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Regard de sagesse sur l'actualité - Année 2011

flèche vers le bas publié le 31 décembre 2011 - La nouvelle année

Une année se termine et une autre va commencer… C’est la période où tous forment des vœux pour eux-mêmes, pour leur famille, leurs amis, pour le monde entier. La coutume est de se rencontrer, de s’embrasser, de s’inviter, en espérant que cette nouvelle année apportera à chacun toutes sortes de bonnes choses. Mais avant de penser à la nouvelle année, arrêtez-vous un moment sur l’année qui s’en va et adressez-vous à elle… Vous êtes étonnés : comment ? parler à l’année ?... Oui. La Kabbale dit qu’une année est un être vivant, c’est donc que vous pouvez lui parler. Alors, adressez-vous à cette année qui s’éloigne et demandez-lui de se souvenir de vous. Puisqu’elle est vivante, elle ne reste pas inactive, elle a enregistré non seulement vos actes, mais aussi vos désirs, vos sentiments, vos pensées. Le dernier jour elle fait son rapport aux Seigneurs des destinées et elle vous relie à l’année nouvelle : sachez la saluer avant de la quitter.

Pensée quotidienne du 31 décembre 2011

flèche vers le bas publié le 19 décembre 2011 - Collectivité n'est pas encore fraternité
Collectif ne signifie pas fraternel. Une collectivité n’est pas encore une fraternité. Une collectivité est un ensemble d’individus qui peuvent n’avoir aucun lien entre eux. Une ville, par exemple, est une collectivité, mais tous ces habitants qui la composent, est-ce qu’ils se connaissent, est-ce qu’ils s’apprécient, est-ce qu’ils se comprennent et travaillent consciemment les uns pour les autres avec amour ? Non, la plupart vivent sans se préoccuper des liens qui devraient les unir, ils ne forment donc pas encore une fraternité.
Une fraternité est d’abord une collectivité, bien sûr, mais une collectivité qui possède une conscience large, lumineuse, une collectivité dont les membres sont unis entre eux et qui non seulement travaillent les uns pour les autres, mais encore ont pour idéal de travailler pour le monde entier.
Une véritable fraternité est une collectivité qui possède une conscience universelle.

Œuvres Complètes, tome 22, pensée du 17 juin

flèche vers le bas publié le 12 décembre 2011 - Accords minimum à la conférence de Durban

La nature déploie devant nous ses innombrables richesses. Mais envers celui qui ne la respecte pas, qui ne pense qu’à la faire servir égoïstement à son propre usage, elle se ferme. Or, c’est précisément l’attitude de la plupart des humains envers la terre, l’eau, l’air, le soleil... et même les autres planètes. Car pensez-vous que les mobiles qui font partir l’homme à la conquête de l’espace soient désintéressés ?
Beaucoup diront que ça leur est égal que la nature se ferme à eux. Peut-être, mais s’ils continuent dans cette voie, elle ne se contentera pas de se fermer : elle va riposter. Et alors là, ils seront bien obligés de comprendre et de corriger leur attitude, qui ne fait que prouver leur manque d’intelligence, leur manque d’amour et leur manque de volonté. Manque d’intelligence parce qu’ils refusent de tenir compte des lois d’équilibre qui régissent la nature ; manque de cœur, parce que s’ils aimaient les êtres qui la peuplent, ils n’auraient pas la cruauté de les détruire ; et manque de volonté parce que, pour leur plaisir, leur confort et leurs intérêts financiers, ils choisissent toujours la solution de facilité. Eh bien, la nature leur donnera des leçons.

Œuvres Complètes, tome 22 (1978, rééd. 2006), pensée du 5 avril

flèche vers le bas publié le 5 décembre 2011 - Nécessité de l'entraide sociale

Prendre et donner... ces deux mots résument deux conceptions de la vie. On peut dire que matériellement, affectivement, mentalement, la majorité des humains pensent surtout à prendre : les situations, les événements, les êtres ne les intéressent vraiment que dans la mesure où ils auront là quelque chose à prendre. Il ne faut donc pas s’étonner s’il y a encore tant de guerres et de misère dans le monde.
Mais vous, si vous voulez vraiment qu’il reste quelque chose de bon de votre passage sur la terre, habituez-vous à donner. Regardez une source : les animaux viennent s’y désaltérer, auprès d’elle les plantes et les arbres poussent et les hommes construisent leurs demeures. Pourquoi ? Parce qu’elle ne cesse de donner à tous son eau pure. La source nous montre qu’il existe une seule véritable méthode pour créer et entretenir la vie, c’est de donner... donner ce que nous avons de meilleur dans notre cœur et dans notre âme. Vous direz : « Mais pourquoi toujours donner ? Tellement de gens sont ingrats ! » Eh bien, tant pis pour eux s’ils sont ingrats, ils resteront pauvres ; et tant mieux pour vous si vous êtes une source, vous deviendrez riche !

Œuvres Complètes, t. 20 (éd. 2008), pensée du 28 février

Oubliez un peu tout ce qui vous manque. Quand on a la possibilité d’embrasser par la pensée l’univers entier, de communier avec toutes les entités lumineuses qui le peuplent, comment se sentir seul, démuni ou humilié ? Personne ne peut vous prendre ces richesses. Que vous faut-il encore pour comprendre que vous êtes comblé et qu’avec cette abondance vous pouvez aussi aider les autres ?
Apprenez à être généreux, donnez de vos richesses, et même de vos richesses matérielles si vous le pouvez. Sinon vous passerez votre temps à trembler, de peur de les perdre, et vous finirez par oublier qu’il existe des gens malheureux et dans le besoin. Allez, distribuez ! Vous ne craindrez plus de voir telle action en Bourse baisser, telle monnaie se dévaluer, etc. En même temps, votre geste s’inscrira dans le livre de la Vie et vous le retrouverez un jour amplifié.

Pensées Quotidiennes de 2001, pensée du 1er août

flèche vers le bas publié le 28 novembre 2011 - Conférence de l'ONU sur le climat

Vous voulez que votre existence soit riche et pleine ? Acceptez l’idée que la nature est vivante et intelligente. Oui, non seulement vivante, mais intelligente, car l’intelligence n’est pas uniquement le propre de l’homme. Bien sûr, c’est très difficile à admettre pour certains, mais il faut qu’ils le sachent : au fur et à mesure que nous changeons notre opinion sur la nature, nous modifions notre destinée.

La nature est le corps de Dieu et ce corps est vivant et intelligent. C’est pourquoi nous devons être extrêmement attentifs, respectueux envers lui et l’approcher avec un sentiment sacré. En regardant les pierres, les plantes, les animaux,... les étoiles comme des cellules de ce corps vivant et intelligent, c’est en nous aussi que nous introduisons la vie et l’intelligence.

Pensées Quotidiennes 2010, pensée du 22 août


Au cours des siècles, les êtres humains sont parvenus à s’imposer de plus en plus à la nature. Bien sûr, elle est patiente, mais quand elle sent que les humains s’obstinent à troubler l’ordre qui la régit, elle riposte ; et ses ripostes, ils doivent les subir non seulement dans leur milieu ambiant, mais encore en eux-mêmes. Ils croient pouvoir se livrer impunément à toutes sortes d’abus, sans prévoir que ces mêmes désordres qu’ils créent dans la nature, ils les créent également dans leur organisme physique et psychique. Et s’ils ne peuvent pas s’accorder entre eux, c’est aussi parce qu’ils ne respectent pas l’ordre des choses que le Créateur a établi dans la nature et en eux-mêmes.

Celui qui a appris à s’harmoniser avec l’ordre voulu par le Créateur, ne s’impose pas à la nature, et il ne s’impose pas non plus aux humains, il ne pèse pas sur eux, il ne cherche pas à les gagner pour son avantage personnel.

Pensées Quotidiennes 2008, pensée du 11 mars

flèche vers le bas publié le 23 novembre 2011 - Conte du marchand de sagesse

Vous connaissez ce conte oriental ? Un jour un roi se promenait au marché de la ville. Il était en train de regarder les étalages des marchands quand il entendit crier : « Sagesse... sagesse... achetez de ma sagesse ! » Le roi s’approcha : « Alors tu vends de la sagesse ? Et combien la vends-tu ?
- Il y en a pour cent écus, il y en a pour mille écus, et pour dix mille écus.
- Eh bien, donne- m’en pour dix mille écus.
- Voilà, pour dix mille écus :« Fais ce que tu fais, mais pense aux conséquences. »
- Ho, seulement ça ?
- Oui, seulement ça. » Le roi a ri, il a payé pour cette sagesse et il est parti en répétant pour s’amuser : « Fais ce que tu fais, mais pense aux conséquences ». Quand il arriva au palais, il n’y pensait déjà plus.

Mais voilà que le lendemain il devait avoir une importante réunion avec ses ministres. Avant la réunion, son barbier vient pour le raser. Le roi avait déjà le menton couvert de mousse de savon et le barbier s’approchait avec le rasoir, quand tout à coup le roi se souvient de la sagesse qu’il avait achetée la veille. Pour rire, il regarde le barbier et lui dit d’un air sévère : « Fais ce que tu fais, mais pense aux conséquences ! »

Et que voit-il ? Le barbier pâlit et tombe à ses pieds en disant : « Oh, pitié, Seigneur ! Ce n’est pas moi le coupable, ce sont les ministres qui m’ont forcé. » Le roi, stupéfait, comprit qu’il devait y avoir quelque chose de louche et fit comme s’il était au courant : « Je sais tout. Mais... raconte-moi exactement. – Eh bien, en vous rasant ce matin, je devais vous trancher la gorge... J’ai une famille, j’ai des enfants, j’ai été obligé d’accepter parce qu’on m’a menacé. – Bon, dis-moi qui. – Majesté, je vous le dirai, mais promettez-moi de ne pas me faire mourir. »

... Vous pouvez imaginer la fin de l’histoire. Mais voilà comment, grâce à la sagesse qu’il avait achetée, le roi eut la vie sauve.

Œuvres Complètes, tome XXV, VI

flèche vers le bas publié le 15 novembre 2011 - Quand une société perd le sens du sacré

Le sens du sacré, le besoin qu’éprouve l’être humain de se sentir relié à un monde supérieur - le monde divin, dans lequel il a son origine -, est inscrit dans sa structure même. On peut essayer de le nier, de le combattre, d’en extirper les racines, et pendant un moment il arrive même qu’on y réussisse. Mais ces succès ne durent pas, et tôt ou tard on est aussi obligé de constater tous les dégâts qu’une telle entreprise a produits, non seulement sur les individus, mais aussi dans les sociétés.

Œuvres Complètes, tome 20, pensée du 9 mars

En effet, que reste-t-il pour l’âme dans une société où l’on bafoue toute croyance en un monde divin et où l’on présente comme idéal le combat politique, la réussite économique ou sociale ? Puisqu’on la prive des aliments spirituels dont elle a besoin pour s’élancer dans l’espace, l’âme va chercher ces éléments dans le plan matériel, dans des substances comme le tabac, l’alcool, la drogue... tout ce qu’on appelle « les paradis artificiels ». Eh oui, lorsqu’on ne donne pas à l’âme les aliments spirituels dont elle a besoin, elle cherche à se débrouiller avec des aliments matériels. Seulement voilà, ces aliments-là détruisent l’être humain.

Œuvres Complètes, tome 21, pensée du 15 avril

flèche vers le bas publié le 7 novembre 2011 - de l'utilité des milliardaires

Imaginez un homme très riche, qui possède un parc rempli de tout ce qui existe de plus beau comme fleurs, arbres, oiseaux, fontaines, jets d’eau... Mais ses affaires l’obligent à courir le monde et il passe son temps dans les avions ou en réunions dans des bureaux. Son parc, il n’a jamais le temps de s’y promener, et s’il le traverse, il est tellement absorbé par ses affaires qu’il ne le voit pas.
Et voilà qu’un poète vient tous les jours dans ce parc : il est très pauvre, mais il trouve tout son bonheur dans le chant des oiseaux, la couleur et le parfum des fleurs, la musique de l’eau, et il écrit des poèmes merveilleux.
Alors, à qui appartient ce parc ?... Au poète. Et l’autre, le propriétaire ? ... Il paie les impôts.

Pensées Quotidiennes 2000, pensée du 7 août

flèche vers le bas publié le 25 octobre 2011 - Sommet pour l'unité
Le ciel ne cesse d’envoyer sur la terre des courants d’harmonie afin d’entraîner les humains vers l’unité, et ceux qui sont prêts à capter ces courants ne doivent plus attendre, mais se mettre enfin au travail. Le jour où ils réaliseront cette unité sera le plus beau moment de l’histoire humaine. Que de changements vont se produire quand la terre ne formera qu’une famille ! Tous ces milliards qui s’en vont inutilement dans l’armement, l’espionnage, seront utilisés pour l’éducation et le bien-être de tous. Malheureusement, pour le moment encore, on croit que ces idées sont irréalisables. On dit : utopie !... Et alors ? Seule cette utopie peut sauver l’humanité. Les humains auront beau faire, ils auront beau envisager toutes les autres solutions, il n’y en a qu’une : quelles que soient les difficultés, quels que soient les efforts à faire, travailler sans relâche pour l’unité.

Pensées Quotidiennes 2003, pensée du 1er juillet

flèche vers le bas publié le 21 octobre 2011 -  Mort d’un tyran

Il était une fois un royaume où ne se produisaient que des émeutes, des épidémies, des famines. Le roi, ne sachant que faire, fit venir un sage pour le consulter. Et le sage lui répondit : « Majesté, c’est toi qui es la cause de tous ces maux. Tu vis dans la débauche, tu es égoïste, injuste, cruel, et voilà pourquoi des catastrophes ne cessent de tomber sur ton peuple. » Ensuite, le sage se présenta devant le peuple et lui dit : « Si vous souffrez, c’est que vous l’avez mérité : par vos désordres, votre paresse, vous avez attiré un monarque qui vous ressemble et qui fait votre malheur. » Voilà comment les sages expliquent les choses.
Lorsque les citoyens d’un pays décident de vivre dans la lumière de l’esprit, ils attirent des gouvernants nobles et honnêtes qui n’apportent que des bénédictions. Mais si une nation a des dirigeants qui donnent libre cours à leurs pires caprices aux dépens du peuple, eh bien, il faut que le peuple se dise qu’il en porte aussi une part de responsabilité.

Synopsis n° 2, IV, 2, p. 250

flèche vers le bas publié le 17 octobre 2011 - Les véritables changements 

Partout on ne parle que de changement. On répète qu’il faut des changements… Et que sont ces changements ? Toujours les mêmes luttes acharnées pour le pouvoir, l’argent, les honneurs… les uns chassant les autres pour s’installer à leur place ? Il n’y aura de véritable changement que lorsque les humains travailleront à devenir plus honnêtes, plus nobles, plus maîtres d’eux-mêmes :… des modèles. Mais cela ne les intéresse pas : à quoi ça sert de s’améliorer ? Ce n’est pas de ça qu’ils ont besoin. Ils ont besoin de places, de titres honorifiques et d’argent pour pouvoir assouvir leurs désirs et leurs convoitises.

Vous direz : « Oui, mais si on suit vos conseils, si on doit seulement travailler à s’améliorer, à devenir un modèle, la situation dans le monde est telle qu’on restera quelque part inconnu, obscur, au plus bas de l’échelle ». Qu’en savez-vous, pour tirer des conclusions pareilles ? Si vous devenez vraiment une source, un soleil, même si vous ne le voulez pas, même si vous refusez, les autres viendront vous chercher de force et vous placeront au sommet pour les diriger. Si cela ne vous est pas encore arrivé, c’est que vous ne le méritez pas, vous n’êtes pas encore prêt.

Œuvres Complètes, tome 20, pensée du 17 novembre

flèche vers le bas publié le 12 octobre 2011 -  Mesures économiques à court terme

Un bon économiste ne doit pas se préoccuper seulement de la production et de la distribution des richesses ; il doit aussi être capable de prévoir. Oui, l’économie est une science de la prévision. Et prévoir, ce n’est pas se contenter de solutions qui sont peut-être bonnes pour le moment, car… que va-t-il se passer plus tard ? Le jour où un pays s’aperçoit qu’il s’est engagé dans une voie qui devient dangereuse, il lui est très difficile de revenir en arrière. On en voit tellement d’exemples !
Vous direz : « Mais comment faire ? La plupart d’entre nous n’ont pas les moyens d’intervenir dans les affaires du pays ». Je ne dis pas que nous devons intervenir directement, mais comprendre que l’économie n’est pas uniquement l’affaire des économistes, c’est aussi notre affaire à nous tous. En tant qu’êtres humains, en tant que cellules d’un organisme vivant, nous pouvons agir, mais pour cela nous devons développer notre conscience et notre sens des responsabilités. Si cette prise de conscience ne se fait pas, l’économie, au lieu d’apporter la prospérité comme elle le prétend, entraînera la ruine de nombreux pays.

Pensées Quotidiennes 2012, pensée du 12 mars

flèche vers le bas publié le 7 octobre 2011 - Prix Nobel de la paix

La paix dépend seulement d’un changement dans notre vie intérieure.
[…]
La paix véritable vient du dedans, elle jaillit, elle vous envahit malgré les turbulences et les trépidations du monde extérieur. C’est comme un  fleuve qui descend des hauteurs. Quand vous possédez cette paix, vous êtes vous-même capable de la déverser, de la répandre comme quelque chose de réel, de vivant. Et vous faites un travail sur le monde entier en apportant cette paix aux autres.

Actuellement, combien de gens travaillent pour la paix dans le monde ! Ils se réunissent, ils parlent, ils écrivent, ils créent des associations pour la paix… Mais cela ne suffit pas, car leur vie n’est pas une vie pour la paix : d’une façon ou d’une autre ils continuent à alimenter la guerre en eux. Le jour où ils comprendront que c’est toutes les cellules de leur corps, toutes les particules de leur être physique et psychique qui doivent vivre d’après les lois de la paix et de l’harmonie, ce jour-là, oui, ils travailleront vraiment pour la paix. Car cette paix émanera d’eux comme des ondes bienfaisantes qui influenceront toutes les créatures autour d’eux.

Collection Synopsis n° 1, II, 7, p. 150

flèche vers le bas publié le 5 octobre 2011 - Le respect des personnes

Lorsque vous avez à vous prononcer sur quelqu’un, vous devez le faire avec une extrême délicatesse afin de ne pas l’abîmer ou nuire à son âme. Et si par mégarde vous le blessez, efforcez-vous de réparer ce mal, sinon cela restera comme une dette que vous avez contractée envers lui. Combien il faut être prudent, quand on doit se prononcer sur une âme humaine ou s’adresser à elle ! Une âme est une entité riche et profonde que Dieu a créée avec une immense sagesse, et si nous la traitons sans respect, le Ciel nous considère comme des malfaiteurs.
Mais si on demande aux humains de faire preuve de délicatesse envers les autres, ils sont persuadés qu’on les empêche de s’affirmer, parce que pour eux s’affirmer, avoir du caractère consiste non seulement à mettre le doigt sur les faiblesses et les erreurs d’autrui, mais à en faire part au monde entier. En agissant ainsi, ils ne font que révéler leur misère intérieure. Comment ne se rendent-ils pas compte des effets négatifs de cette attitude sur tout le reste de leur comportement, et jusque dans leur compréhension de l’existence ? Ils se coupent des courants harmonieux de la vie et, peu à peu, c’est la nature entière qui se ferme à eux.

Œuvres Complètes, tome 19, pensée du 19 mai

flèche vers le bas publié le 30 septembre 2011 - Ventes d’armes

Lorsqu’une société met au premier rang ses intérêts économiques, même si elle commence par remporter des succès, le moment vient toujours où elle rencontre des difficultés qu’elle n’avait pas eu la sagesse de prévoir. Un exemple : pour un pays qui fabrique des armes, rien n’est plus avantageux, bien sûr, que de les exporter. Et c’est ainsi qu’on arrive à vendre tout un matériel de plus en plus meurtrier à des peuples qui, par leurs luttes continuelles, risquent de compromettre la paix et la sécurité de toute la planète. Certains de ces peuples savent tout juste lire et écrire, mais ça ne fait rien, on leur livre les armes les plus perfectionnées et on leur envoie des experts pour leur montrer comment s’en servir. D’un côté on gagne beaucoup d’argent, c’est vrai ; mais de l’autre on paiera très cher ces bénéfices, car ensuite, que de dépenses, que de difficultés pour mettre un terme à ces conflits qui éclatent dans tous les coins du monde ! Finalement on se trouve devant des problèmes inextricables parce qu’on n’a pas réfléchi, on n’a pas prévu, on n’a considéré que les avantages immédiats.

Collection Synopsis n° 2 (1998), IV, 4, p. 274

flèche vers le bas publié le 29 septembre 2011 - « le monde va mal »

On entend partout les gens se plaindre que le monde va mal. Et voilà, ils se plaignent, ils ne savent que se plaindre, et ils attendent que ce soit les autres qui se mettent au travail pour améliorer les conditions. Pourquoi ne commencent-ils pas eux-mêmes ? Non, ils attendent. Et les autres agissent comme eux, ils attendent aussi… et cela peut durer éternellement.

Vous direz que devant l’immensité de la tâche à accomplir, on se sent découragé. Eh bien, au contraire il faut garder courage, c’est cela qui est méritoire. Dans de bonnes conditions il est trop facile de croire au bien et de se mettre au travail : tout est simple, agréable. C’est dans les difficultés qu’il est beau de s’engager et de persévérer sans se laisser influencer par les conditions. Il faut apprendre à compter sur les puissances de l’esprit : c’est là qu’on voit le véritable spiritualiste. Malgré les mauvaises conditions, malgré les tempêtes, le véritable spiritualiste s’efforce de mettre sa volonté au service du bien et de la lumière.

Œuvres Complètes, tome 21, pensée du 3 décembre

flèche vers le bas publié le 22 septembre 2011 - Immunité, impunité

Il est possible d’échapper à la justice humaine, mais il est impossible d’échapper à la justice divine. Pourquoi ? Parce que ces deux formes de justice ne sont pas de même nature. La justice divine peut ne pas toucher extérieurement les humains, mais elle les touche intérieurement. Certains malfaiteurs ont toujours réussi à échapper à la justice humaine, mais intérieurement ils vont à leur ruine : leur santé, leur état psychique, tout se dégrade. En apparence, certains éléments se maintiennent encore, mais peu à peu ils s’effritent, parce que c’est le côté intérieur qui alimente, qui soutient l’édifice ; et si l’intérieur s’effondre, l’extérieur aussi va s’effondrer un jour.

Voilà comment se manifeste la justice divine. Et même si elles ne sont pas immédiatement visibles, ses sanctions sont instantanées : à l’instant où l’homme commet une transgression, quelque chose s’obscurcit, se désagrège en lui. Même s’il faut des années pour que cette désagrégation apparaisse extérieurement, intérieurement déjà elle est en train de se produire.

O.C. tome 21, pensée du 16 juillet

flèche vers le bas publié le 15 septembre 2011 - Alliances politiciennes

Dans le domaine politique, économique, quand il est question de faire l’unité, il s’agit presque toujours d’ententes fondées sur des intérêts égoïstes, un peu comme les brigands qui s’unissent pour faire de mauvais coups. Ce n’est évidemment pas cela, la véritable unité, mais c’est ainsi qu’on la comprend : s’unir pour se jeter sur quelqu’un d’autre et l’évincer, ou même l’anéantir. Quand les membres d’une nation disent : « Unissons-nous ! » et que cette union n’a pour but que de combattre le voisin, on ne peut pas réellement parler d’unité.

La véritable unité doit être toujours la plus vaste possible. Si, dans le corps, un organe réalise l’unité pour lui-même sans travailler en harmonie avec les autres, lui peut-être se sentira bien, mais les autres souffriront et l’unité sera donc compromise.

Quand nous parlons d’unité, nous sous-entendons une unité universelle, cosmique, dont rien ni personne n’est exclu. Mais cette unité doit d’abord se faire en nous-mêmes : toutes nos cellules, toutes nos tendances unies vers le divin. Cet effort que nous faisons se reflétera sur les autres unités et toutes ces petites unités éparpillées feront, en se rassemblant, une unité universelle.

Pensées Quotidiennes de 2006, 16 novembre

flèche vers le bas publié le 9 septembre 2011 - Les suites du 11 septembre 2001
On veut se débarrasser d’un ennemi, mais en réalité on fait tout pour se lier à lui. Car lorsqu’on déteste quelqu’un, c’est exactement comme si on l’aimait : la haine nous attache aux êtres aussi puissamment que l’amour. Si on veut être libéré de quelqu’un, il ne faut pas le détester. En le détestant, on se lie à lui par des chaînes que personne ne pourra délier. Vous pouvez comprendre cela ?... Vous vous imaginez que la haine coupe les liens. Au contraire, la haine est une force qui vous lie à la personne que vous haïssez. Comme l’amour. Mais le lien, évidemment, est différent : l’amour vous apportera certaines choses et la haine vous en apportera d’autres, mais tout aussi sûrement et tout aussi puissamment que l’amour.

On ne peut pas vaincre les méchants par la méchanceté, les calomniateurs par la calomnie, les jaloux par la jalousie ou les coléreux par la colère, car c’est s’identifier à eux, se ranger dans la même catégorie, et en définitive c’est eux qui seront les vainqueurs. Alors, cessez de promener partout l’image de vos ennemis. Choisissez au contraire une image d’une grande beauté et concentrez-vous sur elle. À votre insu cette image fera un travail magique et c’est elle qui vaincra l’image nocive.

Collection Synopsis n° 2, III, V, 2, p. 378

flèche vers le bas publié le 30 août 2011 - Annonces météo impressionnantes sur les USA

Evidemment l’existence est une longue route qui réserve des surprises et comporte des dangers, mais ce n’est pas une raison pour vivre continuellement dans la crainte. Car il existe une loi d’après laquelle plus on a peur de quelque chose, plus on l’attire. Donc, si vous ne voulez pas attirer des malheurs sur vous, ne les imaginez pas, ne les craignez pas ! Bien sûr, vous devez réfléchir, prendre des précautions et surtout vous renforcer, mais ne laissez pas la crainte s’installer en vous. Combien de gens sont à la merci de leurs peurs, sans se rendre compte qu’elles sont le résultat d’un manque de connaissance, d’un manque de lumière. La preuve : quand vous vous trouvez dans un endroit obscur, vous ne vous sentez pas tranquille jusqu’au moment où vous allumez la lumière.
Vous pouvez tirer de ce phénomène des conclusions pour le plan psychique. L’obscurité, c’est-à-dire l’ignorance vous fait courir tous les dangers, et c’est pourquoi vous avez peur. Mais projetez la lumière, c’est-à-dire armez-vous des vérités nécessaires pour affronter les situations, et votre peur disparaîtra.

Œuvres Complètes, tome 19, pensée du 19 août

flèche vers le bas publié le 23 août 2011 - Spéculations : l’euro en crise

L’argent est très dangereux entre les mains d’un être qui n’a pas d’idéal spirituel, car il placera cet argent dans sa tête et ne pensera plus qu’à lui. L’idée de l’argent, le désir de l’argent grandit, s’enfle tellement qu’il assombrit le ciel. C’est comme un écran ou un rideau qui empêche la lumière céleste de se manifester.
Vous devez avoir de l’argent, c’est entendu, mais placez-le dans une poche, dans un tiroir, dans un coffre-fort, n’importe où sauf dans votre tête, sinon il deviendra votre maître et vous, son esclave. Si vous êtes son maître et s’il vous obéit, vous ferez beaucoup de bien. Mais si c’est lui le maître, il vous poussera à dominer, à éliminer tous vos semblables et vous serez ainsi forcé de transgresser beaucoup de lois. Seul un sage peut posséder tout l’or du monde sans jamais faire de mal : parce qu’il est maître et de lui-même et de l’or. Il faut donc penser aux rapports que l’on doit avoir avec l’argent, et surtout éviter de le prendre comme idéal, comme but dans la vie, sinon on est perdu.

Œuvres Complètes, tome XIX (éd. 1976), pensée du 13 juillet

flèche vers le bas publié le 12 août 2011 - Instabilité des valeurs boursières mondiales

Chaque jour, la Bourse publie le cours des valeurs : certaines sont en hausse, d’autres en baisse ; or celles qui sont en hausse aujourd’hui pourront être en baisse demain, et inversement. Eh bien, à une grande échelle, on voit les mêmes phénomènes se produire dans l’histoire du monde : à un moment donné, certaines valeurs ont été à la hausse alors que d’autres n’étaient pas considérées. À certaines époques, par exemple, on a exalté le courage physique : les héros étaient ceux qui savaient se battre dans les tournois, les duels ou les guerres, et qui n’avaient jamais peur du danger. À d’autres périodes, la valeur la plus reconnue était le sacrifice : on admirait ceux et celles qui étaient capables de tout abandonner pour se mettre au service des pauvres, des malades et des persécutés. De nos jours, la valeur en hausse est l’intellect, la capacité de raisonner et d’acquérir des connaissances afin d’agir sur la matière.
Mais cela ne durera pas, déjà une autre valeur est en train d’apparaître : la fraternité. C’est elle qui va pousser les humains à sortir de leurs limitations et de leur égoïsme, afin d’acquérir la conscience de l’universalité.

Œuvres Complètes, tome 21, pensée du 9 octobre

flèche vers le bas publié le 23 juillet 2011 - Attentat xénophobe en Norvège

Le racisme est une des pires théories qui aient jamais été inventées par des individus criminels. Car, à quelque race qu’il appartienne, chaque être humain représente une cellule du grand Etre cosmique. Mais comment le faire comprendre à toutes ces « cellules » qui en sont restées à un niveau de conscience tellement inférieur qu’elles se sentent étrangères les unes aux autres, et même hostiles ? Elles ne sont pas capables de concevoir cette unité à laquelle elles appartiennent, et donc, à la moindre occasion, par leurs réactions, leurs comportements, elles ne font pas que s’opposer à quelques autres cellules par-ci par-là : elles entrent en conflit avec le Tout.
Il faut qu’elles admettent, ces cellules, que l’humanité entière est en réalité un seul et même organisme, une seule et même entité. Alors chacune d’elles n’aura plus d’autre désir que d’entrer en harmonie avec toutes les autres cellules qui font partie comme elles de l’Etre sublime, le Créateur. Si elles refusent, si elles excluent les autres, en réalité ce sont elles-mêmes qui s’excluent du Tout.

Œuvres Complètes, tome 22, Pensée du 14 mars

flèche vers le bas publié le 17 juillet 2011 - Nombreux bouleversements sociaux et politiques

Conscients ou non, qu’ils acceptent ou non d’en tenir compte, les humains appartiennent à une collectivité, et si dans cette collectivité se produisent des troubles ou des malheurs, leurs biens individuels ne seront plus en sécurité. Donc, même s’ils consacrent tout leur temps à arranger leurs affaires personnelles, en réalité elles ne seront jamais définitivement arrangées : il y a toujours quelques inconvénients qui peuvent survenir de la part de la collectivité.
Le destin des familles est nécessairement lié à celui de la collectivité, l’histoire l’a montré : combien de familles puissantes et riches paraissaient à l’abri de toute atteinte ! Mais des troubles se produisaient dans la société et elles finissaient par tout perdre, même la vie parfois. Seule l’amélioration de la vie collective peut mettre chaque individu en sécurité et à l’abri du besoin. C’est donc à chacun maintenant de remplacer son point de vue limité, égocentrique, par un point de vue plus vaste, plus universel : il y gagnera non seulement sur le plan matériel, mais encore et surtout sur le plan de la conscience.
(…) La conscience s’éveille véritablement en l’homme quand se manifeste chez lui la sensibilité aux notions d’universalité.

Synopsis n°2, (p. 659) VIII, 3

flèche vers le bas publié le 13 juillet 2011 - Repenser l'écologie

Partout dans le monde on se plaint de la pollution engendrée par le progrès technique : la terre, l’eau, l’air, tout est pollué par des produits toxiques, et les végétaux, les poissons, les oiseaux, les humains sont chaque jour plus menacés. Les remèdes sont difficiles à trouver, et même si on les trouvait, ils ne toucheraient que le côté extérieur, le plan physique, ce qui est insuffisant. Car dans le monde psychique aussi se propagent des produits toxiques, des gaz d’échappement, des fumées, qui sont en train d’asphyxier l’humanité. S’il y a maintenant tellement de gens malades, ce n’est pas seulement à cause de la pollution de l’air, de l’eau et de la nourriture. Non, si l’atmosphère psychique n’était pas tellement polluée, les humains arriveraient à neutraliser les poisons extérieurs. Mais le mal est d’abord à l’intérieur. Quand on vit dans l’harmonie, les forces que l’on possède au-dedans réagissent et rejettent les impuretés, même celles du plan physique, et ainsi l’organisme arrive à se défendre. C’est dans le plan psychique tout d’abord que l’on est vulnérable, et peu à peu cette vulnérabilité s’étend au corps physique.

Pensées Quotidiennes 2001, 29 mai

flèche vers le bas publié le 2 juillet 2011 - Jugement des hommes et attitude des Sages

Si on se montre méfiant à l’égard des êtres, on les enferme dans leurs défauts, dans leurs limitations, alors qu’en leur faisant confiance on peut les libérer. Même si quelqu’un s’est très mal conduit, même s’il a commis des crimes, pourquoi le regarder comme s’il devait les répéter à perpétuité ? Ces actes appartiennent au passé, et il ne faut pas prendre le passé pour l’éternité. Telle personne a mal agi, d’accord, mais c’était un moment de l’histoire ; elle peut, depuis, s’être améliorée et avoir changé de conduite. Il ne faut pas garder le regard fixé sur ses actions passées, il faut voir le présent et surtout l’avenir. C’est ainsi qu’agissent les sages et les Initiés parce qu’ils ont une compréhension beaucoup plus large de l’existence. Ils savent que l’évolution est la loi de la vie, et c’est pourquoi ils ne portent jamais un jugement définitif sur les créatures, car Dieu continue à travailler sur elles, en elles.

O.C. tome 22 (éd. 2006), Pensée du 29 août

flèche vers le bas publié le 26 juin 2011 - Prototype d’avion solaire
On sait maintenant que l’espèce des oiseaux est l’aboutissement de l’évolution de certains reptiles qui vivaient sur la terre il y a des millions d’années. Peut-être y avait-il parmi eux quelques individus plus entreprenants, plus audacieux, plus curieux, qui ont voulu s’arracher au sol, et certains ont suivi leur exemple ; tandis que les autres, paresseux et un peu abrutis, ont continué à ramper. Et c’est ce qui se passe aussi avec les humains : on a toujours vu à travers l’histoire une minorité d’êtres prêts à suivre ceux qui les entraînaient sur de nouveaux chemins, alors que les autres, la plupart, stagnaient. Il y a toujours eu des précurseurs, des audacieux, et c’est ainsi que l’humanité progresse : grâce à ces audacieux. Oui, et il dépend de la bonne volonté, de la conscience, de l’intelligence de chacun, de faire des efforts pour s’élever, devenir un oiseau et être libre.

Pensées Quotidiennes 2000, 13 janvier
flèche vers le bas publié le 17 mai 2011 - Le regard des médias sur les célébrités

…Les humains n’ont les uns sur les autres qu’une vue superficielle. Ils s’arrêtent sur l’apparence, et l’apparence souvent n’est pas fameuse. Ils oublient qu’au-delà de cette apparence il y a aussi une âme, un esprit, et même si cette âme et cet esprit se manifestent rarement, ils sont là, ils ont toujours la possibilité d’apparaître et de s’exprimer. Pourquoi ne pas être attentif à leurs manifestations ? Ce n’est pas faire preuve d’intelligence que d’avoir sur les humains un regard tellement superficiel. Un sage a conscience que les hommes et les femmes sont fils et filles de Dieu, il s’arrête sur cette pensée et il les aborde avec cette pensée. Il fait là un travail créateur, car il développe ainsi le côté divin chez tous les êtres qu’il rencontre, et il se sent heureux. Croyez-moi, la meilleure façon d’agir avec les autres, c’est de découvrir leurs qualités, leurs vertus, leurs richesses spirituelles et de se concentrer sur elles.

O.C. tome 19, Pensée du 19 janvier

flèche vers le bas publié le 10 avril 2011 - Une conscience du monde élargie

Vous êtes seul dans une chambre et, entre ces quatre murs, vous êtes physiquement séparé, à l’écart du monde entier. Mais par la pensée vous pouvez franchir les limites de cette pièce pour vous étendre dans un espace de plus en plus vaste : votre maison, votre ville dont la maison fait partie. Habituez-vous à faire cet exercice. Puis prenez conscience aussi que votre ville fait partie d’une région, cette région d’un pays, ce pays d’un continent, ce continent de la terre. Et la terre, elle, fait partie des planètes du système solaire. Le système solaire à son tour fait partie d’une galaxie, et cette galaxie est une petite partie du cosmos... Alors, c’est prodigieux, vous qui êtes seul dans cette chambre, vous êtes en même temps dans le cosmos !
Et puisque vous êtes un être cosmique, pourquoi vous limiter éternellement, pourquoi ne pas ouvrir les yeux et vous dire que vous avez à faire des travaux cosmiques ? Il suffit pour cela de changer votre façon de penser et d’avoir conscience que, vivant dans l’univers, vous êtes lié à lui.

Œuvres Complètes, tome 19, pensée du 29 décembre

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