En février 1959, Frère Mikhaël part faire un important voyage spirituel en Inde.
Selon les récits qu’il a faits à Izgrev après son retour – causeries spontanées, informelles, où il a confié juste quelques éléments de son itinéraire – il passe d’abord plusieurs mois de retraite dans l’Himalaya, à méditer dans le silence. Almora, Srinagar, Gulmarg, Naïnital… Puis, comme il le souhaitait, il fait des rencontres sacrées extrêmement importantes pour lui, qui lui confirment la valeur de son travail et sa mission. Ses récits sont restés très discrets. C’est au cours de ces rencontres qu’il reçoit son nom initiatique « Omraam ».
OMRAAM : c’est un nom sacré, initiatique : OM représente ce qui dissout, RAAM ce qui condense.
Il a expliqué à ce sujet :
Par la suite, il voyage dans toute l’Inde, visite « grandes villes, villages, lieux de pèlerinage et de culte, grottes sacrées, palais et temples ».* Il rencontre toutes les classes de la population, s’entretient avec des religieux, des lettrés, des hommes d’affaires, des juristes, des scientifiques… Il visite de nombreux ashrams, celui de Ramakrishna, celui de Ramana Maharshi ; il est reçu par de nombreux maîtres, certains déjà connus en Europe : Ma Ananda Moyi, Shivananda, Nityananda Maharaj, qui l’accueillent avec des paroles élogieuses. Il se sent en affinité profonde avec les sadhous qui sont vraiment inspirés, accueillants, simples, bons et dont les disciples sont rayonnants et serviables.
À son retour en France en février 1960, ses disciples, impressionnés par son changement physique, son autorité, sa présence lumineuse, le prient d’accepter désormais d’être appelé Maître. Il choisit son nouveau nom « Omraam Mikhaël Aïvanhov », nom officiel sous lequel seront publiées toutes ses conférences.
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