Le peuple de nos cellules

La figure du point et du cercle règne sur toute la structure de la matière, depuis les galaxies jusqu’à la cellule et l’atome, en passant par notre système solaire qui en est une vivante illustration.

La figure du soleil est symboliquement le point vibrant au cœur de tous les cercles, petits et grands.

C’est l’image du bon roi au milieu de son peuple, ne pensant qu’à lui faire du bien, à le nourrir, à l’éclairer, à lui offrir les conditions de l’harmonie et de la paix.

Et ce soleil central, c’est chacun de nous, avec une conscience attentive aux requêtes et aux aspirations des petites âmes que sont les cellules de notre corps.

La conscience d’être un centre lié à d’autres centres
Vous êtes le centre de ce cercle que représente votre corps et votre être tout entier ; et lorsque vous êtes conscient, éclairé et lié au grand Centre en haut, un même phénomène de liaison se produit entre vous et les centres de tous ces petits cercles que sont vos cellules. À ce moment-là, vous touchez les noyaux de toutes vos cellules, parce que tous ces noyaux sont liés à vous : ils reçoivent des ordres, ils reçoivent l’influence de votre lumière et ils commencent à rétablir l’harmonie dans les cellules. Voilà comment l’organisme se purifie, se guérit, se renforce et s’illumine : grâce à ce centre, ce point qu’est l’esprit, lorsque l’être humain est conscient.

 

O.C., t. VIII Le langage symbolique, (1973), chap. III (3)
L'influence de notre façon de vivre
Nous sommes habités par des milliards d’âmes : nos cellules. Vous direz : « Mais les cellules ne sont pas des âmes ». Les cellules dans leur partie physique, non, bien sûr, mais chacune d’elles est la demeure d’une petite âme à qui a été confiée une activité particulière. Une cellule des yeux est différente d’une cellule du cerveau ou du foie. Elle n’est pas une simple particule de matière occupant une place quelconque dans notre organisme. Elle est comme une ouvrière consciente du travail qu’elle doit accomplir là où elle se trouve, et c’est de ce travail que dépend le bon fonctionnement de l’organisme.
La biologie, la médecine nous présentent l’être humain d’une manière qui n’est pas fausse, bien sûr, mais incomplète : car elles ne nous apprennent pas à considérer notre organisme comme une fraternité d’âmes.
Par nos pensées, nos sentiments, nos désirs, par toute notre vie psychique, nous pouvons opérer des transformations au cœur même de nos cellules. Et de même que par notre conduite déraisonnable nous pouvons paralyser, anéantir toutes ces gentilles créatures qui travaillent pour nous, de même si nous décidons de mettre de l’ordre et de la lumière dans notre vie, nous pouvons les vivifier, les régénérer, les illuminer.

 

Synopsis n° 1, IX, 4
L'intelligence du corps entier
Cette faculté de connaître et de comprendre que possède le cerveau représente la synthèse des facultés que possèdent toutes les cellules de nos organes, les cellules du cœur, des poumons, de l’estomac, du foie, du sexe et aussi des bras, des jambes… Chaque cellule de notre corps possède une petite intelligence, grâce à laquelle elle exécute une tâche déterminée dans l’organe dont elle fait partie. C’est donc le savoir de toutes les cellules, synthétisé dans le cerveau, qui exprime l’intelligence de l’organisme entier. Si l’intelligence des cellules est réduite, le cerveau reste obtus. Pour développer son cerveau et parvenir à la connaissance complète, on doit travailler sur l’ensemble des cellules de son corps.
Tout est lié, on ne peut donc pas séparer le cerveau du reste du corps. Jour après jour, nous devons penser à purifier, vivifier, éclairer les cellules de chacun de nos organes, afin que leur bon fonctionnement se reflète sur notre cerveau et améliore notre compréhension des choses.

 

Synopsis n° 3, XII, 3, p. 560
Le peuple des cellules
Les cellules de notre corps sont de petites âmes intelligentes. C’est tout un peuple que nous avons là, en nous, un peuple avec lequel nous pouvons entrer en relation, et que nous avons même la tâche d’éduquer. Est-ce qu’on en est conscient ? Non, ou très rarement, et c’est pourquoi les cellules n’obéissent pas. Vous souhaitez améliorer l’état de votre foie, de votre estomac, de votre cœur, de votre cerveau, etc., mais vous ne pouvez pas : les cellules de ces organes ne vous obéissent pas, vous n’arrivez pas à vous imposer à elles, elles fonctionnent d’après leur volonté propre.
La science initiatique, qui a étudié la structure psychique de l’être humain et les règles qui président à son fonctionnement, enseigne qu’on peut commander aux cellules de ses organes. Mais pour cela, il faut d’abord accepter l’idée que ce sont des entités conscientes, intelligentes, et apprendre à entrer en communication avec elles.

 

Œuvres Complètes, tome 20 (éd. 2008), 22 octobre
Parler à nos cellules
Les bonnes pensées et les bonnes paroles que nous envoyons à chacun de nos organes, de nos membres, produisent sur eux des changements bénéfiques. Si chaque jour pendant quelques minutes, vous prenez l’habitude de penser à vos cellules et de leur parler, vous pouvez améliorer votre santé.
Faites par exemple cet exercice : placez votre main sur le plexus solaire et dans cette position adressez-vous à vos cellules, demandez-leur de remédier à ce qui ne va pas dans votre corps ; et remerciez-les aussi pour leur bon travail. Elles vous entendront, parce que le plexus solaire dirige tous les processus inconscients de l’organisme : sécrétions, croissance, circulation, digestion, élimination, respiration… Vous pouvez ainsi parler à vos cellules, être entendu d’elles, et cela d’autant mieux que votre foi et la puissance de votre pensée seront plus grandes.

 

 O.C., tome XIII La nouvelle terre, (1975), p. 30
La conscience est le lieu d'expression des cellules
Notre conscience peut être définie comme le lieu où tous les représentants de nos différents organismes, physique, psychique et spirituel, sont convenus de se rencontrer. Exactement comme cela se passe pour l’ONU, l’Organisation des Nations Unies : à Genève par exemple, les représentants des puissances du monde, amies ou ennemies, se donnent rendez-vous pour parlementer. Périodiquement cette ville devient au moins pour quelque temps la conscience du monde : il y a des discussions, des mises au point, des décisions…
De même, la conscience humaine est une zone neutre, une zone franche où, pour autant que les circonstances le permettent, les éléments et les forces de toutes natures viennent s’exprimer. On peut aussi la comparer à un tableau ou un écran sur lequel viennent s’afficher les événements qui se produisent dans les différentes régions de ce monde très spécial qu’est l’être humain ; et selon son degré d’évolution, évidemment la nature et le nombre de ces affichages sont différents.

 

Synopsis n° 3, VI, 1, p. 192

 

Parce que la conscience se manifeste au niveau du cerveau, on s’imagine que c’est dans la tête, dans la pensée qu’il faut changer quelque chose pour changer l’état de conscience. Non, c’est une erreur. La conscience est le résultat du fonctionnement de toutes les cellules du corps ; c’est donc sur toutes les cellules du corps qu’il faut agir pour changer la conscience et non sur l’écran, le cerveau, qui n’y est pour rien.

 

 Synopsis n° 3, VI, 1, p. 195

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