Avec un simple visa touristique pour visiter l’Exposition Internationale de 1937, il arrive à Paris en juillet. Là, il entre en relation avec des sympathisants français de la Fraternité bulgare qui l’aident, et notamment avec Stella Bellemin *. Très rapidement il perfectionne son français et dès janvier 1938, il commence à donner, salle du Luxembourg, place de la Sorbonne, des cycles de conférences publiques hebdomadaires, en commençant par « La seconde naissance ». Il se présente simplement comme « Frère Mikhaël », un disciple qui transmet et commente fidèlement les œuvres de son Maître. **
Son rayonnement, sa spontanéité joyeuse, son amour désintéressé attirent de nombreux auditeurs venus de tous les milieux et les mouvements occultistes parisiens
Pendant les cinq années de guerre, dans Paris occupé Frère Mikhaël veillera surtout à ce que chaque personne rencontrée garde l’espoir, observe les mêmes principes de maîtrise et d’intégrité, sache résister à la peur, au mensonge, à la haine, à la malhonnêteté, à la violence, et malgré les difficultés, continue à s’épanouir dans la vie fraternelle***.
Notes :
* SVEZDA, Vie et enseignement en France du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov,éd. Prosveta, Fréjus, 1992, 246 pages, ISBN : 2-85566-516-7
** GEYRAUD Pierre, L’Occultisme à Paris, éd. Emile-Paul Frères, Paris, 1953, 183 pages
*** Collectif, Enfin nous apercevons une lumière, Prosveta, Fréjus, 2014, 180 pages, ISBN : 978-2-8184-0187-3, p. 32-33
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