La nutrition

La nutrition tout comme la respiration est un élément essentiel dont l’être humain a besoin pour vivre.
La manière dont on se nourrit influencera la qualité de notre vie.

Omraam Mikhaël Aïvanhov parle de la qualité des aliments qu’on absorbe, mais il insiste également et surtout sur la manière dont on s’alimente.
Il est certes important de manger des aliments sains, mais il est aussi essentiel de manger dans le calme et l’harmonie afin que le corps physique puisse profiter pleinement des aliments qu’il absorbe.

La nutrition* est l’occasion de faire un travail. Elle peut être considérée comme un yoga.
Il est bon d’apprendre à se nourrir correctement et consciemment.
En faisant ce travail, on profite pleinement des aliments qu’on absorbe et c’est notre être tout entier qui en bénéficie.
La façon dont nous mangeons est importante non seulement pour notre santé physique, mais également pour notre bien-être intérieur et émotionnel.

* Pour aller plus loin : Le yoga de la nutrition, Izvor n° 204
Une attitude consciente pendant les repas
L’attitude vis-à-vis de la nourriture n’est encore qu’un instinct que les humains ont en commun avec les animaux ; ils n’ont pas encore compris l’importance spirituelle de l’acte de manger, ils ne savent pas manger. Observez-les pendant un repas : ils absorbent la nourriture de façon mécanique, inconsciente, ils avalent sans mastiquer, ils agitent dans leur tête et dans leur cœur des pensées et des sentiments chaotiques, et souvent même ils se disputent en mangeant. C’est ainsi qu’ils perturbent le fonctionnement de leur organisme : aucun processus ne se déroule plus correctement, ni la digestion, ni les sécrétions, ni l’élimination des toxines.
Des milliers de gens se rendent malades sans savoir que leurs maux proviennent de leur façon de se nourrir. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe dans les familles : avant le repas, personne n’a rien à se dire, chacun est occupé dans son coin à lire, à écouter la radio ou à bricoler… Mais dès qu’il s’agit de se mettre à table, tous ont des histoires à se raconter ou même des comptes à régler, et ils parlent, ils discutent, ils se chamaillent. Après un pareil repas il faut aller se reposer ou même dormir, car on se sent somnolent, alourdi, et ceux qui doivent travailler le font sans goût ni enthousiasme. Tandis que celui qui a su manger correctement est lucide et bien disposé.

 

Collection Izvor n° 204 – chap. I
L’ambiance des repas influence notre système nerveux
Un repas est une cérémonie magique grâce à laquelle la nourriture doit se transformer en santé, en force, en amour, en lumière. Observez-vous : quand vous avez mangé dans un état d’agitation, de colère, de révolte, c’est toute la journée ensuite que vous vous manifestez avec aigreur, nervosité, partialité, et si vous avez des problèmes difficiles à résoudre, la balance penche toujours du côté négatif. Vous essayez ensuite de vous justifier en disant : « Que veux-tu, mon vieux, je n’y peux rien, je suis nerveux », et pour vous calmer vous prenez des médicaments, ce qui ne sert pas à grand-chose. Pour améliorer l’état de votre système nerveux, apprenez à manger.

 

Collection Izvor n° 204 – chap. II
La nourriture est imprégnée des influences cosmiques
Si vous êtes plus attentif, si vous comprenez la richesse et la valeur de la nourriture, vous pourrez recevoir et déchiffrer les messages qu’elle transporte : elle vous dira comment toutes les particules qui la composent ont traversé l’univers, quels êtres ont travaillé à la faire croître, quelles entités se sont occupées constamment , jour et nuit, à lui infuser telle ou telle propriété pour être utile aux créatures. Elle a même enregistré les empreintes laissées par tous ceux qui ont travaillé dans les champs ou se sont promenés auprès d’elle. Oui, le savoir que nous recevons ainsi en mangeant est un savoir vivant, car il imprègne toute la substance de notre être. Ne croyez pas qu’il suffit de lire, d’étudier et de réfléchir pour développer ses capacités intellectuelles. Non, l’étude, la réflexion sont des activités indispensables mais insuffisantes pour nourrir le corps mental.
Enfin, au-delà des corps éthérique, astral et mental, l’être humain possède d’autres corps encore plus subtils, sièges du mental supérieur, de l’âme et de l’esprit, qui doivent aussi être nourris. Vous les nourrirez en vous laissant pénétrer d’un sentiment de reconnaissance envers le Créateur. Ce sentiment de reconnaissance vous ouvrira les portes célestes par lesquelles vous recevrez les plus grandes bénédictions : car la reconnaissance est capable de transformer la matière grossière en particules de lumière qui seront distribuées partout en vous, dans le cerveau, le plexus solaire et tous les organes.

 

Collection Synopsis n°1 – VI-5
Communier avec la nourriture
Déjà, lorsque vous préparez votre repas, pensez à toucher les aliments en les imprégnant de votre amour. Parlez-leur, dites : « Vous qui portez la vie de Dieu, je vous aime, je vous apprécie, je sais la richesse que vous possédez. J’ai toute une famille à nourrir, mes cellules, des milliards d’habitants en moi ; alors, soyez gentils, donnez-leur cette vie. » Si vous vous habituez à parler ainsi à la nourriture, elle se transformera en vous non seulement en énergies physiques, mais aussi en énergies psychiques, spirituelles, car vous aurez su communier avec la nature elle-même qui est l’œuvre de Dieu. Lorsque vous êtes conscient que Dieu a mis sa vie dans la nourriture, au moment où vous allez manger, vous êtes comme le prêtre qui bénit le pain et le vin, et chaque jour, à chaque repas, vous recevez la vie divine.

 

Collection Synopsis n°2 VI – 2 – III
Une répartition fraternelle de la nourriture dans le monde
Les humains n’étudient pas la leçon d’entraide et de fraternité que leur donne leur organisme si sagement conçu par l’Intelligence cosmique. C’est pourquoi la société est un organisme malade, et doublement malade, car pendant que les uns accumulent jusqu’à saturation, les autres sont de plus en plus démunis ; exactement à l’image de ce qui se passe dans le domaine de l’alimentation où, pendant que les uns se gavent de nourriture, les autres meurent de faim.
C’est pourquoi une réflexion sur la répartition des richesses doit commencer par une réflexion sur la répartition de la nourriture. En accumulant plus qu’il n’est nécessaire, on prend ce qui était destiné aux autres, et si beaucoup en font autant, certains ayant trop et d’autres pas assez, il s’ensuit un déséquilibre dans le monde. La plupart des conflits ont pour origine la convoitise, l’avidité, le manque de mesure de ceux qui accumulent des richesses : nourriture, mais aussi terrains, objets dont les autres sont privés. Il est temps que la conscience collective s’éveille pour comprendre et prévoir les conséquences éloignées, les perturbations que ces tendances peuvent provoquer.

 

Collection Synopsis n°2 VI – IV-5
Nutrition et civilisation
Et je vous dirai même une chose qui vous étonnera : tant que l’homme n’est pas capable de donner à l’acte de se nourrir une dimension plus vaste, plus profonde, il n’a pas le droit de se prétendre cultivé, civilisé. C’est pour moi un test. Quand les humains apprendront à manger avec une conscience éclairée, en pensant avec reconnaissance que tout l’univers a travaillé pour produire ces fruits, ces légumes, ces céréales grâce auxquels ils reçoivent la vie, à ce moment-là, oui, on pourra parler de culture et de civilisation.

 

Collection Synopsis n°1 VI – 5

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