli dans la mort, parce que la mort justement c’est le manque d’amour.

 

… Quand vous éprouvez une joie parce que vous avez contemplé quelque chose de beau, lu des poèmes ou entendu de la musique, quand tout votre être frémit et se dilate, pensez à ce moment-là à consacrer ces quelques particules de joie pure qui jaillissent de votre être pour qu’elles aillent alimenter votre corps de gloire.

 

Le corps de gloire est pour le moment une toute petite graine que l’homme porte en lui-même, mais cette graine a la prédestination glorieuse de faire de lui une divinité.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 209, chap. VI

 

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25 mars 2023 - La paix demande tout un travail intérieur
L’être humain balance sans cesse entre les deux natures (la nature divine et la nature inférieure) que nous avons tous au-dedans de nous… avec cette différence, c’est que certains donnent plus que d’autres à la nature divine la possibilité de se manifester, et ils reçoivent d’elle de bons conseils, des éclaircissements, des illuminations, des révélations ; ils nagent dans la clarté, la limpidité, ce qui facilite immensément leur existence ; sans arrêt ils sont éclairés, guidés, consolés, soutenus, protégés.

 

Au contraire, une autre catégorie de gens ne réfléchit pas, ne pense pas, n’approfondit pas les choses et ne cherche pas des êtres auprès desquels s’instruire : ils préfèrent se laisser aller, s’abandonner à tous les instincts, les appétits, les convoitises. Alors tout se complique : ils tombent dans des colères, des passions, ils blessent les autres, commettent toutes sortes d’actes répréhensibles… qu’ils regrettent après, mais ils ne savent plus comment en sortir. Car la nature inférieure crée toujours des complications, c’est tellement vrai ! Plongez-vous un peu dans les affaires humaines : vous verrez, dans n’importe quel domaine, affectif, social, politique, les difficultés viennent de ce que la plupart se dirigent toujours en fonction d’un raisonnement égoïste. Leur norme, leur règle, leur idéal, c’est toujours de prendre, non de donner. Prendre, toujours prendre au lieu de donner ! C’est là la cause de toutes les anomalies, toutes les contradictions, les discussions, les révolutions, les guerres et les misères de l’humanité.

 

Si les humains acceptaient d’être mieux instruits, guidés, conseillés par leur nature supérieure, ou du moins par des guides conscients et sages, ils auraient fait de vrais progrès, ils auraient évité certaines erreurs et ne seraient pas dans cette obscurité où on les voit, toujours malheureux, insatisfaits, prêts à se suicider, ou alors à détruire le monde entier seulement pour le plaisir de voir que tout brûle ou tout s’écroule. S’ils pouvaient enfin se donner la peine d’écouter ou ces guides ou leur nature divine, la face du monde serait changée.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., tome XI, chap. II

 

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18 mars 2023 - Notre plus bel allié contre la dépression
La lumière est une nourriture que nous pouvons chaque jour absorber et assimiler, pour qu’elle devienne en nous sentiment, pensée, inspiration.

 

Vous êtes au lever du soleil et vous attendez le premier rayon… Vous demeurez vigilant, attentif, et quand ce premier rayon apparaît, vous essayez de le boire, de l’aspirer… Ainsi vous commencez à boire le soleil ! Au lieu seulement de le regarder, de le respirer, vous l’aspirez, vous le buvez, vous le mangez, en pensant que cette lumière qui est vivante se propage dans toutes les cellules de vos organes, qu’elle les renforce, les purifie, les vivifie.
Cet exercice vous aide à vous concentrer, à garder votre conscience éveillée. C’est ce besoin de continuer à boire qui vous maintient en éveil.

 

Alors, à ce moment-là tout change : votre âme s’ouvre, une source jaillit, vous vous imprégnez de la splendeur de l’aurore et quelque chose de cette pure lumière dans laquelle vous baignez pénètre peu à peu en vous.
… Pourquoi ne pas apprendre, nous aussi, comme Zarathoustra, à manger du feu et à boire de la lumière pour revenir vers la perfection du premier homme ?

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov -brochure 323, 19

 

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11 mars 2023 - Quand est-on dans le vrai ?
Celui qui est dans le vrai se distingue par différentes qualités, et particulièrement par sa bonté, sa noblesse, son désintéressement.

 

Quand je vois quelqu’un prétendre qu’il possède la vérité alors qu’il est haineux, hargneux, vindicatif, j’ai envie de lui dire : Eh bien, si c’est ça la vérité, ce n’est pas la peine de faire le moindre effort pour s’en rapprocher.
Mais les gens ont rarement ces critères : ils voient des exaltés prêcher la haine et la violence au nom de la vérité, et ils sont prêts non seulement à les suivre, mais à les imiter jusqu’au crime.

 

Ne croyez jamais celui qui prétend avoir la vérité s’il ne vous montre pas son diplôme – et ce diplôme n’est pas un morceau de papier, c’est un diplôme vivant qui imprègne tout son être : les sages et les esprits de la nature même peuvent le lire de loin, car il brille, il lance des rayons. Quand on rencontre un tel être, on a la sensation d’être éclairé, réchauffé comme si on assistait à un lever de soleil.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov – O.C., t. 19 (2007), pensée du 22 avril

 

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4 mars 2023 - Le petit pain rond
Je dois dire qu’à cette époque [de mon enfance], ce n’est pas la religion qui a le plus contribué à mon éducation, mais plutôt ma mère, grâce à son comportement, son exemple. Sa vie était si difficile ! mais jamais elle ne se plaignait, et quand il lui arrivait de pleurer, elle faisait toujours en sorte qu’on ne la voie pas… Elle était toujours prête à rendre service, elle ne s’arrêtait jamais.

 

C’est ma mère qui, la première, m’a appris ce qu’est l’amour. Il m’arrive parfois de me sentir écrasé sous des montagnes de difficultés, mais par amour, même si j’étais mourant je cacherais ma peine. Et c’est cet amour qui me permet de tout surmonter. L’amour a toujours le dernier mot et il me ressuscite. L’amour, c’est lui la vraie force.

 

Ma mère était sage, mais elle avait surtout de l’amour. Un jour où je devais sortir, elle me dit : « Mange d’abord ce pain que je t’ai préparé. » Elle ouvrit le four et en sortit un petit pain rond qu’elle me donna. Il avait très bon goût, mais surtout, après l’avoir mangé je n’ai plus eu faim de toute la journée et j’étais plein d’énergie. À mon retour, je lui demandai ce qu’elle avait mis dans ce pain. Elle me répondit : « J’y ai mis tout mon amour. En le préparant, j’ai prié pour qu’il te rassasie et te donne des forces. » C’est pourquoi je conseille aux mères de préparer elles-mêmes le plus souvent possible la nourriture de leurs jeunes enfants en y mettant tout leur amour.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Éléments d’autobiographie 1 », chap. III

 

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24 février 2023 - La méditation de conscience universelle
La conscience s’éveille véritablement en l’homme quand se manifeste chez lui la sensibilité aux notions d’universalité. Cette faculté lui permet de sentir que les autres et lui-même sont étroitement liés, comme les différentes parties d’un organisme. Même si en apparence chaque être est isolé, séparé, en réalité il y a une part spirituelle de lui-même qui entre dans la collectivité, qui vit dans toutes les créatures.

 

Au moment où cette conscience spirituelle s’éveille en lui, chacun ressent tout ce qui arrive de bon ou de mauvais aux autres comme si c’était à lui que cela arrive, et il s’efforce de ne leur faire que du bien, car c’est à lui-même qu’il fait ce bien. L’élargissement de la conscience se manifeste par une attitude de noblesse, de désintéressement, de sacrifice qui s’étend au monde entier : on se sent appartenir à la grande famille universelle et on s’en réjouit !

 

Il faut que vous sachiez, que vous sentiez que nous sommes tous fils et filles du même père, l’Esprit cosmique, et de la même mère, la Nature universelle. Travaillez pour tous vos frères et sœurs du monde entier et vous ne serez plus jamais abandonné ni malheureux.
Omrram Mikhaël Aïvanhov, Synopsis 2, part. VIII, 3

 

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17 février 2023 - Abondance et sécurité
La plupart des humains se préoccupent seulement d’arranger leurs propres affaires : manger, se vêtir, gagner de l’argent, se marier, avoir des enfants… De temps en temps ils font, bien sûr, quelque chose pour la société, mais en général ils agissent pour eux-mêmes.

 

Or qu’ils le veuillent ou non, ils vivent dans la collectivité, et si dans cette collectivité éclate une révolution, une émeute, une guerre, leurs biens individuels ne peuvent plus être en sécurité. Donc même s’ils arrangent leurs propres affaires, en réalité elles ne sont jamais arrangées : il y a toujours quelques inconvénients qui peuvent venir de la collectivité et tout détruire. L’histoire l’a montré. Il y avait des gens qui étaient tellement puissants et riches que rien ne semblait devoir les atteindre, mais des troubles se produisaient dans la société et ils finissaient par tout perdre, même la vie.

 

Il faut donc travailler à améliorer la vie collective, c’est la seule condition pour que chaque individu soit en sécurité. Car la vie collective préside à tout et c’est elle qui procure aux individus la sécurité et l’abondance.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., t. XIX (éd. 1984), 8 mai

 

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7 février 2023 - Libres d’être violents, oui mais…
Les annales de la science initiatique rapportent que beaucoup d’humanités ont déjà disparu et que certaines parmi elles, comme les Atlantes par exemple, avaient une culture et une technique beaucoup plus avancées que les nôtres. Si elles ont disparu, c’est à cause de cette tendance de la personnalité qui pousse les êtres à vouloir tout dominer et asservir par la violence.

 

Et, ce qui est un très mauvais présage pour l’avenir de l’humanité actuelle, on voit cette tendance se manifester de plus en plus dans le monde. Partout, des États ou des partis qui veulent dominer et écraser les autres. Partout des fabrications d’armes de plus en plus nombreuses et meurtrières. S’il y a une industrie qui ne chôme pas, c’est bien celle des armes. Chaque pays en fabrique pour son propre usage et pour en vendre aux autres. Ces pays sont contents, ils se sont enrichis, mais comment ne pensent-ils pas qu’ils auront à subir un jour les conséquences catastrophiques de ces ventes d’armes ?

 

L’Intelligence cosmique, qui vit dans l’éternité, n’en est pas à une humanité près. Tant d’autres ont disparu que, si celle-là disparaît aussi par sa propre faute, cela ne La troublera pas beaucoup : avec les quelques individus qui resteront, elle en préparera une nouvelle. C’est à nous de ne pas nous détruire. Si nous nous entêtons à tout faire pour être détruits, l’Intelligence cosmique restera imperturbable, elle n’interviendra pas, elle nous laissera faire.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor n° 208 (éd. 1990), chap. VIII

 

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31 janvier 2023 - Le petit enfant Fraternité
J’ai dans ma chambre l’image d’une Vierge penchée avec amour sur l’enfant Jésus qu’elle tient dans ses bras… un tout petit enfant. Je regarde souvent cette image si pure. Je pourrai un jour vous la montrer, je dirai : « Voyez, c’est l’enfant Fraternité, je le tiens dans mes bras. » Car cette Fraternité que le Maître Peter Deunov m’a envoyé créer en France est d’une certaine façon mon enfant et je le tiens aussi dans mes bras.

 

L’idée de fraternité pour laquelle nous travaillons est encore comme un enfant nouveau-né. Pour qu’il grandisse, nous devons lui donner de la nourriture et des vêtements.

 

Et je vais chercher cette nourriture, ces vêtements jusque dans les étoiles : chaque jour je leur demande quelque chose pour cet enfant, et les étoiles se penchent sur lui. Je m’adresse aux arbres, à la nature : « Me donnerez-vous quelque chose ? » À l’univers entier je parle de cet enfant qui veut grandir, apprendre à marcher, s’instruire… Je connais tous ses besoins. Mon souci constant est d’assurer sa subsistance et sa croissance. Je n’ai pas d’autre travail. Et je dois être tellement vigilant ! J’ai tout un laboratoire pour analyser les aliments qu’on lui apporte : je m’assure qu’ils sont purs et sains, qu’ils ne contiennent aucun germe de dislocation.
Vous aussi, je vous le demande, prenez soin de lui. Il a besoin de beaucoup d’amour. Privé d’amour, comme tous les enfants il se pourrait qu’il meure. Cette idée de fraternité, c’est elle et elle seule qui a le pouvoir de faire régner la paix dans le monde.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Éléments d’autobiographie 1 », chap. XVI

 

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26 janvier 2023 - L’argent est-il responsable de la corruption ?
En soi, l’argent n’est ni bon ni mauvais, il est neutre. S’il possède un tel pouvoir, c’est parce qu’on le lui a donné. L’argent n’est qu’un moyen, un instrument. Ce sont les humains qui tâchent à travers lui de satisfaire leurs convoitises.

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov , Synopsis 2, part. IV, 6

 

L’argent a un pouvoir formidable sur la nature inférieure de l’homme. Nuit et jour il lui chuchote les pires conseils :
« Mais si ! vas-y ! tu as les moyens d’évincer celui-ci, de ruiner celui-là… Cette femme est mariée ? ça ne fait rien, qu’est-ce qui te retient ? Puisqu’elle te plaît, tu peux l’avoir : elle ne résistera pas aux bijoux et à la voiture que tu vas lui offrir… Tu veux obtenir ces avantages auxquels tu n’as pas droit ? c’est facile : cet homme, là, qui te paraît honnête, donne-lui une certaine somme, il t’accordera tout ce que tu lui demandes. »

 

Eh oui, l’argent est un très mauvais conseiller de la nature inférieure, cela se voit tous les jours.

 

Si vous voulez vraiment vous connaître et connaître les autres, voilà un critère : l’usage que vous faites de l’argent, l’usage qu’ils en font. Mais commencez par vous occuper de vous. Si l’argent ne vous pousse pas à vous jeter dans tous les plaisirs, à vous montrer vaniteux, exigeant, dur, arrogant, à dominer les autres, à les tromper ou les corrompre, mais au contraire à les aider ; si vous ne succombez pas aux tentations qu’il peut vous présenter, cela prouve que vous avez commencé à maîtriser votre nature inférieure. Alors le Ciel, en voyant qu’il peut compter sur vous, vous confiera un travail.
O.C., tome 22 (2006), 29 juin

 

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17 janvier 2023 - Merci à la vie
Le plus grand défaut des humains, c’est leur ingratitude. C’est pourquoi le monde invisible se ferme à eux et ne leur donne ni le bonheur ni la joie.
Savez-vous combien de millions et de milliards d’entités, d’éléments, de particules sont engagés pour pouvoir seulement vous maintenir en vie ?… Non, et vous êtes toujours mécontent, révolté. Soyez reconnaissant ! Dès demain matin en vous réveillant, remerciez le Ciel de vous trouver en bonne santé. Combien de gens ne se réveillent plus, ou se réveillent paralysés ! Dites : « Merci Seigneur, aujourd’hui encore tu m’as donné la vie et la santé, je veux accomplir ta volonté. »
Les humains ne savent que réclamer, exiger, crier, se révolter. Ils sont incapables de remercier. Mais qu’est-ce qu’ils ont fait d’extraordinaire pour avoir le droit de réclamer ainsi ?
Quand le monde invisible se penche sur l’humanité et voit un être qui sait être reconnaissant et qui répète : « Merci… merci… ! », il est stupéfait, émerveillé. Pourquoi ne pas lui offrir cette surprise ?
Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., t. XXI (1984), 25 juin

 

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10 janvier 2023 - La plus belle idée
Alors voilà, je continuerai à vous dire la même chose. Venez ici pour une idée : comme le faisaient les vestales, pour alimenter le feu sacré de l’amour divin dans le monde… Qu’il ne s’éteigne pas, que l’idée lumineuse de fraternité universelle vienne dans tous les cœurs, toutes les âmes, que cette nouvelle compréhension s’installe parmi les humains.

 

C’est vrai, pour autant vous n’aurez pas plus d’argent dans vos coffres, mais vous gagnerez quelque chose qui s’appelle espérance, élan, qui s’appelle amour, qui s’appelle lumière. Tâchez de jeter un regard au fond de vous-mêmes, et vous verrez quelles richesses y sont entassées, car chaque fois que vous venez ici pour chanter, prier, méditer, ce sont des trésors qui s’accumulent.

 

Et moi, après chaque réunion je rentre chez moi heureux en remerciant le Ciel, et je me dis : « Ah, encore aujourd’hui ils étaient là, fidèles, le feu continue encore de brûler. Il faut le soutenir, le maintenir, l’alimenter. Encore une belle journée pour la gloire de Dieu ! »

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov, O.C., t. XXVI, chap. V

 

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2 janvier 2023 - L’éternité dans une fraction de seconde
Autant que vous le pouvez, cherchez à vous lier à l’immensité, à ce qui n’a ni commencement ni fin : votre conscience s’élargira, elle deviendra lumineuse, et la vie nouvelle, la vie de l’éternité circulera en vous.

 

Essayez de plus en plus de vous dégager de vos préoccupations prosaïques qui vous limitent et vous alourdissent. Oubliez même vos imperfections et vos lacunes. Occupez-vous du principe divin qui est en vous et vous vivrez la vie éternelle.

 

Il n’est pas nécessaire à l’homme de vivre des milliards d’années pour vivre dans l’éternité. La vie éternelle n’est pas une durée de temps, c’est un état de conscience. Nous sommes sur la terre des créatures limitées dans le temps, nous avons eu un commencement, nous devons avoir une fin, mais dans cette existence limitée nous pouvons trouver l’éternité grâce à l’intensité de notre vie spirituelle. Parce que l’esprit seul est de l’ordre de l’éternité.

 

La vie éternelle est une qualité de vie, une intensité de vie, et si vous arrivez à vivre cette vie intense ne serait-ce que pour une fraction de seconde, vous entrez dans l’éternité.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, Synopsis 1, VIII, 1

 

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En créant l’école ésotérique de la « Fraternité Blanche » en Bulgarie au début du 20ème siècle, le Maître Peter Deunov avait choisi comme emblème un dessin symbolique :

Ce double symbole nous transmet un message pour le temps présent. Il nous appelle à une double réalisation.

Que représente l’ancre, dans les tempêtes que l’humanité traverse aujourd’hui ? Au milieu de ces innombrables conflits d’opinions, de convictions, de passions qui tiraillent les consciences, l’ancre symbolise la stabilité, la solidité, la force d’âme, l’absence de peur, l’espérance invincible qu’un disciple puise dans la méditation des grandes vérités éternelles.

 

Et au centre du dessin, deux mains grand ouvertes déversent une eau douce qui jaillit à profusion. C’est le travail de notre moi spirituel. Ce moi supérieur sait comment unir les opposés – l’intelligence et le cœur, la droite et la gauche, le masculin et le féminin – et ainsi il fait circuler l’eau… l’eau vivifiante qui vient d’En-haut, ce courant merveilleux d’harmonie et de paix.

 

Rester invariablement fort pour donner, partager, vivifier, réjouir : voilà l’idéal que nous propose cette image symbolique.

 

Quels que puissent être les évènements du monde.